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Une rude semaine

img_20161116_161851.jpgLa semaine dernière, à cause d’une contrainte professionnelle, j’ai dû modifier mes heures de boulot et mes trajets. En gros, alors que d’habitude je suis libre de mes horaires et que j’ai 5 minutes à pied pour me rendre au boulot, là j’étais bien plus contrainte en termes d’horaire, et condamnée aux deux heures moyennes de transports en commun, que connaissent la plupart des franciliens.

Et les répercussions sur notre organisation familiale, sur mon état de forme et sur le comportement de Poupette ont été bien plus grandes que je ne le pensais.

Bref, pas mécontente qu’elle soit terminée, cette fameuse semaine !


Côté maison, j’avoue que je fais partie des grandes chanceuses dont le compagnon peut être disponible soir et matin, en semaine et le week-end, et dont les responsabilités professionnelles sont tout à fait équivalentes aux miennes. Ce qui fait qu’en temps normal, la répartition des tâches se fait naturellement, au cas par cas, sans que l’un ait l’impression d’en faire plus que l’autre dans tel ou tel domaine.

Bien sûr, nous avons nos domaines de prédilection (Je me souviendrai toujours de ce gros moment de solitude, ce fameux jour où notre femme de ménage nouvellement embauchée m’a téléphoné pour me demander où on rangeait les sacs aspirateur. Gros blanc au bout de la ligne…. « On a ça, nous ? Bon, ben je vais vous donner le numéro de mon mari, hein….! »), mais au final, on s’en sort de manière plutôt équilibrée.

C’est d’autant plus important qu’avec notre Poupette en crèche parentale, nous devons nous investir régulièrement pendant la semaine : passer du temps à la crèche, laver le linge, etc…

Et la semaine dernière, avec mes horaires modifiés et mes trajets à rallonge, autant dire que je n’ai eu le temps de RIEN faire. Ni les courses (et pourtant, notre frigo avait été dévalisé par la famille venue en visite pendant le week-end précédent), ni les temps de présence à la crèche, ni les repas, ni même aller récupérer notre fille le soir.
Et lorsque je rentrais, épuisée par mon trajet debout dans le métro, je retrouvais un Mister F. et une Poupette complètement épuisés…


De mon côté, j’avais oublié le luxe de pouvoir éviter le métro aux heures de pointe. J’ai réappris à survivre en milieu hostile, à éviter de rester dans l’entrée pour privilégier le calme relatif des couloirs. J’ai redécouvert les incivilités et les bousculades, mais aussi les gestes généreux et les sourires aux inconnus.

J’arrivais à bon port encore stressée de ces heures passées sous terre, avec cette impression que les parisiens marchent tellement vite et d’un pas si décidé, sur ces trottoirs minuscules. J’avoue, ça fait provincial, comme propos, mais c’est réellement l’impression que j’ai eue sur le moment ! Et pourtant, j’habite une ville civilisée de la petite couronne (il y a le métro, quoi ! 😉 ).

Et rebelote le soir en sens inverse, avec cette impression d’être bercée, sonnée par l’enchaînement des stations. Mes yeux se fermaient tous seuls sur mon bouquin (par ailleurs passionnant : il va vraiment falloir que je prenne le temps de vous parler de lecture, un de ces jours !).

Et ensuite, après les retrouvailles plus ou moins chaotiques, le repas vite avalé et le câlin du soir, là encore plus ou moins réussi, il fallait encore me remettre à travailler, à consulter mes mails pros pour répondre aux demandes urgentes, avant de m’écrouler comme une masse jusqu’au lendemain matin.


Voilà, pour Mister F. comme pour moi, c’était une semaine éprouvante.

Mais pour notre petite Poupette ? Pour elle, c’était vraiment difficile. Alors qu’elle avait toujours bien vécu nos absences professionnelles diverses et plus ou moins longues, elle a été extrêmement perturbée par ce changement de rythme.

Le matin, soit je devais filer juste avant son réveil, soit j’avais juste le temps de lui faire un petit câlin et de lui réchauffer son biberon avant de devoir partir en trombe.

En fin de journée, alors que je vais habituellement toujours la chercher à la crèche, son papa était accueilli par des larmes et des pleurs inconsolables : « Nooooooon, pas papa, je veux ma mamaaaaaan ! ». Toujours appréciable après une journée de boulot et avant même d’entamer un soirée un brin sportive, en partie tout seul…

Et le soir, lorsque je rentrais enfin, c’était pour la découvrir en pleine crise avec son papa, ou alors prostrée dans son lit, tétine au bec. En général, j’avais le bonheur de la voir s’éclairer à ma vue, avec au deuxième plan un Mister F. un peu désabusé…
Et là, commençait la série des questions : « Mais maman, pourquoi tu travailles ? Et tu vas repartir, ce soir ? Et demain, tu vas encore au travail ? Je peux venir avec toi ? Mais j’aime pas quand tu travailles, moi… »
Que lui répondre ? Moi non plus, je n’aimais pas cette situation, moi aussi je préférerais passer mes journées à ses côtés.

Bref, je faisais mon maximum pour m’occuper d’elle, pendant ce peu de temps précieux que nous avions entre mon retour et son coucher. Mais ce n’était clairement pas suffisant.

Elle a passé toute la semaine à retarder le moment du coucher, sans doute pour profiter un peu plus de notre présence. Quoi de plus naturel ? Certes, mais quoi de plus épuisant pour Mister F. et moi, dans cette bien rude semaine ?

Et maintenant encore, alors que nous avons retrouvé notre confortable train-train quotidien, que nous avons passé un week-end juste tous les trois, concentrés sur ses besoins et ses envies, le moment des couchers continue à être problématique. Elle réclame des câlins, une dernière chanson, des bisous, ne veut pas lâcher ma main, etc…

Je comprends tout à fait son attitude, d’autant plus que je pense qu’elle n’est pas étrangère avec la récente grande nouvelle. J’essaie de la rassurer au maximum, de passer du temps avec elle, juste avec elle, à jouer, lire ou dessiner, j’essaie de profiter de sa présence. Et tant pis si, cette semaine encore, nous nous nourrissons surtout de pâtes et de riz. Et tant pis si, cette semaine encore, ce sera plutôt un bain tous les trois jours que tous les soirs.

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Mais j’espère sincèrement qu’elle va vite être rassurée et retrouver son sommeil serein. Parce qu’en attendant, Mister F. et moi, on accuse un peu le coup, de cette bien rude semaine.

42 réflexions au sujet de “Une rude semaine”

    1. Oui, c’est clair qu’ils vivent ça de plein fouet, et à leur échelle, une semaine leur paraît une éternité. D’autant plus que nous, en tant qu’adultes, on sait que c’est temporaire, mais pour eux, difficile de faire la part des choses !
      Quant à ma fameuse ville de banlieue civilisée avec métro, je peux te dire que nous sommes toi et moi à peu près à l’opposé : c’est bien dommage, d’ailleurs !

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  1. Bon courage, il y a des périodes plus ou moins rudes avec les petits… Quand on a le nez dedans, c’est dur et ça parait interminable, puis ça passe et bizarrement, dans nos souvenirs ça ne parait plus si terrible 😉 !
    Ici le bain c’est souvent tous les 3 jours aussi et honnêtement ça ne me gêne pas plus que ca, mes enfants sont propres (débarbouillage les jours sans bains hein) et ça allège les soirées qui passent très vite !

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    1. Je vois qu’on est clairement dans la même optique !! 😉
      C’est plutôt pour les repas que ça m’embête, mais bon, entre faire les courses + cuisiner, et passer du temps avec elle pour alléger les couchers, on a paré au plus pressé !
      Et oui, tu as raison, avec le recul, ça nous paraît dérisoire, mais le nez dedans, c’est une autre histoire !

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  2. Oui c’est vrai que les changement ça perturbe… Alors quand il va y avoir le GRAND chamboulement… Tadaaam! Moi qui ai assez mal vécu la naissance de ma soeur (au début, hein… Maintenant ça va!^^) j’avoue que je flippe pas mal. Bon après on a pas le même âge j’avais 4 ans et demi quand ma soeur est née (et je voulais un frère! Finalement je suis pas déçue^^)

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  3. Comme tu le sais j’ai une grande expérience des soirées en solitaires alors forcément notre fils y est aussi habitué. Mais il y a une chose que nous faisons et que je peux peut-être te donner comme idée pour la prochaine fois : lorsque Ulrich rentre tard, après 20h (Pierre se couche à 20h30), il me laisse le coucher sans l’avoir vu et attend sagement dans sa voiture que je lui donne mon GO… Ca peut paraître bizarre puisque forcément il a très envie de voir son fils (et vice versa) mais s’il apparait à une demie-heure du coucher nous avons constaté que c’est toujours la catastrophe, trop d’excitation et de fatigue mélangées, un coucher qui s’éternise et tourne à la catastrophe… C’est juste une petite idée comme ça pour la prochaine fois. Sinon j’imagine que tu as déjà pensé à réduire la sieste de l’après-midi ? A cet âge parfois ils commencent à en avoir moins besoin… Plein de bises et bon courage en tout cas !

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    1. Oh non, ça ne me paraît pas bizarre du tout, je comprends bien l’intérêt ! Et d’ailleurs, cette semaine, une fois où je suis effectivement rentrée un peu plus tard, et que l’étape délicate du coucher était déjà en cours, nous avons également préféré laisser Mister F. continuer de gérer jusqu’au bout, afin de ne pas perturber Poupette davantage.

      Là, je crois que c’était la récurrence du manque de temps avec moi qui rendait la situation encore plus compliquée que d’habitude : lorsque c’est ponctuel, ça va, mais au bout de 2 ou 3 jours, elle a commencé à avoir du mal.

      Quant aux siestes de l’après-midi, en effet, je n’en ai pas parlé ici, mais c’était l’autre gros point délicat de la semaine. Elle a systématiquement refusé de faire des siestes après le repas de midi à la crèche, ce qui fait qu’elle alternait les soirs de grande fatigue avec les soirs de surexcitation, les fois où elle avait fini par s’effondrer à la crèche de 16h à 18h. Encore un point sur lequel il faut que nous mettions l’accent cette semaine pour qu’elle retrouve un rythme plus adapté….

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  4. Les enfants que je gardais en sortie d’école il y a deux ans prenaient un bain/une douche un jour sur deux, et juste une petite toilette l’autre jour sur deux, et je me suis rendu compte que c’était parfait – ça fait gagner du temps, ça économise l’eau, ça agresse moins la peau, et comme ce ne sont que des enfants qui régurgitent des arc-en-ciels et remplissent leurs couches de paillettes… euh, je veux dire des enfants qui ne transpirent pas autant que nous, s’il y a pas eu d’accident/de canicule/de sport effréné, ils n’ont de toute façon pas besoin de plus que la toilette de chat ce jour sur deux. Bref, en brave nullipare que je suis, je te soutiens !
    Sinon, je suis impressionnée par les questions de Poupette et je me demande aussi comment on peut/doit leur répondre dans ces cas-là.
    Je vous souhaite un rapide retour au rythme de croisière côté dodo, votre petite famille a besoin de forces pour tous les grands projets !

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    1. Ahahahah ! Régurgitent des arc-en-ciels et remplissent leurs couches de paillettes ! J’adore l’image ! 😀

      Oui, cette histoire de bain de tous les jours, qui peut vite dégénérer et créer de la frustration des deux côtés, ça fait longtemps que nous avons décidé que c’était notre jocker : c’est la première chose qu’on fait sauter dès que le timing devient un peu stressant.

      Quant aux questions de Poupette, j’avoue qu’elle me bluffe vraiment en ce moment : sa capacité à exprimer ses angoisses et ses appréhensions est bien plus grande que je ne le pensais. En l’occurrence, j’essaie de lui répondre en reprenant ses propres mots, en répétant ses phrases pour bien lui montrer que j’ai compris, et j’insiste sur le fait que moi aussi, je préfère rester avec elle, que moi aussi je voudrais avoir plus de temps, pour finir par lui expliquer que, malheureusement, je n’ai pas le choix. Je sais que c’est également le discours que leur tiennent les éducatrices, à la crèche, lorsque les enfants pleurent ou se plaignent de ne pas voir leurs parents, et ça me rassure.
      Après, je pense qu’elle entre dans une étape où elle se met à comprendre de mieux en mieux, et peut-être que nous devrions nous adapter, et la préparer plus en amont lorsque l’on sait que la période va être un peu perturbée ? Pour l’instant, Mister F. et moi préférons lui présenter son programme au jour le jour, parce qu’on ne sait pas encore bien quelle est sa notion du temps, mais peut-être qu’elle est prête à gérer un peu le futur proche ? A voir….

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  5. C’est marrant parce que j’allais dire la même chose que Ars Maëlle. La petite que je gardais ne prenais pas sa douche tous les soirs. Et je vois souvent les parents de deux enfants faire l’impasse un soir sur deux sur le bain. Ce que je peux comprendre. Et puis ce n’est pas bon de se laver autant que nous le faisons.
    Sinon, je compatis moi aussi j’évite la cohue des transports en temps normal et quand ce n’est pas le cas j’ai l’impression de vivre un enfer. On s’habitue facilement à son petit confort quotidien. J’espère que tu pourras profiter des fêtes qui approchent pour te reposer et prendre soin de vous tous.

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    1. Moi je n ai pas réagi sur ce point de peur de passer pour la grosse cracra du coin mais Pierre ne prend un bain en hiver qu un soir sur deux voire trois… Le reste du temps c est toilette de chat : une bassine d eau chaude, du savon et un gant. Et je vous promets qu il ne sent pas mauvais !! 🙂

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      1. Hihi ! Comme je le disais plus haut, nous aussi, c’est notre jocker, le bain du soir : si elle est en forme et qu’on n’est pas stressé par le timing, on en profite. Mais sinon, pas de scrupules pour se limiter à la toilette de petit chat ! 😉

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    2. Oui, comme on s’habitue vite à ne plus prendre les transports lorsqu’ils sont bondés !

      Sinon, pour les fêtes, je ne suis pas sûre que ce soit si reposant : trois maisons différentes en 10 jours, je sais que ça va être difficile pour le sommeil de Poupette, et ne parlons pas des 12h de TGV….!

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  6. Ma pauvre Louna !!! Ta semaine a vraiment été difficile. J’espère que les suivantes et les fêtes de Noël qui approche vont te permettre de souffler un peu.
    Nous cette semaine on est contraint de ne pas faire de bain (accident du choupi et blessure à la tête oblige) et ben finalement une douche vite fait ou pas de douche (un jour sur 2), cela allège pas mal le planning de la soirée.

    Bon courage !!!

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    1. Quand je pense à toi qui tourne à ce rythme-là toute l’année, je ne sais pas comment tu fais !
      D’autant que je crois comprendre que même avec bandage et Cie, vous continuez à prendre le temps de la douche : Hermy, mon idole ! 😉

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  7. Bon courage. Chez nous aussi les chamboulements pertubent Miss E. Soit c’est le coucher, ou les repas ou les deux et les réveils nocturnes. Il faut se dire que c’est juste un passage. Alors pas facile de relativiser quand on est dedans (j’y suis passée et la fatigue n’aidant pas), mais ça passe et ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
    Je retiens les conseils de Die Franzoesin. C’est vrai que quand mon mari rentre au moment du couché, on a souvent un peu plus de pleurs. Alors quand il rentre tard, je m’arrange pour coucher Miss E juste avant qu’il arrive, elle garde son petit rituel et sa tranquilité.
    Et pour nous le bain c’est tous les deux ou trois jours. C’est un gain de temps les soirs où nous sommes pris par le temps. Je crois que sommes assez nombreux dans ce cas là, donc pas de culpabilité.

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    1. Oui, c’est exactement ça ! D’une manière ou d’une autre, les chamboulements se répercutent, et les cibles principales sont les moments de « stress pour les parents », comme tu l’as listé : le coucher, les repas, les réveils nocturnes. Au mois de septembre, en plein période d’opposition, c’était plutôt les repas. Maintenant, c’est plutôt le coucher, mais assaisonné de quelques réveils nocturnes pour faire bonne mesure ! 😉

      Et comme tu dis, dans ces cas-là, difficile de relativiser, de se dire que c’est juste temporaire…. Même si ça finit toujours par passer !

      Hihi ! Pour le bain, avec tous vos commentaires, je crois que je vais arrêter de me mettre la pression ! 😉

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  8. Bon courage avec ces semaines de folie ! Heureusement ça n’a qu’un temps, et ça se calmera ensuite. Et puis c’est un rythme avec lequel Poupette devra apprendre à vivre. Quand ils sont petits, les changements les perturbent beaucoup, mais quand elle sera plus grande, elle comprendra mieux, et ce sera plus simple.

    Ici elle est habituée à alterner Papa et Maman un peu pour tout, dans la mesure où les horaires de son papa font qu’il n’est soit pas là pour le réveil, soit pas là pour le coucher. Pareil, des fois c’est lui qui l’emmène chez la nounou et moi qui vais le chercher, et des fois c’est le contraire. Elle y est habituée et ça ne lui pose aucun souci. Par contre mon absence de deux semaines a été extrêmement mal vécue, et deux mois plus tard, on sent encore des échos de cette angoisse : elle est vraiment terrorisée à l’idée que je parte et à certains moments, elle refuse de me lâcher d’une semelle.

    Je pense que ça aussi, ça ira mieux quand elle sera plus grande, quand on pourra lui expliquer avec des mots plus complexes et qu’elle sera en mesure de les comprendre dans leur globalité. Pour l’instant, ses réactions sont encore majoritairement instinctives, et pas toujours rationnelles.

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    1. Je pense que là, ce qui l’a perturbée le plus, c’était plutôt l’accumulation de mon absence que les alternances « papa au lieu de maman ». Comme pour vous, finalement, ça nous arrive aussi régulièrement d’échanger nos tâches respectives, selon la charge de travail de l’un ou de l’autre, et en général, elle s’adapte pas trop mal. Mais là, c’était vraiment dur, vraiment déstabilisant pour elle, de ne me voir qu’en coup de vent. Peut-être même encore plus compliqué à gérer que lorsque je suis partie en déplacement pendant 15 jours, cet été….

      De la même manière, pour vous, je pense que ce qui a été si difficile à vivre pour Choupie, c’était que ton absence était à la fois soudaine et stressante pour toute la famille. Et ça ne m’étonne pas que vous en perceviez encore quelques échos.

      Et c’est vrai, leurs réactions restent encore très instinctives : c’est parfois difficile de leur expliquer les contradictions auxquelles les adultes doivent faire face.

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  9. Je compatis car il est évident qu’une dure semaine aura des répercussions sur toute la famille. Oh lala comme je suis heureuse de ne plus prendre le métro…tu m’as rappelée en quelques lignes mon quotidien d’il y a plusieurs mois…enfin, nous n’avons pas toujours le choix.
    Pauvre poupette, elle n’a pas dû comprendre ces changements et a donc davantage besoin de sa maman… Ce qui est certain, c’est que l’annonce d’une grossesse peut perturber les enfants, et leur sommeil ! Courage à toi en espérant que les choses se tassent un peu !

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    1. Oui, quelle chance d’avoir le choix de faire autrement au quotidien : je la mesure d’autant mieux après cette semaine chaotique !
      Et oui, je suis persuadée qu’elle est encore en train d’essayer d’assimiler cette grande nouvelle qu’il y a un petit squatteur dans mon ventre, tout prêt à venir prendre sa place dans la famille. Si en plus, un changement de rythme s’impose par dessus, c’est sûr que c’était difficile pour elle….
      Et tu as vu, tu n’es pas la seule à faire face à des problèmes de sommeil ! 😉

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  10. Je compatis pour le métro et le reste d’ailleurs. Ce n’est pas évident pour les enfants quand il y a un changement de rythme, que soudainement ils voient moins un des deux parents … Courage et puis, comme tu le dis, ce n’est pas si grave si elle ne se lave pas tous les jours et que sur une ou deux semaines les repas ne sont pas vraiment équilibrés à la maison (d’autant plus que le midi, ils le sont) !

    Bises

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    1. Oh merci, je n’avais pas pensé à ses repas du midi, qui continuent à être bien équilibrés, malgré tout ! 🙂

      Oui, c’est pas évident, mais pas bien grave non plus. C’est toujours difficile sur le moment, avec la fatigue qui s’accumule, mais je sais que d’ici quelques mois, on aura complètement oublié cet épisode !

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  11. Une période pas évidente…
    Le bain un jour sur 2 ou 3 ne me choque pas. Les transports en commun, c’est vraiment la plaie quand on ne vit à proximité de son travail… Vous allez retrouver un rythme qui va lui permettre de retrouver ses marques ! Courage !

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  12. Dure semaine, effectivement! J’espère que les prochaines seront plus calmes! Chez nous, Little Miss S. refuse de faire la sieste le lundi (jour où je reste à la maison pour m’occuper d’elle). Lundi dernier je l’ai donc levée de son lit, on a joué et mademoiselle s’est endormie sur la table à 15h45, sa banane à la main… J’en rigole maintenant mais dans ces cas-là je me sens un peu démunie. Ma fille est une grosse dormeuse et je sais que sans la sieste, ou elle est surexcitée et passe du rire aux larmes en trois secondes ou bien elle s’écroule. Une des solutions que j’ai trouvées c’est de la balader en poussette ou en voiture, les jours où elle refuse de faire la sieste, mais quand il pleut des cordes comme lundi dernier, je n’ai pas trop d’alternatives!

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    1. Oui, les refus de sieste, c’est vraiment rageant, parce qu’on sait qu’on va le payer doublement ! Là, c’était également le cas, pendant cette semaine un peu chaotique : impossible de la faire dormir à la crèche, du coup, le soir, elle était d’autant plus épuisée et surexcitée, et donc d’autant moins facile à gérer. On retrouve tranquillement un rythme plus serein, mais ce n’est pas encore gagné !
      Bon courage avec Little Miss S., mais c’est sûr que la balade en poussette, c’est vraiment l’idéal, pour pouvoir les apaiser. Et ça nous permet aussi de sortir prendre l’air : rien de tel quand on commence à être à bout d’alternatives !

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  13. Ouille ! La semaine a du être longue…
    J’espère que vous allez retrouver votre rythme à trois (et demi) 🙂
    Ce n’est pas facile de voir nos bouts de choux perturbés et de savoir qu’il va falloir les bousculer encore quelques jours ! Comme tu le dis, heureusement que nos hommes sont là pour partager.

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    1. Oh oui, quelle chance de pouvoir se reposer entièrement sur Mister F., dans ces cas-là ! C’est le cas, également pour toi ? Je trouve que ça fait une vraie différence ! 🙂
      Et oui, la semaine a été longue, mais j’ai l’impression que Poupette a repris son rythme de croisière. Bon, les siestes continuent à être compliquées à la crèche, mais les couchers sont à nouveau apaisés : ouf ! 🙂

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      1. Oui heureusement chez nous aussi les tâches se partagent facilement, on a tous les deux des boulots assez flexibles mais avec des périodes intenses donc on se relaie ! Et comme tu dis ça fait la différence.
        Super si votre Poupette a repris son rythme le soir, c’est vrai que quand les nuits se passent mieux ça change la vie 🙂

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