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Se recentrer

IMG_20171019_182148_318.jpgAujourd’hui, je voulais vous raconter notre week-end autrichien, à Nymphette et moi. Notre périple en avion, nos journées sous le soleil automnal au milieu des vignes.

Mais j’ai du mal à vous raconter toutes ces jolies choses si légères, alors que dans mon petit crâne, tout se bouscule et se percute.

Parce que ces derniers temps, j’ai du mal à y voir clair, moi.

Non pas que j’ai besoin de lunettes, non. C’est plutôt le résultat d’un trop-plein. Vous savez, cette fameuse charge mentale, si bien expliquée par Emma, et qui a récemment fait le buzz, dans les médias ?

Donc voilà, ces derniers temps, je n’y arrive plus. Trop de choses à penser, trop de choses à faire, trop de temps passé à essayer de trouver le moyen de tout caser dans des soirées décidément trop courtes. Et au final, trop peu de temps passé à penser à moi.

Et oui, moi, au milieu de tout ça, dans cette schizophrénie inhérente à la jeune maman, je m’y perds.

Je ne sais plus quel personnage jouer, entre la mère poule qui voudrait avoir le temps de voir grandir son bébé, la femme active qui souhaiterait retrouver toutes ses compétences au boulot alors que les nuits hachées sont encore trop présentes, la svelte jeune femme (dont il va falloir faire le deuil) accro au shopping, l’ancienne sportive qui aimerait retourner sur le ring, la nouvelle adepte de yoga qui ne voit pas comment continuer sur cette voie, et la musicienne frustrée de ne pas pouvoir pratiquer plus souvent.

Tout tourne et s’entrechoque, dans ma tête. Mes To Do Lists s’empilent et finissent par se perdre. Les faire-parts ne sont toujours pas envoyés. Nymphette a un mois de retard pour ses vaccins. Poupette n’a toujours pas de couette d’hiver. Il manque toujours une nappe, sur la table de la cuisine.

Et moi, j’essaie toujours désespérément de rentrer dans mon ancienne garde-robe, qui persiste à rester trop étroite, la garce.

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Il faut dire que lorsqu’on met 15 minutes à écrire une adresse parce que sa soeurette a l’étrange idée d’habiter en Chine, il y a de quoi se démotiver…!

Conséquence de tout ce temps passé à ressasser, j’enchaîne les insomnies. Il faut dire que les réveils en sursaut, lorsque je réalise que j’ai oublié de prendre rendez-vous pour vérifier la bonne position de mon stérilet et que mon cycle approche des 40 jours (true story) n’aident pas à la sérénité nocturne.

Ni les poussées dentaires de Nymphette.

Ni les cauchemars de Poupette.

Et mon moral, qui oscille doucement au gré de ma fatigue, se met à pencher dangereusement vers le bas.

Pourtant, je sais bien, ce dont j’ai besoin ! Avoir le temps de me retrouver, de penser à moi, d’écouter les signaux d’alarme que m’envoient mon corps. Il faut dire qu’il a donné, ces derniers temps, le pauvre !

Mais je n’y comprends plus rien. J’ai l’impression qu’à force de passer du temps à décoder mon bébé, à décrypter ma grande fille, à partager mon temps, mon amour et mon corps, j’ai perdu la capacité à me comprendre moi.

Est-ce que c’est le lot de toutes les mères ? Est-ce qu’à force de partager son corps à porter et nourrir notre petit bébé, après s’être mise à vivre au rythme de notre nourrisson, au dépens de nos besoins physiologiques les plus primaires (qui, parmi les mamans de bébé de moins de 6 mois, a réussi à boire un thé à la bonne température ? A aller au toilettes juste au moment où  l’envie arrive, et pas deux heures après, au moment où la vessie commence à être douloureuse d’être si contractée (#périnéepower) ? A manger à des horaires décents ? A dormir (DOR-MIR, bordel !) son content de sommeil ?), est-ce qu’à force de tant d’abnégation, on finit par s’oublier soi-même ? Tout simplement parce qu’on n’a pas le choix ?

Et comment on se réapprend ?

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Le parfait combo gagnant : biberon à moitié bu à aller laver, babyphone dans la poche et lunettes de soleil de bébé à la place des dernières Rayban achetées avec amour du temps où on en avait pour soi, du temps !

38 réflexions au sujet de “Se recentrer”

  1. Plein de courage ❤ C'est rigolo (ou pas) parce que je viens de finir d'écrire un article de blog justement qui parle de cet équilibre que nous venons juste de retrouver alors qu'en janvier j'étais un peu près dans le même état d'esprit que toi… Alors courage ! Je sais à quel point c'est difficile de tout faire en même temps : être une maman, une super pro, une bonne amoureuse… On essaie de se dire qu'il faudrait en faire moins mais finalement tout nous tient à cœur alors on ne lâche rien. Je te (vous) souhaite de retrouver vite un équilibre qui vous convienne et du temps pour toi aussi, sans culpabilité. Plein de câlins ❤

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    1. Merci beaucoup pour tes mots réconfortants qui me rappellent qu’on en passe tous (ou plutôt toutes ?) par là, mais que ça finit par passer….
      Ça me fait plaisir de savoir que, de votre côté, vous l’avez retrouvé, ce bel équilibre tant cherché ! Profitez bien ! ❤

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  2. Je te comprends, même si c’est vrai que je ne suis encore qu’à un enfant.
    Je pense qu’on réapprend avec le temps et avec beaucoup de lâcher prise.
    On réapprend en chantant sous la douche en ignorant le tas de linge qui déborde du panier.
    On réapprend en dansant sous la pluie et en chaussant en riant une paire de bottes pour sauter dans les flaques.
    On réapprend en faisant confiance, en se disant qu’on est une assez bonne maman et que, être bien, ça passe aussi par des moments pour soi.
    On réapprend en faisant confiance aux autres pour reprendre un peu de notre fardeau.
    On réapprend en étant bienveillante avec soi…
    Et on réapprend en partageant alors merci merci pour tous ces partages.
    Des bisous

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  3. Oh mais comme je comprends c’est tellement dur d’être sous tous les fronts!
    Et encore moi je n’ai pas le travail! Pourtant tout passe avant moi. Alors je suis obligée de croiser tous les jours mon reflet ingrat cerné(pas de nuit complète depuis 5 mois) pas maquillé (jamais le temps), pas coiffé (rarement le temps) et mal habillé (merci les kilos et le ventre flasque après grossesse ainsi que le porte monnaie vide).
    Je voulais faire une activité pour moi mais personne pour me garder les enfants aux horaires voulus.
    Quand je fais ma valise je la fais en 3 minutes après avoir préparé les affaires des enfants. Résultat je me suis quand même partie en week-end avec un seul t-shirt et une robe… Et des baskets…
    Avant j’adorais le shopping, j’allais au théâtre, fesais de la guitare ou de l’alto mais où est passée cette vie d’avant?
    Mais j’ai une bonne nouvelle..ça ne dure qu’un temps . Mes aînées me l’ont confirmé, la petite enfance c’est duuuur…. Après les enfants grandissent, deviennent plus autonomes et raisonnables et on reprend du temps pour soi. Ma cousine s’est mise au violoncelle, ma soeur au yoga. Elles ont à nouveau le temps de penser à elles.
    Quelqu’un me confiait récemment quelle avait pleuré tous les jours des 6 premiers mois de son 2e tellement c’était difficile de tout faire, de penser à tout, tellement les tous petits sont prenants, accaparants.
    C’est dur mais je suis sûre qu’un jour on repensera avec nostalgie à cette période et qu’on pourra dire « wahou j’ai géré quand même j’étais une super mom! »
    Plein de gros bisous

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    1. Oh que ça me rassure de lire les exemples que tu donnes : merci Mathou !
      Bon, par contre, je vois que toi aussi, tu es en plein dedans…. 😦 Mais tu as raison, c’est aussi toutes ces difficultés, surmontées une à une qui font de nous des super moms ❤

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  4. Ce n’est pas facile tous ces changements. Ce que tu décris je l’ai vécu à la naissance de ma fille. Se sentir dépasser par tout ce qui arrive sans pour autant avoir de contrôle sur quoique ce soit. Mais ce rythme va s’apaiser avec le temps, C’est ce que J’ai retenu. Il faut juste du temps et puis du lâcher prise. Et vous le trouverez ce rythme à quatre qui vous laissera du temps pour chacun. C’est pas facile en attendant je sais. Bon courage.

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    1. Oui, tu as raison, je suis moi aussi passée par là une première fois, et j’ai survécu ! Mais là, je me demande où je vais trouver le courage de revivre une période aussi rude…. J’espère au moins que cette fois-ci je ne finirai pas en dpp !

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  5. Je ne peux pas t’aider autrement qu’en te disant qu’aussi détachée et cool que je me sentes aujourd’hui, où je retrouve du temps pour moi, je me suis aussi sentie dans la situation que tu décris, il y a maintenant 2 ans…C’est une période éreintante, c’est sûr, il faut courir partout, tout faire, penser à tout, pour soi, pour les autres. Je ne peux que te rassurer en te disant que c’est dur, mais que ça passe, et que petit à petit tu vas reprendre le fil, le rythme va se ralentir, tu vas comme tu dis te « recentrer » et ça ira de mieux en mieux. Je t’envoie donc un shoot d’optimisme et de courage!

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    1. Merci, je prends ! Le shoot d’optimisme et de courage, mais aussi le reste, et notamment la sérénité que tu as trouvé à présent et qui ressemble, vu de loin, à un bel idéal que j’aimerais atteindre quand ma Nymphette aura l’âge de ta Bouclette !

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  6. Mais en fait quand on voit tout ce que l’on doit mener de front, comment peut il en être autrement?
    Tu viens de donner la vie une seconde fois il y a seulement quelques mois (je dirais même semaine en fait!) La société veut que l’on soit de nouveau au top dès la fin du congé maternité mais ce n’est absolument pas possible!
    J’espère vraiment que les choses changerons à l’avenir (j’ai le droit d’être optimiste hein 😉 ) et qu’il sera plus facile de concilier vie familiale et vie professionnelle. Il est normal que le temps d’adaptation à tout ça n’est pas quelques semaines mais plutôt quelque mois.
    En tout cas, je te souhaite bon courage, je sais à quel point cette période peut vraiment être difficile au risque de se perdre. J’espère que tu trouveras le relais nécessaire autour de toi et arrivera à te ménager quelques instant pour toi pour retrouver un minimum d’équilibre. Et j’espère que tout cela sera bientôt derrière toi.
    Je pense à toi, courage!

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    1. Oui, tu as parfaitement raison : je suis persuadée que la pression sociale ne m’aide pas du tout, en ce moment, à me laisser le temps d’être encore fatiguée, perturbée et perdue par ce nouveau rythme mouvant à retrouver sans cesse.
      Pas facile d’apprendre à se laisser du temps dans cette société qui va à 100 à l’heure et qui prône la rapidité et la normalité comme des objectifs absolus….

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  7. Je me retrouve dans ton post avec un bébé de 3 mois et demi et un petit garçon qui vient de fêter ses 2 ans. C’est la course, en plus je viens tout juste de reprendre le travail, on est tous les 4 malades et on enchaîne les nuits blanches. Mon moral oscille, dès fois je suis optimiste je sais que l’on est en plein dans la vague et que ça va passer mais souvent j’ai le cafard, énervée de voir mes kilos en trop et se ventre tout mou qui ne disparaît pas, envie de se retrouvée… et puis je suis aussi du genre à me rajouter une charge mentale et à penser à 10 000 choses à la fois. Mon mari comprend mieux pourquoi mon aîné a toujours du mal à trouver le sommeil, il cogite trop comme moi. Mais je pense tout comme toi, c’est fou quand même comment on apprend à se dépasser, se surpasser et parfois s’oublier soi-même avec la maternité. Je crois qu’il est nécessaire quand même d’écouter les signaux d’alarmes et de s’accorder des petits bonheurs tout simples si on le peut, si on a quelqu’un pour prendre le relai à un moment, je sais que ce n’est pas facile ou bien lâcher prise sur certaines choses moins importantes. Je t’envoie pleins de courage et d’ondes positives pour surmonter cette période et j’espère que tu retrouveras rapidement ton équilibre. Dis-toi que tu as passé le plus dur, que les prochains mois ça va aller de mieux en mieux.

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    1. Oh la la, en effet, nos situations me paraissent vraiment similaires ! Surtout avec cette propension à penser à 10 000 choses à la fois, à trop cogiter et donc à en perdre un sommeil rendu d’autant plus précieux par les multiples réveils nocturnes des enfants….!
      Bref, je vois que tu vis vraiment la même chose, alors je t’envoie moi aussi énormément de courage, en espérant que ça ne dure pas trop, tout ça ! ❤

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  8. Courage Louna, promis ça finit par passer. Que les débuts sont durs ! Je craque aussi régulièrement, surtout le soir, et je n’ai pas encore repris le travail ! Petit à petit les choses vont rentrer dans l’ordre, Poupette va arrêter ses colères, se familiariser avec l’école et Nymphette va grandir. Vous allez trouver votre rythme, votre équilibre et vous serez une famille fantastique. En attendant, prends soin de toi ! Un petit thé pendant que papa donne le bain ?!

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    1. Oh merci ma Camomille ! Ça me rassure que, même toi, la super maman de trois enfants, qui en plus les as enchaîné, tu trouves ces débuts difficiles. Parce que, je t’assure que vu de là où je suis, tu me parais vraiment formidable ! Alors de savoir que toi aussi tu as tes failles, au-delà d’en être bien sûr désolée pour toi, ça me rassure un tout petit peu. ❤

      Quant au petit thé tranquille, oui, tu as raison, il faut que je profite de ces mini-pauses plus souvent !

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  9. Coucou,

    Je compatis à ce que tu vis en ce moment et pour la simple raison que je vis la même chose. Ici bébé a 5 semaines, et j’ai oublié ce que c’était qu’avoir du temps; pas forcément pour soi mais juste pour faire tourner une machine, aller chercher le courrier…Le thé chaud … pas bu depuis 5 semaines (en même temps je n’ai pas eu le temps de faire chauffer de l’eau). Lundi la douche a été prise à 19 h (record à battre). Je pense malheureusement qu’il faut se résigner à ne pas pouvoir tout faire, a prioriser et à etre un peu égoïste parfois (pour ne pas craquer) et tant pas si la table n’a pas encore de nappe, elle attendra !!!

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    1. Oh oui, je vois qu’on est à peu près dans le même état…. Bon sauf qu’avec un tout-petit de 5 semaines, ça me paraît bien plus compréhensible : tu verras, tu retrouveras déjà une certaine liberté dans les semaines qui viennent, ça devrait rapidement être plus facile au quotidien avec ton petit (ou ta petite ?).
      Bref, courage à toi aussi ! ❤

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  10. ça ne va pas rendre les choses plus faciles pour toi, mais si ça peut te rassurer un peu : je suis dans le même cas que toi !! Et encore, j’ai un boulot moins prenant que le tiens, et moins d’activités sportives et musicales (pas du tout même lol !). Paradoxalement, c’est de reprendre le boulot qui m’a aider à aller un peu mieux : enfin j’avais du temps pour moi ! Bon, pour mon employeur surtout m’enfin, j’avais pas constamment un môme à m’occuper. Tout ça va bien finir par se tasser, mais en attendant c’est dur, et surtout il ne faut pas se perdre en route, et y perdre son couple. Je t’envoie plein de pensées positives : on est des warrior !

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    1. Oh oui, tu as raison : on est des warriors ! Mais pourquoi sommes-nous les seules à s’en rendre compte ?! 😉
      Et sinon, tu as raison, ça ne rend pas les choses plus faciles de savoir que c’est dur aussi chez les autres, mais ça rassure quand même un peu. Après, j’imagine que l’équation est encore différente pour toi et tes petits si rapprochés en âge : je continue à être extrêmement admirative des mamans qui ont enchaîné !
      Quant au boulot salvateur, je comprends aussi ! 🙂

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  11. Oh Luna, je compatis et j’espère que les choses vont s’arranger. C’est vrai qu’entre la reprise du travail, un nouvel équilibre à trouver à 4, et le besoin de retrouver ton corps, ta garde robe , les choses ont du se bousculer pour toi depuis la rentrée !
    Je n’ai qu’un enfant mais depuis quelques semaines j’ai énormément de travail au bureau, l’impression de manquer de temps pour tout et des insomnies à répétition qui me fatiguent énormément. Mister M. s’en est rendu compte je crois parce que le weekend dernier il a pris le relais pour me laisser le temps de faire du shopping, prendre le temps de me faire un gommage, un masque et même, luxe suprême un soin pour mes cheveux ! J’espère que tu vas arriver toi aussi a prendre un peu de temps pour souffler, quitte à faire l’impasse sur les tâches ménagères (si tu voyais ma pile de linge à plier 😉 ) Courage !

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    1. Oh, tu me fais rêver avec ton programme coocooning + shopping ! 😉
      Et je vois qu’on partage toutes les deux cette tendance à l’insomnie : c’est presque ce que je trouve le plus difficile à vivre. Alors que notre corps a d’autant plus besoin d’énergie, ne pas réussir à se reposer quand on le peut, ça devient de la torture….! Quant aux tâches ménagères, ça fait un bout de temps que j’ai lâché l’affaire !

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  12. Toutes ces choses que tu évoques sont le régime de bien beaucoup de mamans… J’en fait partie même si ça se calme… Mais j’en ai qu’une… Qu’est ce que ça sera quand il y en aura 2? Pas bien mieux que chez toi, voire même pire!!
    On ne peut avoir qu’un espoir, c’est que ça finit par s’atténuer, passer et plusieurs commentaires sont rassurants et vont dans ce sens!
    Plein de courage, c’est une sale période! Pense aux essentiels et un peu à toi quand même, tu vas finir par retrouver ton chemin 🙂

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    1. Oui, tu as bien raison : c’est le régime de bien des mamans, voire de toutes ! Après, je pense que certaines sont mieux équipées que d’autres pour vivre ces périodes difficiles : meilleure résistance à la fatigue, moins tendance à angoisser, moins insomniaque, etc…. Je crois que ces périodes difficiles avec des tout-petits font particulièrement ressortir mes faiblesses, et que ça m’ handicape grandement.
      Mais tu as raison : il faut penser aux essentiels !

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  13. Plein de courage ma belle… on se retrouve, on se réapprend petit à petit. Cela peut prendre du temps mais on y vient ! Je t’envoie plein de réconfort car cette période n’est pas si loin chez moi, et je sais combien cela peut être dur…

    Virginie

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  14. Je comprends ce que tu ressens, ce sentiment d’égarement momentané. C’est déjà bien d’en avoir conscience! Moi, je me rends compte que j’ai la tête dans le guidon en permanence, j’essaie de ne pas trop me poser de questions, sinon, je vais prendre peur!

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    1. Oui, je comprends ! A la lecture de ton article sur la maladie de Pinces d’Or, je me suis dit que tu avais dû bien en baver ces derniers mois, et que ça devait vraiment être une période compliquée, pour toute la famille, mais surtout pour toi qui dois porter tout ce petit mon à bout de bras.
      Bref, chapeau bas ! En espérant que vous sortiez doucement la tête de l’eau (et que le rattrapage shopping parisien te permette de repartir jusqu’à Noël avec les compteurs chargés à bloc ! 😉 )

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  15. Je ne t’apprendrai rien en te disant que ton article me parle beaucoup.
    Pas de solution miracle, mais je crois que toutes les mamans passent par cette phase là. il faut s’accrocher à l’idée que cela va s’arranger, essayer de ne pas culpabiliser de ce qu’on ne fait pas pendant ce temps (l’autre jour j’ai réalisé que je n’avais pas lavé ma salle de bain depuis plus de 3 semaines…. la honte ! MAIS j’ai réussi à faire des purées maisons aux enfants à la place des petits pots un jour sur deux…. petite victoire à savourer !)

    Et puis… parler de tout ce que tu gères et de ce qui ne se voit pas. Déléguer, demander de l’aide à ton mari, car si on attend qu’ils se rendent compte que la balance est déséquilibrée… cela peut durer longtemps…
    A la rentrée j’ai juste dit à Papa-pas-BCBG que je ne m’occupais pas des inscriptions de mon fils au centre aéré. Après deux mercredi surfacturés à 10€ (car il n’était pas inscrit) c’est bon, c’est calé, c’est lui qui s’en occupe, anticipe, gère…. Ouf !! Un truc en moins à penser !

    Bref bon courage 🙂

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    1. Oui, je sais bien que toi aussi tu connais ça ! Et que, comme tu le dis, c’est le lot de la plupart des mamans. Après, comme je le disais en réponse à Madame Bobette, je pense aussi sincèrement qu’on n’est pas toutes égales, dans ces moments-là. Et moi, je pense être justement plutôt mauvaise élève. Si ça se soldait uniquement par une mauvaise note, ça serait pas bien grave, mais là, je vois le spectre de la ddp pointer le bout de son nez, donc c’est tout de suite vachement moins glop.
      Mais de ce que tu me dis, je retiens deux choses : 1) savoir savourer ses petites victoires et prendre le temps de s’en féliciter ; et 2) apprendre à réellement déléguer à Mister F. J’ai l’impression que, sur ce 2ème point, le fait que nos disponibilités soient similaires (jobs à responsabilité équivalentes, même temps de trajet, même proximité géographique par rapport à l’école et la crèche, etc) ne nous encourage pas à formaliser qui fait quoi. C’est un peu toujours au cas par cas. Et bien malgré la souplesse de ce fonctionnement, ça n’aide pas à se décharger réellement de le responsabilité pendant un temps donné !

      PS : côté tâches ménagères, j’ai littéralement jeter l’éponge il y a déjà bien longtemps….! 😉

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  16. Moi je crois que je suis bien trop égoïste pour me « perdre ». Je sais depuis longtemps être à mon écoute – sûrement parfois un peu trop. Je bois mon café chaud. En lisant une histoire à Number 1 mais je bois mon café chaud. Je fais pipi tranquille. Parfois en laissant pleurer number 2 mais tant pis. Idem pour la douche. Je prends ce temps pour moi et tant pis si Number 1 m’entend lui dire que « non pas maintenant, je prends mon petit déjeuner ». Tant pis si Number 2 pleuré 5min pendant que je fais pipi ou que je prends ma douche. Est ce si grave ? Je ne crois pas. Et pourtant, ça fait du bien ! Pouvoir faire juste ces trois choses : c’est de la survie. Ça permet de tenir la tête hors de l’eau.
    Alors que faire quand tout s’enchaîne trop vite ? Les listes c’est super. Utilise les pour décharger justement ta charge mentale : on se réparti les choses et surtout, quand c’est réparti, on ne PENSE PLUS à ce que l’autre s’est engagé à faire – ce n’est plus notre problème. Ici par exemple c’est mon mec qui gère la cantoche et moi qui règle la crèche. Il faut juste être au clair et accepter que l’autre puisse se viander – mais encore une fois, est ce que c’est grave ? Le plus dur étant vraiment, je crois, de ne plus y penser une fois qu’on s’est réparti le boulot.
    Bon par contre… pour le sommeil, je sais toujours pas quoi faire 😂

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    1. Oh la la, mais comment tu fais ?! Moi je n’y arrive pas du tout ! Je te jure, c’est vraiment physique : je ne supporte pas d’entendre Nymphette pleurer, ou Poupette geindre, et je réagis donc au quart de tour. J’ai vraiment des gènes de maman louve, parce que c’est plus fort que moi. Et donc, forcément, comme tu dis, côté survie, je suis pas très douée !

      Et pour ce qui est de décharger la charge mentale, ce que tu dis me tourne dans la tête depuis que j’ai lu ton commentaire : je crois que tu viens de me faire réaliser que, même si j’ai l’impression de déléguer, je ne le fais pas réellement. Je continue à me soucier de comment ça s’est passé le matin, quand c’est Mister F. qui a emmené Poupette à l’école, de ce qu’il a dit aux puéricultrices de la crèche concernant le week-end de Nymphette, etc etc…. Je pense que, sur ce point-là, j’ai de vrais progrès à faire ! Merci de m’avoir fait réaliser ça !

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      1. Je prends sur moi parce que j’ai fait les deux : me retrouver en pyjama et avec le café froid à 17h, ça me fait plus mal et plus pleurer que de laisser number 2 pleurer 5min parce qu’il a fini sa sieste plus tôt que prévu… mais on est d’accord, les pleurs, les chouinements, c’est dur de ne pas y répondre tout de suite.
        Et pour ce qui est de déléguer et de la charge mentale, c’est tout à fait ça : personne ne nous a appris à déléguer vraiment : on délègue et derrière on vérifie… bénéfice : zéro. Et en plus les papas sentent qu’on ne leur fait pas confiance. Non ce n’est pas facile, oui on s’engueule encore souvent, mais au final tout le monde y trouve son compte ! Aujourd’hui on a du mal à se débarrasser de l’image de la Wonder maman qui assure sur tous les fronts… et pourtant, comme ça nous pèse !
        Bref je pourrais en parler mille ans… j’ai un article en brouillon la dessus, il faut que je me décide à le sortir, mais pour l’instant je n’ose pas encore trop…

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