Alors que certain.e.s ne jurent que par l’écharpe de portage ou le porte-bébé, chez nous, on alterne allègrement les modes de promenades pour nos petits. Forcément, quand on se déplace dans Paris, on privilégie le portage, mais au quotidien, dans notre petite ville où on fait tout à pieds, c’est parfois bien utile d’avoir une poussette pour soulager un peu le dos.
Et ces dernières années, ce n’est pas une, pas deux, mais trois poussettes que j’ai eu l’occasion de tester au quotidien (oui, je confirme que mon décroissant de mari est au bord de l’apoplexie….).
Bref, cette fois-ci, je crois avoir trouvé la bonne (il était temps….) et je vous fais un petit retour sur ma poussette parfaite !
Ma passion pour les poussettes est venue assez tard. Pour notre aînée, nous ne nous sommes même pas posé la question, puisque nous avons eu la chance de récupérer une vieille poussette duo McLaren de seconde main, prêtée par la famille. Sur le moment, c’était parfait et elle a vaillamment fait le job pendant la première année. Mais avec le temps, elle a assez mal vieillie, notamment au niveau des poignées et, surtout, des roues, et nous avons eu besoin de la remplacer. Ben oui, parce que rouler sur trois roues au lieu de quatre, ça fatigue….!
Comme Poupette était déjà grande (elle allait sur ses deux ans) et que nous avions pour projet de voyager en train pendant tout l’été à travers l’Europe, nous avons opté pour une poussette cane légère et compacte. J’ai
très très très très très longuement hésité avec la fameuse Yoyo de Babyzen, mais avec l’idée de trouver une poussette également adaptée à un nouveau-né (Nymphette n’étais pas encore dans les parages, mais on y pensait très fort 😉 ), je trouvais que le budget total était vraiment élevé. On a donc préféré prendre la Recaro Easylife avec des adaptateurs pour y faire tenir un cosy.
Elle a été parfaite pour notre voyage en train : facilement pliable pour être rangée avec les bagages, dépliable d’une seule main et suffisamment inclinable pour que Poupette puisse y faire ses siestes en journée. On s’en est servi surtout en ville, mais même sur les quelques petits chemins de campagne qu’on a emprunté, elle a été bien robuste.
A la naissance de Nymphette, nous y avons installé les adaptateurs pour le cosy, ainsi qu’une planche pour que Poupette puisse s’y tenir lorsque la fatigue se faisait sentir, notamment en fin de journée. Là encore, cette vaillante poussette nous a bien servi pour nos premières vacances à quatre, sur l’île de Bréhat.
Par contre, au quotidien, entre la planche pour Poupette et les trottoirs pas forcément poussette friendly de ma ville, j’ai rapidement trouvé difficile de déplacer tout mon petit monde, notamment à cause du rajout du cosy qui rendait la poussette bien plus lourde. Très vite, nous avons dû retirer la planche de Poupette parce que l’ensemble devenait trop compliqué à manœuvrer.
Pour l’arrivée de Poussinet, je ne me voyais pas fonctionner comme ça pendant presque une année entière, sachant que j’allais faire seule la plupart des trajets avec nos trois enfants. Au moment de la naissance, Nymphette aurait tout juste deux ans et elle ne serait pas capable de faire le trajet jusqu’à la crèche deux fois par jour, sachant qu’il faut une bonne vingtaine de minutes à pieds pour un adulte et que l’aller est en montée pratiquement tout du long.
L’idée de la Yoyo est revenue me hanter, notamment parce qu’il est possible d’adapter des planches avec un petit siège et que je trouvais cela idéal pour Nymphette.
Mais c’était sans compter sur ma super Maman, qui a proposé de nous offrir cette poussette comme cadeau de naissance pour Poussinet. Comme elle ne fait jamais les choses à moitié, elle a comparé tous les modèles du marché et a torturé questionné pendant un bon moment une pauvre vendeuse en puériculture. Son benchmark était net : la Yoyo n’était plus au top du top pour nos besoins de poussette compacte légère en ville. Elle avait été récemment détrônée par la dernière-née de chez Bugaboo : la Ant !
Encore plus légère et compacte, munie également d’une planche avec siège, plus besoin d’un pack naissance pour l’utiliser dès le retour de la maternité ! Et avec en plus la possibilité de pouvoir garder son enfant tourné face à soi.
J’avais enfin trouvé ma poussette de compèt !!
Alors clairement, ce n’est pas du tout la même gamme de prix que la Recaro ou la MacLaren, mais on sent également vraiment la différence : la maniabilité est impressionnante, on peut slalomer sur les mini-trottoirs penchés de ma ville ou dans les magasins en toute tranquillité et avec une vitesse jusqu’alors inégalité par une jeune maman en post partum.
Et l’avantage que je trouve le plus utile en ces premiers mois, et que ne présente aucune des autres poussettes que j’ai testées, c’est qu’il suffit d’un simple réglage manuel pour pouvoir adapter le siège de la poussette à Nymphette. En un coup de main, je peux la faire passer du mode nouveau-né au mode enfant de deux ans, ce qui me permet une grande versatilité les jours les plus compliqués : il suffit de mettre Poussinet en porte-bébé et nous voilà partis avec Nymphette en poussette et Poupette sur le petit siège en face !

Bref, chaque jour je me réjouis de cette poussette qui me simplifie énormément la vie et me permet de ne pas (trop) galérer le soir, en sortie de crèche et d’école, quand mes deux petites tornades épuisées et affamées me sont restituées ! 😉
Et encore, je ne vous ai pas parlé du double panier, dont un qui reste entièrement accessible, même poussette fermée !
Oh et je précise que cet article n’est absolument pas sponsorisé : j’aurais bien aimé, mais ce n’est pas demain la veille que Bugaboo me proposera un partenariat !
Et pour vous alors, c’est quoi le meilleur modèle de poussette ? Celui qui rassemble tous vos critères sans vider votre PEL ? Et sinon, c’est quoi vos pires galères en poussette ?
La Carena que nous avons (je crois que c’est une marque nordique) ressemble beaucoup à la Recaro dont tu parles. Je suis une quiche en marques de poussettes, il y en a tellement ! On en a trois lol : la Carena légère et pliable facilement pour les voyages et pour l’été, une autre bien plus grosse et avec des pneus gonflables pour pouvoir circuler dans la neige, et une double qu’on a achetée d’occasion… Heureusement qu’il y a un garage à poussettes dans notre bâtiment :-O Perso, nos pires galères en poussette c’est quand on n’avait que la Carena et qu’on s’est rendus compte que dans la neige on n’y arriverait pas !! Sinon, j’ai le souvenir douloureux de notre première visite à Stockholm, en train. La gare est bien équipée en ascenceurs mais les ascenceurs, faut les trouver, et en changer à chaque étage… Une horreur.
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Ah les histoires de poussettes ! Je crois que c’est bien compliqué !
Pour ma grande nous avons opté pour la trio Chicco sprint. On voulait quelque chose de simple, compact et confortable à pas trop cher. Nous voulions aussi une poussette de qualité (on pensait déjà que nous aurions un 2e enfant). Cette poussette a rempli tous les critères. Elle nous a bien aidé pour ma grande et à bien servi pour ma 2e.
Aprsè ‘ ans de loyaux services, notre poussette viens de rendre l’ame, ce week-end (cet article tompe à pic !). Et là c’est un peu le drame. Nous avons trouvé en urgence une poussette d’occasion spacieuse et confortable (ma 2e n’a que 19 mois et sans pussette c’est impossible car nous aussi on fait tout à pied), mais lourde. Clairement, il va falloir que l’on fasse quelque chose sur long terme.
Je t’envie avec ta poussette de compèt !
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Aïe quand je vois les fautes de frappe : 4 ans de loyaux et bons services !
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Comme tu t’en doutes, c’est une recherche que j’ai moi-même menée dernièrement (NB – nous avons revendue depuis quelques temps déjà la poussette initiale de nos 2 premières filles). J’ai fait un gros benchmark, effectivement cette poussette a l’air top mais pour moi 2 inconvénients : 1/ le budget (nous avons choisi un mode « trio » autant dire, banco…), car si évidemment, la qualité se paie, et bien, il faut la payer, quoi^^ ; et 2/ comme nous sommes grands, comme sur la Yoyo également je trouve que l’assise poussette est très positionnée très bas, donc j’ai un peu peur pour mon dos à la longue. Suite à toutes mes multiples comparaisons, nous avons choisi un modèle adapté à nos besoins de citadins, avec une ultra-compacte de chez Joie (la Tourist), qui m’a paru le meilleur rapport qualité prix pour nos critères de choix. J’ai hâte de l’utiliser maintenant mais déjà, quelle révolution par rapport à notre ancien tank!!
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Bizarrement je m’intéresse aux poussettes en ce moment et je suis venue relire ton article que j’avais vu en diagonale.
Elle a l’air sympa cette poussette (son prix aussi)! Tu la vends bien, j’aurais pu craquer sauf que ces petites roues ne survivraient pas à nos rues pavées.
Ici nous avons une cybex acheté pas cher en vente privée mais je n’arrive pas à trouver de planche adaptée, et même si elle est sensée pouvoir s’allonger complètement pour mettre bébé, je doute que ce soit confortable 😕. Du coup elle ne peut prendre qu’un enfant à la fois.
C’est loin d’être l’idéal mais entre mon côté minimaliste et pas spécialement pro-poussette, je commence à me dire qu’on gardera le bébé en écharpe le temps que la grande devienne plus autonome sur ses pieds. On verra si ça marche…
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