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Avec ou sans péridurale ?

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J’ai adoré mon premier accouchement. Vraiment.

Bien sûr, ça a été intense, douloureux. Mais je retiens surtout la belle aventure de la naissance de ma Poupette, la découverte de son petit minois d’animal endormi, la première fois qu’on a croisé le profond regard de ses yeux si noirs.

La découverte de son sexe, aussi ! Moi qui rêvais d’une fille mais étais intimement persuadée d’attendre un garçon ! A tel point que son prénom n’était même pas choisi !

Bref, c’est un magnifique souvenir, que je garde précieusement en moi.


Sauf que.

Sauf qu’après quelques heures de contractions dans les reins extrêmement douloureuses, j’ai demandé la péridurale. D’autant plus sereinement que je n’ai absolument aucune angoisse des aiguilles, que la maternité dans laquelle j’accouchais avait un service d’anesthésie très réputé et qu’en plus, cerise sur le gâteau, ne proposait que des péridurales dosées par la patiente.

Bref, quand on me l’a proposée alors que je n’arrivais pas à gérer la douleur des contractions, je n’ai pas hésité longtemps. Et une fois posée, cette fameuse péridurale, je me suis… endormie ! Oui, j’ai dormi pendant mon accouchement ! Le travail s’est fait tout seul : les contractions ont bien agi sur le col, et moyennant un passage sur le côté, Poupette a pu tranquillement s’engager dans le bassin, malgré sa position initiale dos à dos avec moi, qui m’avait causée de si vives douleurs dès le début du travail.

Du coup, lorsqu’on m’a réveillée (réveillée !) pour la poussée, j’ai été un peu prise au dépourvu. Comment ça, déjà ? Donc c’est la fin, là ? Et ça va faire mal, l’expulsion ? Mais mais, attendez, je n’ai pas eu le temps de m’habituer à la douleur, moi…

Bref, j’ai un peu paniqué. Et j’ai fait l’erreur à ne pas faire, l’erreur de débutante : j’ai ré-appuyé sur le bouton de la péridurale pour libérer une nouvelle dose de produit, juste avant de pousser. Donc non seulement je ne sentais plus les contractions, mais en plus, je n’ai pas senti naître ma Poupette.

J’avoue que, sur le moment, ça ne m’a pas gênée plus que ça, concentrée que j’étais sur les consignes de la sage-femme et, ensuite, en admiration devant mon tout petit bébé tout neuf.

Mais avec le recul, et dans l’optique de préparer ce second accouchement, j’ai réfléchi à ces derniers moments, juste avant la naissance de ma fille. Et j’ai un peu regretté d’avoir été si passive.

Je suis consciente de l’immense chance que j’ai eu de si bien vivre mon accouchement, et je ne suis absolument pas adepte de l’accouchement non médicalisé ou naturel à tout prix. Déjà, dans la vie en général, j’ai très peu de grands principes, mais en terme d’accouchement et plus largement de parentalité, je ne suis fermée à rien du tout !

Cela dit, ça ne m’empêche pas d’avoir un regard critique sur ma première expérience et d’avoir envie de modifier certains points.

D’où mon grand questionnement du jour : avec ou sans péridurale ?

Étant déjà convaincue des avantages d’une péridurale, j’ai essayé, pour y voir plus clair, de lister les points qui me sembleraient plus facile d’atteindre si je décidais, finalement, de me passer de péridurale.

Être plus active pendant le travail

La dernière fois, surprise par l’intensité de la douleur dans mes reins, je n’avais pas réussi à gérer grand chose. Il faut dire que tout est allé extrêmement vite : j’ai perdu les eaux vers 22h, et atteint une dilatation permettant la pose de la péridurale en seulement 2h. Et puis malgré mes cours de préparation à la naissance, je n’avais finalement que peu d’idées de quoi faire pour soulager les douleurs.

Cette fois-ci, comme je vous le disais, j’ai complété mes cours de sophro par des cours de yoga prénatal, qui ont pour but de donner des solutions concrètes, en termes de positions, pour soulager les douleurs du travail. Nous avons même, Mister F. et moi, participé à un cours sur la mise au monde, où on nous a expliqué tout ce que pouvait faire le papa pour aider sa compagne, l’accompagner et la soulager pendant les contractions.

Je me sens bien mieux préparée, et je sais que Mister F. est prêt à m’épauler et à me soutenir. Du coup, je souhaiterais être plus active et mobile, pendant toute cette phase de travail. Et je sais que ce sera d’autant plus facile si je ne suis pas entravée dans mes mouvements par les fils d’une péridurale, d’une prise de tension ou d’un suivi monito du coeur du bébé.

Être plus consciente sur la fin

L’un des uniques regrets de mon premier accouchement étant d’avoir été si passive au moment de l’expulsion, je souhaiterais vraiment vivre pleinement cette phase. Peut-être que je le regretterais, mais cet accouchement étant potentiellement mon dernier, j’aimerais ne pas éprouver à nouveau ce regret, juste par peur de la douleur.

Je ne suis pas sûre d’y arriver, et je ne me mets pas de pression. Si je sens que je perds pieds pendant le travail, je demanderais à être soulagée par la péridurale, tout en prenant bien soin de ne pas trop doser sur la fin.

Récupérer plus vite en suites de couches

Je garde un très mauvais souvenir de mes suites de couches. De nombreuses douleurs se sont réveillées dans les heures qui ont suivi la naissance de Poupette, et j’ai passé une première nuit blanche, non pas à cause d’un petit bébé affamé, mais parce que la douleur m’a tenue éveillée.

Il peut alors sembler paradoxal de vouloir me passer de la péridurale, qui pourrait retarder l’apparition de ces douleurs, mais j’ai le sentiment que lorsqu’on a vécu tout le trajet qui a mené jusqu’à cette douleur, elle semble plus acceptable.

J’ai également entendu beaucoup de femmes ayant vécu des accouchements avec et sans péridurale dire que l’on récupérait plus vite dans le deuxième cas.


Voilà où j’en suis de mes interrogations, à quelques jours d’accoucher.

Je sais que je suis beaucoup mieux préparée que la première fois, et mieux épaulée aussi, puisque Mister F. m’a suivie dans ma démarche pour me renseigner sur toutes les solutions pouvant me soulager.

Mais je sais aussi que je ne veux pas me mettre la pression : je serais certes probablement déçue de ne pas réussir à m’en passer, mais je ne vivrais pas cela comme un échec que de finir par demander la péridurale. Je suis bien trop consciente de tous les aléas qui peuvent survenir pendant un accouchement.

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Et vous, mes chères lectrices, qu’est-ce que vous en pensez ? Est-ce que je suis folle ne serait-ce que de me poser la question ? Ou est-ce que vous avez eu une démarche similaire ? Est-ce que vous gardez un bon souvenir de votre (vos ?) accouchement(s) ? Qu’est-ce que vous me conseillez ?

 

62 réflexions au sujet de “Avec ou sans péridurale ?”

  1. J’avoue que je ne me suis pas vraiment posé la question ni pour la première ni pour le deuxième et j’ai très bien vécu mes deux péridurales… C’est vrai qu’on est ficelées et qu’on ne peut pas bien faire ce qu’on veut. Après, pour la récupération et les douleurs post accouchement, j’avoue que la première fois, j’avais morflé et eu très mal après mais je me demande si ce n’étaient pas des courbatures en fait (ça avait dû prendre 15 à 18 h ce premier accouchement) parce-que pour le deuxième, je n’ai rien eu et je suis même rentrée à pied jusqu’à ma chambre après la naissance.
    Après, pour ce qui est de la conscience sur la fin de l’accouchement et du fait que tu te sois endormie, je ne sais que te dire et je ne me moque pas parce-que je connais quelqu’une qui en a fait autant, même pendant l’expulsion: ma mère pendant mais naissance… Je sais qu’elle avait eu une piqûre pour soulager les douleurs et qu’elle réagi très fort à ce genre de produits, c’est peut-être ton cas ? Dans ce cas là, méfie toi effectivement de la péridurale.

    Voilà, tout ça pour te dire que c’est normal de se poser ces questions et que je te pense dans un état d’esprit assez sain: on verra bien le jour J… Mais peut-être que tu n’auras même pas le temps de la demander.

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    1. En effet, étant donné mon premier accouchement sous péridurale vraiment rapide, peut-être que la question ne se posera même pas !

      En tout cas, je pense que tu as raison : je dois être particulièrement sensible à ce genre de substance, ce qui explique le somme pendant une bonne partie du travail ! Auquel cas, il faudra que je résiste vraiment à réappuyer au moment de l’expulsion, histoire d’être au moins plus active et consciente sur la fin.

      Mais comme tu dis, on verra bien le jour J ! 🙂

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  2. Pour commencer je trouve que c’est une super démarche de vouloir essayer sans pression. De toutes façons comme tu le rappelles c’est un moment plein d’aléas on ne choisit pas toujours alors autant être préparée à toutes les éventualités. Et puis même si je sais que je l’ai ressenti je trouve ça bête de se sentir particulièrement fière d’avoir accouché sans. Le principal c’est que toi et lui aillent bien à la sortie rien de plus rien de moins !
    Après le fait de pouvoir dormir pendant le travail pour tout te dire fait plutôt partie de mon côté des arguments pour la péridurale. Personnellement mon accouchement de nuit m’avait conduit à une nuit blanche, que je n’ai évidemment pas pu récupérer par la suite… mais je comprends également ta frustration d’avoir peut être loupé quelque chose.
    Pour les suites de couche je n’ai pas du tout d’élément de comparaison.
    Finalement pour moi les seuls vrais arguments pour essayer de s’en passer seraient le fait de tout sentir, de ne rien louper, et la rapidité du travail aussi (cela dit je ne sais pas si c’est vraiment prouvé). Bon courage en tout cas !! Et cette photo de toi est magnifique, quelle classe ! Et Mister F a des taches de rousseur ? Ouahou trop beau !!

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    1. Oui, j’essaie de rester raisonnable avec mes envies, parce que, comme tu le rappelles, l’essentiel est qu’on sorte tous de cette aventure en bonne santé !
      Mais comme toi, je ne peux m’empêcher de penser que je me sentirais fière d’avoir réussi sans péridurale….! 😉
      Oui, c’est vrai que l’aspect nuit blanche n’est pas très réjouissant avant l’arrivée d’un nouveau-né, mais, comme je l’expliquais, moi c’est finalement les douleurs de suite de couches qui m’ont tenue éveillée toute la nuit suivante, alors que Poupette dormait comme une bienheureuse à mes côtés ! Donc au final, cet argument ne pèse pas énormément pour moi.

      Quant au fait que ce soit plus rapide, j’ai déjà eu un accouchement particulièrement rapide (6h entre la pose de la péridurale et la naissance), donc là, ça risque d’être vite fini ! 😉
      C’est surtout les arguments que tu cites, ne rien louper et tout sentir, qui, pour l’instant me motivent le plus. Peut-être également le fait d’impliquer plus le papa, en voulant rester mobile pendant une partie du travail.

      Et ouiiiiiiiiiiii ! Mon Mister F. a des tâches de rousseur, et moi aussi, je suis fan ! (alors que Poupette a hérité de ma peau de méditerranéenne et n’en a aucune !)

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  3. Non, je n’ai pas eu ce cheminement mais je le trouve admirable… Mon premier accouchement a été catastrophique donc clairement la question ne s’est même pas posée pour le deuxième et finalement, cela s’est terminé par une césarienne programmé. Au moins pas de tergiversations !
    De ton côté, je pense que ton raisonnement est sain. Tente le coup et si vraiment tu perds pied, il sera toujours temps de changer d’avis… et au moins pas de regret…
    Bonne journée
    Virginie

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    1. Merci pour ton commentaire Ça me touche beaucoup !
      En effet, nos parcours sont marqués par nos différentes expériences, et je suis persuadée que je ne serais pas aussi sereine si mon premier accouchement m’avait laissé de mauvais souvenirs.
      Bonne journée à toi aussi ! 🙂

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  4. Je trouve légitime de se poser la question. De toute façon, la décision, la vraie, tu la prendra au moment voulu. On ne sait jamais d’avance comment cela va se passer, comment on va réagir. Il faut savoir que la rupture de la poche des eaux rend les contractions plus douloureuses que lorsque la poche est intact. Ne te met pas la pression, laisse toi toutes les possibilités, n’ai aucun regret. La décision que tu prendras sera celle qui t’aura semblé la meilleure à ce moment-là.
    Moi je n’avais aucune envie particulière pour mon accouchement, j’attendais de voir. Péri, pas péri ? Mon mari préférait que je sois soulagée. Moi je voulais juste prendre un bain, la salle de bain de maternité avait l’air trop top !!! Résultat, le seul truc dont j’avais envie je n’y ai pas eu le droit : comme toi j’ai rompu la poche des eaux donc pas de bain (ma grande frustration). Et puis ensuite le travail ne s’est pas fait tout de suite, ça été long, et à un moment il a fallu faire quelque chose après plus de 12h de rupture. Donc péridurale et semi-déclenchement. Mon accouchement s’est très bien passé, j’en ai un bon souvenir, mais cette rupture avant travail m’a laissé quelque regret.
    Bref tout ça pour dire que l’on ne maitrise pas grand chose. Laisse toi guider pas tes envies du moment. Et péri ou pas péri ? Tu nous raconteras.

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    1. Bonjour Anna Je me permets de rebondir sur ton commentaire car je suis étonnée. Pour mon accouchement j’ai aussi rompu la poche des eaux en premier mais ici en Allemagne ils ont quand même beaucoup insisté pour me faire prendre un bain après. C’est interdit en France ? Pourquoi ? Sans doute encore une différence culturelle 🙂 (ils ont aussi beaucoup insisté pour me faire boire !).

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      1. Moi aussi j’ai été déçue (mais je le savais), car un bain chaud quand on a des contractions c’est magique. Je n’ai eu le droit qu’à une douche. En fait en France, le protocole dit (dans les maternité où j’ai travaillé), pas de bain, car la poche est ouverte, peur que des germes remontent et donc infecte le bébé. C’est pour cela qu’au bout de 12h de rupture ils ont décidé d’accélérer les choses. Tu as eu de la chance !! En Allemagne les protocoles doivent être différents.
        Ce qui n’a pas empêché pas Miss E d’avoir tout de même eu une infection et des antibiotiques la semaine qui a suivi la naissance.

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        1. Bonjour,
          Je me permets de répondre car j’ai aussi accouché en France avec une rupture de la poche des eaux et j’ai eu droit à la baignoire. Par contre, je n’en ai pas vraiment éprouvé de soulagement et heureusement qu’ensuite j’ai pu avoir la péridurale. Et le bébé n’a pas eu d’infection ni d’antibiotique dans la semaine qui a suivi (j’en avais eu par contre entre le temps où j’ai rompu la poche des eaux et la naissance du bébé (quasiment 36h le temps de déclencher et d’accoucher).

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    2. Oui, je sais (en fait, je l’ai su après coup !) que le fait de rompre la poche des eaux déclenche des contractions très douloureuses dès le début. Je pense que ça m’a beaucoup surprise et que je n’ai pas eu le temps d’apprivoiser la douleur. Bon, et puis avec une Poupette dos contre mon dos, c’était aussi, paraît-il, une bonne raison pour que ce soit particulièrement douloureux.

      Bref, comme tu le dis si bien, on ne sait jamais comment ça va se passer. Et oui, au moment de prendre la décision, il faudra que je l’accepte comme le meilleur choix à ce moment-là.

      C’est dommage que tu n’aies pas pu prendre ce bain, qui t’aurait bien soulagée ! Bon, pour moi, la question ne se posera pas puisque ma maternité n’a pas de baignoire ! 😉
      Mais je comprends ta frustration, surtout après 12h de rupture avant le début du travail….

      Et oui, bien sûr, je viendrais vous raconter tout ça ! 🙂

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  5. Je me suis un peu retrouvée dans la même situation que toi lors de la fin de mon accouchement. Entre le temps où j’ai demandé la péridurale car je commençais à vraiment avoir du mal à supporter la douleur et le temps où ils me l’ont posée, mon col s’est ouvert très vite. Si bien qu’une demie heure après la pose, j’étais déjà à dilatation complète. Sur le coup, la péridurale m’a tellement soulagée que j’ai également pu me reposer un instant, le temps que bébé descende dans le bassin. Lorsque la sage femme m’a dit que ça allait être le moment de pousser, j’ai également paniquée et rajouter une dose de péridurale. Le soucis c’est que je sentais peu les contractions et j’ai eu du mal à pousser efficacement, j’ai donc eu le droit à la ventouse pour m’aider car on commençait à s’épuiser bébé et moi.
    Pour mon prochain accouchement, je ferais donc plus attention au dosage de la péridurale, je sais également que dans mon cas, le travail pourrait aller très vite, alors je ne sais pas si j’aurais le temps de la prendre Mais ça me rassure de savoir que j’ai cette solution au cas où la douleur deviendrait trop dure à supporter. Comme cela me rassure d’être entourée par une équipe médicale. Je ne serais pas prête à vivre un accouchement naturel et non médicalisé, je m’évanouis tellement facilement, je suis assez hypersensible, je ne me sens pas assez forte mais j’admire beaucoup les femmes qui le font. J’espère que tout se passera au mieux pour toi et de toutes les manières avec ou sans péridurale, ton accouchement sera forcément magique avec THE rencontre à la clé ! :DDD

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    1. J’ai l’impression qu’en plus d’avoir eu un premier accouchement similaire, on est vraiment dans le même état d’esprit, toi et moi !
      Comme toi, le fait d’être entourée par une équipe médicale me rassure et me semble indispensable : je sais que je leur ferai 100% confiance, le moment venu, pour me guider vers les meilleures solutions.

      Et oui, j’espère venir vite vous raconter tout ça : péri ou pas péri, finalement, ce n’est vraiment pas le plus important ! 😉

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  6. Comme tu le sais j’ai un peu le même raisonnement sauf que moi je n’ai encore jamais vécu d’accouchement. Pour autant je ressens beaucoup de pression de l’entourage. Tout le monde me demande si je vais prendre la péridurale. Et quand je dis que je sais pas, tout le monde dit que je la prendrais. Du coup, j’ai un excès de zèle pour donner tord à tout le monde 😀 Ma stratégie est la suivante j’attends de voir comment ça se passe et essayer de faire le maximum de travail à la maison. Et si cela devient insupportable pour moi, je prendrais la péridurale. Pas de pression ! Après moi j’ai vraiment peur de l’anesthésie en général ! C’est plus ça qui me stresse que la douleur 😋

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    1. Bon, j’étais comme toi avant mon premier accouchement, et le discours de l’entourage « Mais si, tu verras, bien sûr que tu la prendras, la périduale ! » me gonflait royalement ! Et finalement, c’est plutôt ma mère qui m’avait rassurée en me disant que c’était très personnel et que moi seule saurais juger le moment venu si je la voulais ou non.
      Mais bon, tu verras, car comme beaucoup l’ont déjà dit, on ne décide pas de grand chose finalement : moi aussi je m’imaginais faire une partie du travail à la maison, et finalement, j’ai rompu violemment la poche des eaux, donc direction la maternité avant même le début du travail, puis travail extrêmement rapide. Je n’ai pas eu beaucoup le choix ! 😉
      Donc tu as bien raison de ne pas vouloir te mettre la pression ! 🙂

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  7. 3 accouchements, 3 péridurale mais 3 ressentis différents. J’ai de loin préféré mon 2ème accouchement où j’ai tout senti sans douleur. Ça dépend tellement du dosage de la péridurale… En tout cas, je n’ai jamais envisagé de m’en passer !

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    1. Est-ce que c’était des péridurales auto-gérées par la patiente, ou c’était un dosage prédéterminé par l’anesthésiste ?
      Je pense qu’en effet, ce que tu as connu pour ton deuxième accouchement est l’idéal, mais ça ne doit pas être si facile d’y parvenir !

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  8. Mon avis basé sur lien est que ta démarche me semble raisonnable, tu es préparée mais tu ne te refuses rien. C’est très sain je trouve 😉
    Pour ma part, j’ai une vrai aversion pour les anesthésies et je les vis plutôt mal en règle général. Le dernier en date pour ma ponction en PMA m’a laissé un souvenir détestable. Il parait que mon corps résistait. Même chez le dentiste, à moins d’avoir une carie super profonde, je préfère souffrir pendant une heure de traitement que d’avoir ma bouche endormie pendant 4h… Alors rien que d’imaginer un anesthésiste farfouiller dans ma dure mère me donne des sueurs froides ! Je réfléchis pour accoucher en maison de naissance, là où je n’aurais même pas ce choix, histoire de ne pas craquer sous la douleur… Je crois que je me mets un peu trop de pression et que je risque de m’en vouloir longtemps si je n’y arrive pas. Du coup j’envie ta position si relax à quelques jours de la fin !
    Quoi que tu décides, je te souhaite un bel accouchement 🙂

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    1. En effet, je n’ai pas, en plus, cette problématique de la peur de l’anesthésie (ou, comme toi, de très mal les vivre) à gérer. Donc ça me permet d’être plus relax, avec toute cette histoire.
      Mais bon, je sais qu’il peut y avoir plein d’inconnues, et je ne me fais pas confiance à 100% pour être réellement tenace face à la douleur ! 😉
      On verra bien !

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  9. J’ai accouché sans péridurale et j’espère bien recommencer dans quelques mois. ^^ La préparation mentale et physique joue beaucoup, ainsi que le déroulement de l’accouchement (efficacité des contractions, rapidité du travail, etc.). Cela me parait très sain de ne pas te mettre la pression à ce sujet. Malgré tout je pense que si tu n’es pas hyper motivée pour faire sans et que tu vas tôt à l’hôpital, il te sera plus difficile de la refuser ou de ne pas la demander.
    J’espère que tu garderas un très beau souvenir de la future naissance de ton bébé, avec ou sans péridurale. 

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    1. Oui, c’est bien ce qui m’angoisse : être trop indécise sur le moment, pour résister à la pression de l’équipe médicale…. C’est pour ça aussi que je ne veux pas en faire une fin en soi, de me passer de péridurale : il y a trop d’inconnues, concernant le déroulement de l’accouchement, mais également le reste, et notamment la motivation et la disponibilité de l’équipe médicale de m’accompagner dans ce choix.
      Mais oui, comme tu le dis, l’essentiel est de garder un bon souvenir de la naissance, quelque soit le conditions !

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    1. Oui, en effet, avec un bébé en siège, les options sont encore différentes ! Du coup, la version n’a pas fonctionné ou tu ne l’as pas encore tentée ?
      Et sinon, c’était plutôt une bonne chose que l’option par voie basse te soit encore ouverte, non ?

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  10. Pour mon premier accouchement, je n’ai malheureusement pas eu à me poser la question car je suis partie en césarienne alors que je commençais seulement à sentir quelques contractions non douloureuses…
    Mais du coup ton billet me fait réfléchir. Je pense que dans tous les cas, je ne suis pas prête psychologiquement à me passer de la péridurale pour un éventuel deuxième accouchement par voie basse. Je changerai peut-être d’avis une fois enceinte… Toutefois, je vais en parler plus lors de mon inscription à la maternité pour notamment savoir si c’est nous qui gérons le dosage ou non. Si tel est le cas, j’essaierai, en fonction de la douleur bien sûr, de ne pas rappuyer à l’instant T sur le bouton. Après tout, cela sera peut être mon seul et unique accouchement voie basse, autant ne pas avoir de regret comme toi sur ce point.
    Je te souhaite en tous cas, un très bel accouchement, quelque soit son déroulement.

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    1. Oui, c’est sûr que notre parcours nous façonne, et qu’on n’a pas les mêmes envies selon notre expérience passée.
      Je pense que tu fais bien d’en discuter au moment de l’inscription à la maternité, et même tout au long de ta grossesse avec les différents intervenants. Tu pourras affiner ton envie et ta décision, avoir le plus d’informations possible et, le moment venu, prendre la meilleure décision pour toi ! 🙂

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  11. Vite vite vite! Je veux partager mon avis avant le moment fatidique ;o)
    Alors, pour ma part, j’ai vécu les 2. Pour ma 1ère, j’ai perdu les eaux, sans avoir eu de contractions(ressenties) auparavant. Au bout d’une heure mes contractions ont commencé à être douloureuses, bien que supportables ; au fur et à mesure qu’elles devenaient plus fortes, j’ai demandé, et eu, une péridurale, bien dosée. j’ai accouché, idéalement, et j’ai senti sans trop avoir mal. J’ai mis 2-3 jours à me remettre.
    Pour ma 2ème, la veille du terme, j’ai commencé à avoir des contractions toutes les 10mn – supportables. après avoir attendu un peu chez moi, je suis allée à la maternité, pour ne pas arriver trop tard pour la péri (mon 1er accouchement ayant été relativement rapide) . Seulement, la maternité était débordée…alors que mes contractions devenaient fortes et rapprochées, j’ai demandé la péri, mais l’équipe étant débordée, et mon col encore ok, on m’a demandé d’attendre. Quand quelques temps après, ils étaient enfin disponibles pour moi, j’ai ré-insisté car j’avais maintenant terriblement mal et ne gerais plus ma douleur – mais en fait…j’en étais déjà à 9. Donc, trop tard! La sage femme a essayé de me rassurer en me disant que 20mn après ce serait fini…Seulement, 5 mn a peine après, c’était terminé, en urgence et en panique, car bébé avait le cordon autour du cou. Donc, naissance sans péri, mais avec gaz hilarant.
    Donc, pour cette deuxième fois, comme je pense que tu attends un avis objectif, je dois t’avouer avoir vraiment souffert, pourtant je ne suis pas douillette. Mais ce que j’ai le plus détesté, c’est le gaz, qui m’a donné l’impression de ne rien maitriser et d’avoir un train de retard. Donc, j’ai eu très mal…mais, même ça ne dure que quelques heures (contractions comprises, hein, pas juste la poussée!)…Car, quand c’est fini, plus trop de douleurs (hormis pour les points que j’ai eus, et les tranchées – au passage, attends toi à des tranchées plus douloureuses pour le 2ème). et quelques heures après à peine j’avais récupéré!!
    Pour un éventuel 3ème, je pense être comme toi. J’essaierai au maximum sans péri, car les suites de couches m’ont paru beaucoup mieux. Mais, si je ne peux pas gérer la douleur, je me réserve le droit à la péri, car c’est quand même appréciable!
    Reste juste à savoir qu’il ne faut pas louper le coche. Car au delà de 8-9cm, ça ne sert plus ou ils te la refusent…mais à partir de ce moment là, ça va très vite en réalité! le plus dur c’est surtout les contractions avant!
    Bref (ou pas, vu la taille de mon commentaire!) – les deux ont du bon, je te conseille d’essayer sans et de « suivre » le progrès au fur et à mesure pour pouvoir changer d’avis si tu n’arrives plus à gérer. Car bien dosée, c’est quand même bien, la péri!!

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    1. Oh c’est rigolo : nos premiers accouchements me semblent vraiment similaires ! Bon, hormis que je n’ai rien senti au moment de l’expulsion, et que c’est un gros regret pour moi.
      Et sinon, hormis le passage sous gaz hilarant, j’avoue que je serais plutôt tentée par un accouchement comme pour ta seconde ! J’ai l’impression que, ce qui a été dur à vivre, c’est que le fait de te passer de péridurale n’était pas un choix, mais plutôt une conséquence imposée par les circonstances. Et aussi que le flou entraîné par le gaz hilarant n’était pas du tout une bonne expérience pour toi.
      Mais ce que tu dis sur les suites de couches plus faciles à vivre (hormis les fameuses tranchées, que j’appréhende aussi un peu…. Même si je n’avais absolument rien senti pour Poupette) me paraît assez motivant.
      Et ta volonté pour un troisième accouchement aussi, d’ailleurs !
      Mais bon, tu as raison : bien dosée, une péridurale, ça peut être l’idéal !

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      1. Oui il m’a semblé à te lire qu’hormis le manque de sensation, nos accouchements se ressemblaient! J’avoue que si un jour j’ai à accoucher de nouveau, et que je me passe de péri, je n’utiliserai pas non plus le gaz qui m’a vraiment beaucoup destabilisée. Je ne sais pas si c’était la douleur – que je ne gérais plus du tout, j’étais à la limite de l’évanouissement pendant quelques minutes avant la poussée – ou le gaz, mais j’étais complètement ailleurs et j’ai mis quelques heures/jours à balayer ce sentiment d’être passée à côté du moment.

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  12. Pour une deuxième grossesse, comme toi j’essaierai de me préparer un maximum pour avoir des outils concrets pour gérer la douleur. Idéalement, j’aimerais accoucher en maison de naissance sans anesthésie. Mais on ne peut pas toujours tout maitriser. Bon, et je suis pas enceinte alors j’ai un peu le temps de m’y faire 🙂

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    1. Oui, moi ça m’a beaucoup faite évoluer dans mon questionnement que d’avoir des outils concrets pour gérer la douleur. Comme quoi, c’est assez récent !
      J’espère que tu pourras accoucher en maison de naissance : ça a l’air d’être vraiment l’idéal. 🙂

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  13. J’ai un cheminement assez proche du tien pendant ma grossesse, donc je comprends ton raisonnement. Et je trouve ton approche cohérente et logique : tu te prépares à faire sans, sans refuser le fait de prendre la péridurale.
    Personnellement, je voulais éviter la péridurale pour plusieurs raisons : la peur des piqûres, les réactions que j’ai déjà pu avoir suite à des anesthésies et plus généralement aux médicaments un peu forts. Je voulais à tout prix éviter une complication liée à une réaction de mon corps à la péridurale. Le rendez-vous avec l’anesthésiste m’avait rassurée, il avait vraiment bien pris en compte mes antécédents médicaux, mais je voulais quand même l’éviter…
    Ma démarche a aussi été facilité par la maternité que nous avions choisi. Mes choix ont été respectés, la sage-femme connaissait mon envie d’essayer de faire sans et m’a donc accompagnée dans la douleur pour que j’évite de la prendre. J’avais aussi fait une préparation à l’accouchement qui permettait de mieux appréhender la douleur.
    Bon le jour J, la poche des eaux à percer, ce qui a entrainé mon départ à la maternité et les contractions étaient vraiment douloureuses. Mais grâce à ma super sage-femme et à l’Amoureux j’ai pu les gérer. J’ai vraiment apprécié de pouvoir être libre de mes douleurs, de pouvoir prendre des positions analgésiques et surtout de pouvoir pousser dans la position qui me convenait !
    J’espère que tu vas réussir à avoir l’accouchement qui te convienne et surtout je te souhaite une belle rencontre avec Mini-Chou 🙂

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    1. Tu me décris l’accouchement dont je rêve ! Une équipe comprend et te soutient dans ton choix, un papa impliqué et qui aide à soulager, et finalement, une maman qui sait ce qu’elle veut et qui gère d’un bout à l’autre !
      Là où nos situations sont vraiment différentes, c’est que ma maternité n’est pas spécialement réputée pour être ouverte à ce genre d’accouchements (sans y être totalement fermée non plus, hein), donc je pense qu’un des paramètres importants qu’il faudra que je prenne en compte et que je ne pourrais absolument pas maîtriser, c’est la disponibilité et la motivation de l’équipe médicale pour m’accompagner dans ce choix.
      On verra bien, et puis surtout, en effet, l’essentiel étant la rencontre avec MiniChou ! 🙂

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  14. Mon premier accouchement ressemble complètement au tien et pour le deuxième, je l’ai eu la péridurale mais trop tard! A peine rallongée, n°2 était là donc pour le 3eme, je me pose sérieusement la question de m’en passer!
    a suivre!

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    1. Donc ça veut dire qu’on te l’a posée, mais qu’elle n’a pas eu le temps de faire effet ? Finalement, tu as fait toute la phase de travail sans, et même l’expulsion sans qu’elle fasse effet ?

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      1. excatement… dans cette mater, ils font très attention à na pas multiplier le nb d’examen du col, et j’ai dû l’avoir à 8-9… trop tard! j’ai eu le temps d’expérimenter que quand le bébé est vraiment en train de descendre, les contractions changent de nature et m’ont semblé plus tolérables (je croyais que c’était la péridurale, et la sage-femme m’a expliqué cela après…). Mais pour être complète, j’étais contente d’avoir la péri pour la révision utérine qui a suivi… comme quoi elle avait peut-être un sens, cette péri!!

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  15. J’ai accouché sans péridurale car je suis arrivée à l’hôpital ouverte à 8 … Je n’ai absolument pas sentie les contractions pendant toute une journée (on m’avait dit que c’était hyper douloureux pour moi c’était supportable donc j’ai pris mon temps !). Bref, ma fille est née en 45 min et c’est vrai que niveau suite de couches il n’y a pas photos j’aurai pu courir un marathon sans hésiter, c’est vraiment top. Je ne vais pas mentir j’ai souffert pendant 20 bonnes minutes mais au moins j’ai été active et l’expulsion m’a même soulagée. Je n’avais pas spécialement étudié la question de la péridurale avant et c’est bien que finalement c’était trop tard pour moi ! Aussi, ma sage femme m’avait prescrit un traitement homéopathique et cela a largement contribué à ce que mon accouchement soit si parfait (pas d’épisio, pas de déchirures et périnée intacte).

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    1. Oh la la, comme Tamia, tu me vends du rêve pour le sans péri ! J’avoue que j’adorerais avoir un accouchement comme le tien ! Et surtout ton passage sur les suites de couches au top, ça me motive bien !
      J’espère pouvoir revenir vous raconter une aussi belle aventure que la tienne ! 🙂

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  16. Je ne peux pas dire que j’ai adoré mon accouchement. Les contractions étaient efficaces, mon col s’ouvrait assez vite mais ma fille regardait au plafond, et ne descendait donc pas… J’ai eu la péridurale mais au moment de l’expulsion elle ne faisait plus effet (je ne pouvais pas la gérer moi-même). Ma fille est née avec l’aide des spatules et j’ai absolument tout senti. J’ai vraiment énormément souffert à ce moment-là mais ça n’a pas duré longtemps (heureusement!). Pour un deuxième accouchement j’espère me passer le plus possible de la péridurale car j’ai l’impression qu’une fois posée les contractions n’étaient pas vraiment efficaces, moi en tout cas je ne sentais plus rien du tout. Aucune poussée, rien. Du coup j’avais du mal à vraiment pousser comme il fallait. Bref, pour un futur bébé 2, péridurale oui, pas trop dosée si possible et plus tard que la première fois (si j’en ai le courage et la force! lol).

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    1. Oh mince pour la péridurale qui n’a pas pu agir sur la fin…. J’imagine que ça n’a pas dû être facile à gérer, surtout avec les spatules.
      Mais je vois que, toi aussi, pour un second accouchement, tu envisages une bonne partie du travail sans péridurale !

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  17. J’ai vécu 2 accouchements sans péridurale, un volontaire et l’autre non.
    Ce que je peux déjà te dire, c’est que j’ai vu de grandes différences dans les suites de couches alors qu’il s’agissait du même type d’accouchement. Donc (comme d’habitude avec la maternité, j’ai envie de dire !) on rencontre tous les scénarios. J’ai douillé pendant 3 semaines pour Croquette alors que c’est passé tout seul pour Petit Sushi. Peut-être que ça a été plus facile pour lui parce que justement cette fois je m’étais préparée ? Je n’ai pas de certitude…
    Quant à la fierté de « l’avoir fait », ce serait se mentir que de dire qu’on ne la ressent pas 😉 mais il ne faut pas perdre de vue qu’on ressent cette fierté certainement par effet de comparaison : les accouchements sans péridurale sont minoritaires dans nos pays et les femmes qui n’en font pas usage sont donc un peu vues comme des warriors (comment je me jette des fleurs), d’où le sentiment de fierté selon moi.
    On est vers un retour général aux sensations, au vécu des événements jusqu’à leur coeur alors non, je ne te trouve pas du tout folle dans ta démarche, au contraire 🙂 Aujourd’hui, je pense que les avantages et les inconvénients des deux options se valent entièrement. Pour moi, choisir l’un ou l’autre est plus une question de ressenti et de vécu : comment veux-tu aborder ton accouchement ? Tout en gardant en tête en effet … que rien n’est prévisible ! 😀
    Pour Petit Sushi, j’avais pris la décision de ne pas avoir de péridurale et j’ai bien du mal à déterminer des raisons précises : envie d’y arriver, vivre la même chose pour mes 2 enfants, moins de médicalisation…? Et maintenant que je l’ai vécu, j’ai encore plus de mal à justifier le pourquoi ! Parce qu’au final, ça sert à quoi de souffrir autant ? Bref j’ai un article sur le feu sur le sujet…
    J’ai aimé mes deux accouchements en tout cas et j’en garde de bons souvenirs 🙂 (celui de Petit Sushi ressemblait à celui de Tamia !)
    Je te souhaite personnellement d’avoir l’accouchement qui te donnera ton bébé en pleine santé avant tout 🙂

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    1. Bon, ben je suis encore dans les parages (arffff !), donc je peux prendre le temps de te répondre 😉

      Je pense que, comme tu le dis, une des grandes différences entre tes deux accouchements, c’est que dans le 2ème cas, le fait de te passer de péridurale était un choix. Je suis persuadée que l’on gère différemment les choses et que l’état d’esprit sur le moment est vraiment un élément crucial. Après, bien, sûr, comme tu le dis, il y a tellement de choses qu’on ne peut pas contrôler !
      Je vais essayer de ne pas me mettre la pression, mais j’avoue que ce sentiment de fierté dont tu parles me semble assez attirant ! 😉

      En tout cas, j’ai hâte de lire ton article à ce sujet ! 🙂

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  18. C’est le grand « regret » de mon deuxième accouchement …
    Pour mon premier, fissure de la poche des eaux (je pensais rupture, mais la douleur est incapable et j’ai « perdu » les eaux trois fois lors du premier 😁), contractions super gérable 8h après, j’ai craqué pour la péridurale à 7 plus par fatigue que par douleur … je garde un très bon souvenir de mon accouchement.
    Pour le deuxième, j’ai eu une vraie rupture de la poche des eaux, et j’ai compris ce que c’était « avoir mal » … ajoute à ça une sage femme pas du tout physio … et j’ai craqué … pour rien puisque la poussée à commencé alors que l’anesthésiste me piquait 😥. Perso, j’ai adoré tout sentir, et j’ai vraiment eu un sentiment de délivrance 😉. Mais bon, y’a marqué « péridurale » sur le carnet de santé 😡

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    1. Ah oui, en effet, c’est dommage, cette péri juste sur la fin ! Heureusement que tu as pu sentir ce sentiment de délivrance : c’est vraiment ce qui me manque de mon premier accouchement….
      Et je comprends que tu sois frustrée que ce soit inscrit sur le carnet de santé, mais tu sais, toi, que tu as fait tout le travail sans, alors pour ça, félicitations !

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  19. Je pense que l’important est que tu ne te mettes pas la pression à ce sujet, pour ne pas avoir de déception 🙂 Je trouve ça super de vouloir vivre un accouchement naturel, comme autrefois. En même temps, si on peut éviter de souffrir le martyr, pourquoi pas non plus? La péridurale esst un progrès médical qui a changé la vie de certaines femmes! Mais je comprends aussi l’envie de ressentir toutes les sensations.

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    1. Oh, ne t’en fais pas : je ne suis absolument pas dans un trip « Je veux souffrir pour enfanter ! »
      Mais plutôt, comme tu le dis, dans une envie de ressentir ses sensations uniques qui, sans me frustrer outre mesure la première fois, m’ont un peu manqué.
      En tout cas, tu as raison, l’essentiel est de ne pas se mettre de pression !

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  20. Pour moi la péridurale a été la sauveuse de mon premier accouchement, je n’en pouvais plus quand ils l’ont posé ! Et à la fin, elle marchait beaucoup moins bien alors j’ai bien senti passer le bébé, un peu trop à mon goût. Donc je en me pose pas vraiment la question pour mon deuxième accouchement, je la demanderais dès que ce sera possible, sauf si c’est beaucoup moins douloureux que la première fois. Je trouve ça très courageux d’envisager un accouchement sans péridurale….

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  21. Je commente tard et peut être ce commentaire te seras inutile …. (je te le souhaite ! )
    Comme tu le sais j’ai accouché deux fois sans péridurale, les deux fois par choix mais tjs en me laissant la porte ouverte à la péri si besoin.
    Le travail de mon 1er accouchement était serein je n’avais pas si mal et du coup je n’en ai pas eu besoin. L’expulsion à été difficile et longue mais c’était trop tard et je n’ai rien connu des sensations exaltantes qu’on décrit parfois que de la peur et de la souffrance.
    Pour mon 2e accouchement ça été très vite, le travail était intense et je me suis même dit à ce moment je vais pas tenir longtemps comme ça, si ça dure trop je vais prendre la péri. Au moment où je pensais ces mots j’ai senti que « ça » poussait et la ça été incroyable. Une vraie poussée réflexe qu’on ne contrôle pas et une sensation déroutante, exaltante et inimitable du bébé qui me rejoignait tout seul, du corps qui sait faire sans besoin d’aide. .. c’est LE souvenir que je garderai de cet accouchement.
    Mais comme tu le vois tout c’est toujours déroule dans les meilleures conditions possibles, et parce que j’ai bénéficié de l’accompagnement bienveillant d’une super sage femme à chaque fois.
    Péri ou pas je crois que le plus important est ce qui nous reste après de l’accouchement et quelque soit le choix que tu fera il sera le bon!

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  22. Et je voulais ajouter que tu es vraiment très belle sur cette photo où tu arrive a la maternité.! C’est incroyable comme tu es souriante je crois qu’on m’aurait pris en photo à ce moment là on aurait eu peur!

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  23. Alors pour le Choupi, je ne me suis même pas posée la question, j’ai pris la péridurale. J’étais ouverte à 4 quand ils m’ont posé la péridurale et m’ont percé la poche des eaux. 1h30 plus tard, le Choupi était là. J’en garde un super souvenir et je pense que la péri était parfaitement dosée parce que je sentais quand même les contractions pour pousser. Pour les suites de couches, je pense que je suis pas un bon exemple mais après 3 semaines allongée, je pétais la forme dès que j’ai pu me lever. Les puéricultrices en neonat n’arrêtaient pas de dire qu’on n’aurait pas dit que je venais d’accoucher.
    Pour un 2e, je t’avoue que je pense que je réfléchirai à m’en passer et j’essayerai de faire une préparation adaptée (une préparation tout court serait bien déjà). Après si pour un 2e c’est plus rapide que pour le Choupi, pas sûr que j’ai le temps de l’avoir ! ^^

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  24. C’est difficile pour moi de tourner mon commentaire pour qu’il ne paraissent pas jugeant . Pourtant ce n’est pas le cas hein, je respecte le choix de chacun, je peux même un peu comprendre le choix de ne pas avoir de péridurale. Mais en fait pas tant que ça, il y a vraiment une part de moi qui n’arrive pas à comprendre en quoi accoucher dans la douleur permettrait d’être plus consciente de ce que l’on vit. Pour moi, cette douleur l’a n’a pas de sens et je ne comprends pas qu’on la valorise. Mais tout ça est théorique aussi vu que je n’ai eu que des césariennes. Mouais ça a l’air un peu jugeant quand même comme commentaire TT

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  25. A 37sa et enceinte de mon premier bébé… Je ne vais pas donner de conseils… Mais j’ai vraiment eu une superbe préparation à l’accouchement avec 2 sages femmes géniales !
    Je suis très sereine à l’approche de la naissance de bébé… Je ne suis pas contre la péridurale mais si tout ce passe bien pour moi j’aimerai l’éviter… Pour moi mais surtout bébé… Pour que l’accouchement soit moins long… Et que je puisse être active pour aider bébé a arriver plus facilement… J’aimerai travailler autour des positions et du bien être…
    Maintenant je suis aussi réaliste… Et je serais prête à écouter l’équipe médicale en cas de complications bien sur…
    Je découvre ton blog grâce à Picou Bulle qui nous a indiqué que tu avais accouchée du deuxième!!!!!! Félicitations à toi et beaucoup de bonheur à ta petite famille!!!! Je suis intéressée par savoir comment s’est passé ton second accouchement !!!!
    Belle journée !!!!

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