Entre amis, Maman travaille, Un peu de légèreté

Rose comme la ville

IMG_20180413_163409_320.jpgIl n’y a pas longtemps, je vous racontais mes déboires lors d’une nuit en voyage professionnel. J’en ai été marquée, mais je continue malgré tout à voyager régulièrement pour mon travail. Et la semaine dernière, justement, j’étais encore en vadrouille. Cette fois-ci, c’était un véritable plaisir, autant d’un point de vue professionnel que personnel, de passer une semaine loin de mon quotidien.

Allez, je vous dis tout tout tout…. sur ma semaine à Toulouse !

Côté pro

Commençons par le commencement : il s’agissait d’un déplacement professionnel, après tout ! 😉

Bref, non seulement les manips que nous devions réaliser se sont bien passées, mais j’ai appris énormément de choses qui auraient été difficiles à maîtriser en si peu de temps, si j’avais dû suivre ce travail à distance.

Et, ce qui ne gâche rien, les collègues toulousains étaient particulièrement sympathiques et s’étaient rendus disponibles pour tout le temps de notre séjour dans leur labo.

Bref, c’était le genre de déplacement qui ne font pas regretter la fatigue des trajets et des nuits à l’hôtel (rappelez-vous, on pointe dans la catégorie spartiate, en l’occurrence ! 😉 ).

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Côté touristique

Même si les journées étaient bien remplies, le fait de loger en centre ville m’a permis de profiter de Toulouse. Enfin, de l’hyper centre au moins. J’en ai pris plein le vue, de ces magnifiques façades de briques rouges, des petites places tranquilles coincées entre deux immeubles roses ou des ruelles pavées, entre la place du Capitole et celle de la Bourse.

J’ai aussi profité des bonnes adresses des copines, entre le resto où le serveur te fait la bise comme à une vieille amie et le bar à cocktails où tu te sens comme à la maison, au coin du feu. Le dernier jour, il me restait un peu de temps pour flâner et entrer dans les innombrables petites boutiques du centre ville : c’est bien simple, la shopping addict en moi, pourtant en phase de sevrage depuis Noël, s’est réveillée en rugissant et a bien essayé de me faire tout acheter. J’ai vaillamment résisté, mais j’ai quand même craqué pour quelques merveilles à offrir à mes filles chéries et mon mari adoré : ça compte pas, on est bien d’accord ?

Bref, je n’ai eu qu’un tout petit aperçu, certes, mais j’ai adoré ! Et ça a réveillé en moi des envies de vie en province, des envies de vraies journées printanières et d’automne qui s’éternise.

Côté perso

Le premier soir, j’ai retrouvé une amie d’enfance. De celles qu’on ne voit plus que rarement, parce qu’après les études, tout le monde a tendance à s’éparpiller aux quatre coins de la France. Mais de celles avec qui la magie opère toujours : à peine installées, un Apérol Spritz à la main, les langues se délient et on rattrape le temps perdu.

On a passé la soirée à papoter, de tout et de rien, de la vie quotidienne et de sujets plus sérieux, de nos dernières vacances en amoureux et de nos prochaines vacances ensemble, avec tous les copains, l’été prochain.

Elle m’a emmené dans son QG, le bar des copains et le bon resto d’à côté, qu’elle a découvert par hasard le jour de son ouverture et dans lequel elle retourne à la première occasion. Bref, une soirée idéale entre amies.

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Et comme cette semaine a décidément été une semaine pleine de petits bonheurs, j’ai eu l’immense plaisir de rencontrer les copinautes toulousaines !

Ça a commencé en douceur avec Sarah de Boostandpepper, aussi agréable et attentive que ses textes le laissent supposer. Elle m’a emmenée dans le bar le plus cosy que je connaisse, où les meubles vintage côtoient une immense cheminée. On s’est trouvé une petite table au coin du feu, avec des fauteuils recouverts de moumoute et deux beaux cocktails, et là, comme ça, sans se connaître plus que ça, on a parlé de nous, de nos familles et de nos vies, de nos envies, sans complexe et avec une facilité déconcertante qui continue de m’étonner, même après coup. Et ça m’a fait d’autant plus plaisir que je ne m’y attendais pas du tout : Sarah fait partie, pour moi, de ces blogueuses à succès que j’envie de loin, avec respect et qui ne pointent pas dans la même catégorie que moi. Du coup, je vous laisse imaginer ma joie lorsqu’elle m’a proposé de nous retrouver autour d’un verre ! (Ouais, je sais, ça fait carrément groupie, mais je vous raconte tout tout tout, j’ai dit ! 😉 )

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J’ai aussi retrouvé les chroniqueuses toulousaines de Dans Ma Tribu, avec qui j’échange depuis plusieurs années déjà : pour certaines, c’était la première fois qu’on se voyait et pourtant, on se connaît déjà si bien.

On a passé la soirée à rire comme des ados entre deux tapas et trois mojitos, on a profité pleinement de ces (re)trouvailles autour d’un verre entre jeunes mamans épuisées en manque de sommeil. Bref, une soirée parfaite !

Côté famille

Bon, là, ça se gâte un peu. Poupette n’a pas très bien vécu mon absence. J’ai l’impression que plus elle grandit moins elle arrive à gérer ces semaines où je ne suis pas là. Est-ce que le rythme de l’école est plus éprouvant pour elle et la bouscule encore tellement qu’elle a besoin de toute la réassurance possible ? Ou est-ce qu’elle intellectualise plus mes départs et se sent abandonnée ?

J’essaie de ne pas trop culpabiliser : ce n’est pas comme ça que je vais réussir à l’aider. Mais forcément, ces questions tournent en boucle dans ma tête. Et je paie pendant quelques jours le tribut de mes soirées arrosées et des bons moments passés loin d’elle.

Alors je continue encore et toujours à la rassurer, et à lui rappeler les limites aussi. Je sais qu’il faut de la patience, qu’elle va trouver en elle les solutions pour grandir dans ce schéma familial, avec une maman active qui parfois, sûrement trop souvent, part pour son travail.


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Ce que je veux retenir, de ces quelques jours loin de ma famille, ce sont ces rencontres entre blogueuses et, plus généralement, entre jeunes mamans.

J’ai été impressionnée et vraiment agréablement surprise de me faire rattraper, au détour d’un post sur Instagram, par toutes ces toulousaines au grand coeur qui tenaient à passer un peu de temps en ma compagnie. Moi qui n’ose jamais demander de peur qu’on me trouve trop présomptueuse ou gênante, j’ai eu la joie de voir qu’à l’autre bout de la France, j’avais un petit groupe de copines prêtes à laisser enfants et mari le temps d’une soirée pour venir papoter autour d’un verre.

Tenir ce blog, c’est un effort constant. Trouver le temps d’écrire, chercher l’inspiration pour aborder des sujets vus et revus sous un angle nouveau, et surtout accepter de continuer à se dévoiler sur des thématiques intimes et des sujets où je me sens fragile.

Parfois, c’est difficile de continuer, quand la vite nous bouscule ou nous pressurise. Mais lorsque l’on a la chance de vivre de si jolies soirées, ou de si jolies journées, on mesure à sa juste valeur la récompense de tous ces efforts consentis au quotidien.

21 réflexions au sujet de “Rose comme la ville”

  1. Pas facile tous ces déplacements. Mais je sais que tu fais ce qu’il faut pour rassurer ta fille. En un an elle a eut beaucoup de changements dans sa petite vie. Elle va trouver son rythme. Chez nous de puis la naissance de ma 2e fille on vit des moments pas toujours facile avec mon ainée (et moi je ne pars pas en déplacement). C’est un moment pas facile mais ça passera.
    Trop chouette toutes ces rencontres ! Tu as bien raison d’en profiter. Ça aide à quitter son petit cocon familial de savoir que tu vas faire de si jolies rencontres.

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    1. Oui, j’essaie de faire au mieux pour elle dans le contexte particulier de mon travail. Elle va finir par trouver son rythme même si c’est peut-être un peu plus dur pour elle, d’avoir une maman qui travaille dans ces conditions.
      Et tu as raison, cette dernière année a été bien riche pour elle !

      Alors ça y est, ta fille est née ! Félicitations ! Et en effet, les premiers temps sont rudes pour toute la famille, mais je ne doute pas que vous allez trouver votre rythme, vous aussi. ❤

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  2. Moi ce n’est pas Sarah de Boots & Pepper que j’envie, c’est toi 🙂 Pour avoir la chance de partir découvrir d’autres lieux, d’autres gens, enrichissant tant niveau pro que perso. Et en ayant totale confiance en mister F. pour s’occuper de tes filles comme il faut (et surtout sans trop de contraintes pour lui !)
    Je comprends que ça te pèse de partir aussi souvent, et que voir Poupette qui a du mal à gérer ton absence te brise le cœur… le milieu doit être difficile à trouver, et surtout on n’a pas toujours le choix !

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    1. Oh ! Ça me touche beaucoup ce que tu me dis là ! Et tu as bien raison : même si mon côté angoissée ressort, quand j’arrête de me focaliser sur les petits détails un peu pénibles, j’ai beaucoup de chances de pouvoir vivre tout ça. C’est très épanouissant pour moi, et si on m’avait dit ça il y a quelques années, avant d’être maman, je n’aurais pas pensé cela possible.
      Quant à Poupette, elle va s’y faire : elle non plus n’a pas le choix !

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  3. Quel joli hommage à cette ville rose qui a pris mon coeur il y a déjà quelques années de cela :-). Et puis je suis toute émue de tes mots car j’étais moi-même très heureuse de pouvoir enfin faire ta connaissance : tu es l’une des premières blogueuses que j’ai suivi et pouvoir papoter avec tant de simplicité était un moment que je n’oublierai pas de sitôt ! Hâte de recommencer (tout comme la tournée Mojitos 😉 ). Bon en revanche, je ne peux qu’imaginer les difficultés de ta fille à accepter ces déplacements… Elle est encore si petite, et si grande à la fois. Je suis sûre qu’elle trouvera ses repères, et même si te dire au revoir pour quelques jours ne sera jamais une partie de plaisir, elle sera fière de voir combien ton métier te passionne et t’épanouit !
    Bises, et à très vite, sur Instagram, ici, ou dans la vraie vie !

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    1. Oh oui, c’était vraiment top, cette soirée ! Ça m’a fait énormément de bien ! 🙂
      Je ne sais pas si on va avoir l’occasion de remettre ça de sitôt, mais surtout n’hésite pas à me faire signe si vous passez à Paris, comme moi je n’hésiterai pas à te retrouver « à la maison » la prochaine fois que je reviendrai à Toulouse ! 😉
      Et pour Poupette, oui, c’est dur mais c’est comme pour toutes ces étapes difficiles dans leur vie de petit enfant (devenir grande soeur, entrer à l’école, etc etc), elle va finir par s’y faire. Et oui, je me console en me disant que je suis fière de l’exemple que je lui montre !
      A très vite, bises !

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    1. En effet, j’ai beaucoup apprécié cette jolie ville, surtout que j’ai bien profité de l’hyper centre.
      Et oui, tu as raison, il vaut mieux retenir les jolis souvenirs que les petits accros du retour, dans ce genre de déplacements !

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  4. Tu me donnes presque envie de voyage professionnel 😉 Mais j’avoue que laisser si longtemps ma petite famille me pince quand même le cœur surtout quand je vois que Tess a tendance a réagir beaucoup plus qu’avant au changement!
    Si un jour, l’un de tes déplacements t’amène sur Lille, sache que je serais également ravie de partager une soirée avec toi 😉
    A très vite!

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    1. Ahah ! Je te donne des envies de voyage en solo ! 😉
      Mais oui, ce n’est pas évident avec nos petits….
      En tout cas, c’est noté, je te ferai signe quand je passerai à Lille ! 🙂

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  5. Malgré la difficulté de ta poupette à accepter ton absence, je dois avouer que ta petite escapade me fait envie ! Parfois « couper » avec la vie de famille fait du bien … Et même si à mon avis tous les enfants nous font plus ou moins « payer » nos périodes d’absences; je crois qu’eux aussi en profitent en quelque sorte – c’est un moment privilégié avec l’autre parent, où il est parfois permis de faire des choses que l’on ne fait pas en temps normal -. Et comme ils sont malins et qu’à mon avis ils comprennent très bien que l’on culpabilise un peu de les laisser; ils en jouent !
    Bon et un prochain déplacement à Bordeaux c’est possible ça ?! 🙂

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    1. Oui, tu as entièrement raison : je trouve à chaque fois que c’est une chance que d’avoir une véritable coupure avec la vie de famille, bien souvent tellement prenante. J’en profite pour ne penser qu’à moi, et ça, c’est précieux ! Il faut dire que ça ne m’arrive pas vraiment le reste du temps, avec une Nymphette dans les pattes et une Poupette surexcitée à gérer ! 😉
      Et oui, c’est vrai que c’est aussi l’occasion de changer les dynamiques des relations avec le parent qui reste !
      Hihi ! Et pour Bordeaux, ce n’est pas au programme dans les mois qui viennent, mais si ça se fait, c’est noté, je te ferai signe ! 🙂

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