Avec bébé, Je me questionne

Quand mon escargot prend du retard

img_20180324_110027_6665524513292431587421.jpgJe ne sais même pas comment vous raconter tout ça ici. J’ai l’impression d’en avoir parlé à tort et à travers autour de moi, et d’avoir eu autant de retours que de personnes.

Et puis, pour moi, pendant toute cette période d’incertitude, il y a eu deux sujets à gérer simultanément : l’état de santé de mon enfant et mon état à moi, ma confiance en tant que mère malmenée par le corps médical. Et ça, j’ai eu bien du mal à le faire entendre. Pour la plupart des gens, une fois rassurés sur le sort de Nymphette, il n’y avait plus de problème, et il ne tenait qu’à moi de faire taire mon inquiétude.

Je l’ai très mal vécu et j’ai besoin de revenir sur cet épisode, histoire de pouvoir enfin mettre toute cette histoire derrière moi. Mais je sens que je m’embrouille, que je ne suis pas claire.

Et si je commençais par le commencement ?

La naissance de mon inquiétude

Je vous en ai parlé ici : passé les tous premiers mois, Nymphette n’a jamais été un bébé très moteur. Elle s’est retournée vers 5 mois, mais n’a pas commencé à ramper avant l’âge de 10 mois.

Une fois cette étape acquise, elle est restée bloquée pendant de longues semaines. Elle ne poussait pas sur ses bras pour se soulever, ne savait pas ramener ses jambes sous elle pour aller vers la position 4 pattes, et, bien sûr, ne savait pas se mettre en position assise. Ce qui m’inquiétais également, c’était que l’une de ses jambes restait systématiquement raide lorsqu’elle se déplaçait : Nymphette semblait traîner un poids mort, sans pouvoir la plier ou la solliciter pour son mouvement vers l’avant.

Poupette était également passée par une phase asymétrique dans son développement moteur, mais lorsque j’ai vu que cette étape durait, j’ai essayé d’aider Nymphette à solliciter cette jambe amorphe. Lorsque j’ai opposé un appui sous son pied, afin de lui faire prendre consciente qu’elle pouvait plier également cette jambe-là, Nymphette s’est mise à pleurer, visiblement sous le coup de la douleur.

Au fil des semaines, je continuais à guetter le moindre progrès, le coeur serré, tout en voyant tous ses petits camarades de crèche avancer à vitesse grand V. Mon inquiétude augmentait à mesure que le temps passait. Le pédiatre, celui qui avait déjà été si dur envers moi lorsque j’avais évoqué les problèmes de sommeil de Nymphette à Noël dernier, a minimisé mon inquiétude et a assuré à Mister F. que tout allait bien, que notre fille prenait juste son temps.

Pourtant, je n’étais pas rassurée.

Lorsque Nymphette a eu 11 mois, j’ai craqué. Je me suis effondrée en larmes devant les premiers pas d’un bébé du même âge sur Instagram. J’ai fait une véritable crise de panique, au boulot. J’étais inconsolable.

Alors j’ai décroché mon téléphone, et j’ai appelé à l’aide la PMI de ma ville pour demander un rendez-vous : je me disais que les pédiatres de PMI avaient justement l’habitude de suivre le développement des enfants, et qu’ils ne se concentraient pas uniquement sur les soins courants à apporter aux otites, gastros et autres bronchites que voient défiler les pédiatres de ville. Quand on m’a répondu au téléphone que je pouvais avoir un rendez-vous en septembre, c’est-à-dire presque 6 mois plus tard, j’ai éclaté en sanglots. La puéricultrice m’a alors passée la directrice de la PMI qui a pris le temps de m’écouter, m’a fait parler du développement de ma fille et m’a demandé pourquoi c’était compliqué pour moi d’en discuter avec son pédiatre habituel. Elle a été très compréhensive et elle m’a dit cette phrase libératrice : « Je comprends, la confiance a été rompue, vous devez voir quelqu’un d’autre. » Elle m’a alors trouvé un créneau 10 jours plus tard avec leur pédiatre référent.

Ces 10 jours m’ont paru interminables et je n’ai pas réussi à patienter : en parallèle, j’ai écrit un long mail à l’ostéo qui m’avait suivie pendant toute ma grossesse et qui avait ausculté Nymphette quelques semaines après sa naissance. Deux jours plus tard, j’étais dans son cabinet.

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Quand les visites s’enchaînent

La première chose que mon ostéo m’a dite, c’est que je pouvais être rassurée sur le plan psychologique : si Nymphette avait un retard, il était uniquement moteur. Le fait qu’elle regarde dans les yeux, qu’elle soit si attentive à son environnement, qu’elle réponde par des gestes ou des esquisses de mots étaient déjà des points très rassurants.

Ensuite, il a très vite senti un blocage au niveau de sa hanche gauche, expliquant pourquoi elle n’avait pas réussi à se servir de sa jambe jusqu’à présent. Il l’a bien manipulée mais m’a prévenue que le blocage risquait de revenir dans les jours suivants et qu’il faudrait sûrement plusieurs séances pour la libérer de ce problème physique. Il m’a également dit qu’il serait préférable d’éviter pendant quelques semaines le portage en porte-bébé physiologique qui maintient les hanches écartées.

Suite à ce rendez-vous, nous avons donc rencontré la pédiatre de la PMI. J’ai énormément apprécié ce rendez-vous où la puéricultrice en chef et la pédiatre nous ont accordé une heure entière, à Nymphette et moi, afin de la voir interagir avec son environnement dans de nombreuses conditions et afin d’avoir le temps de me mettre en confiance et de me faire parler.

Là encore, elles m’ont rapidement rassuré sur le développement psychologique de Nymphette. J’ai senti un poids immense libérer ma poitrine. La pédiatre m’a ensuite dit qu’elle avait elle aussi l’impression que Nymphette était gênée par sa hanche et qu’étant donné son âge, elle préférait ne rien exclure. Elle m’a alors proposé un protocole médical complet : radio du bassin, permettant d’exclure une éventuelle luxation de la hanche, et rendez-vous avec un pédiatre orthopédiste, mais aussi rendez-vous avec un psychomotricien pour détecter des causes non physiologiques et faire un véritable bilan permettant de quantifier un éventuel retard. Je lui ai dit que j’avais également prévu d’emmener à nouveau Nymphette chez mon ostéopathe et elle s’est montrée très enthousiaste, en me disant que dans ce genre de cas, l’approche globale proposée par les ostéos pouvait être très bénéfique pour le patient.

Ce discours apaisant et cette stratégie complète m’ont permis de sortir la tête de l’eau. Juste le temps de réaliser le parcours du combattant pour avoir tous ces rendez-vous : nous avons finalement réussi à jongler avec nos RTTs entre Mister F. et moi pour emmener Nymphette à droite et à gauche.

Les premières réponses

Très vite, nous avons pu être rassurés sur un éventuel problème physiologique : pas de soucis détecté à la radio, ce qui a été confirmé par le rendez-vous ortho où on nous a assuré que tout allait bien pour sa hanche.

Par contre, la psychomotricienne que nous avons vu a très vite pointé le doigt sur de nombreuses acquisitions que Nymphette n’avait pas réussi à avoir et qui, vraisemblablement, lui manquaient pour pouvoir avancer dans son développement moteur.

Ce bilan psychomoteur s’est déroulé en deux séances de près de 2 heures chacune. A la fin de la première séance, la psychomotricienne a commencé à évoquer l’éventualité de rendez-vous hebdomadaires à mettre en place à la rentrée de septembre. Car dès le début de la séance, elle m’a dit qu’elle trouvait Nymphette hypotonique et que cela pouvait à la fois expliquer son peu d’attrait pour la motricité mais également le fait que l’acquisition de toutes les étapes motrices du jeune enfant soit plus difficile à obtenir pour elle. Enfin, et parce que j’insistais pour avoir un retour plus franc, elle m’a dit qu’elle estimait Nymphette au niveau du développement moteur d’un bébé de 8 mois, elle qui allait fêter son premier anniversaire la semaine suivante.

J’étais effondrée en sortant, mais une part de moi se sentait fière d’avoir insisté et de ne pas m’être contentée du retour condescendant de notre pédiatre de ville.

La semaine suivante, avec tous les petits exercices que m’avait montré la psychomotricienne, Nymphette avait fait de nets progrès : elle savait notamment se mettre assise seule, ce qui est l’un des points clés pour l’accès à la verticalité. Et le bilan est tombé : elle se situait à présent au niveau du développement moteur d’un enfant de 11 mois.

Ces progrès conséquents en si peu de temps ont amené la psychomotricienne à atténuer son discours. Elle nous a proposé de laisser passer l’été, de prendre un rendez-vous de contrôle avec la pédiatre de la PMI en septembre et de voir à ce moment-là si Nymphette avait toujours besoin d’un peu d’aide pour progresser ou si elle s’en sortait toute seule.

Et la suite ?

La suite, vous la connaissez, je vous l’ai racontée la dernière fois. Mon attentive progresse tout doucement, mais continue de progresser, ce qui me rassure pleinement. On verra dans les mois et les années qui viennent si cet épisode est définitivement derrière elle ou si elle a besoin d’un petit coup de pouce….


Cet article est déjà bien trop long, et je réalise que je vais avoir encore besoin de beaucoup de mots pour développer tout le reste, ce deuxième pendant à l’histoire, celui qui m’a justement tant pesée parce que je me suis sentie si incomprise.

Je vais essayer de mettre mes idées au clair et de vous confier tout ça rapidement. Je suis intimement persuadée de ne pas être la seule maman dans ce cas, et j’espère que mon témoignage pourra alléger le coeur de certaines d’entre vous.

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32 réflexions au sujet de “Quand mon escargot prend du retard”

  1. Je suis très contente des progrès de Nymphette et cela a du te redonner confiance. Je l’ai senti sur tes post instagram cet été.
    Mais cet article m’attriste beaucoup. Parce que tu es une maman attentive, parce que tu connais tes filles, parce que tu fais le meilleur pour elles quotidiennement et qu’en échange tu n’as rien reçu. Ou si de l’incompréhension et aucune aide médicale, aucun soutien. Je trouve cela tellement injuste. J’en ai les larmes aux yeux de te lire. Tellement de détresse. Mais tu dois être fière de toi, fière d’avoir persisté dans tes doutes, fière d’avoir tenue tête. Cela à dû être épuisant, éreintant même.
    J’espère désormais que cette période angoissante est derrière vous. Je vous souhaite du mieux, et du bonheur.

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    1. Merci pour ton retour si chaleureux, Anna. ❤
      Et oui, en effet, je me suis vraiment sentie abandonnée par le système médical, isolée avec mes questions. Heureusement, tout au long de ce parcours, j'ai tout de même rencontré des personnes qui ont su m'écouter. Mais quand je vois l'énergie qu'il m'a fallu déployer pour me faire entendre, ça me paraît surréaliste.

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  2. Ce que je retiens de toute cette aventure avec ton joli escargot c’est que tu as écouté ta petite voix à chaque fois et que tu as persévéré pour avoir un diagnostic et des réponses pour ta fille.
    Nous ne sommes jamais trop inquiets face à ses étapes importantes que doivent traverser nos petits et surtout dans cette folle époque où tout le monde expose sa vie sur les réseaux sociaux et nous renvoie systématiquement à une comparaison dont on se passerait bien ! Tu es et seras toujours une bonne maman car tu as réfléchi, observé, questionné, jonglé avec le quotidien pour faire avancer ta fille.

    Cet événement sera un jour derrière vous, peut-être demain, dans un mois, dans deux ans. Un jour que tu décideras mais tu as le droit aujourd’hui d’etre remuée par le laxisme de certains professionnels et l’incompréhension de ton entourage. C’est toi qui décidera de la place que tu souhaites donner à cette épreuve et je souhaite de tout cœur que tu t’allégeras de cette inquiétude omniprésente ❤️ Je t’envoie mes pensées les plus positives ❤️

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  3. Mon fils va avoir 7 ans et il a aussi été diagnostiqué avec un retard de développement moteur il y a seulement 4 mois!!! Chez lui, ça a été très difficile à voir parce qu’il a surtout des problèmes d’équilibre dûs à une anomalie de l’oreille interne droite et qu’il a fait ses acquisitions de bébé à un âge tout à fait normal…C’est bien plus tard qu’il a commencé à montrer un retard par rapport à ses petits camarades…Ce que je voulais te dire c’est qu’il fait de la kiné depuis juin et qu’il a fait des progrès spectaculaires, qu’il a pris confiance en lui et qu’on a du mal à y croire, tellement tout va vite et mieux depuis qu’il a été diagnostiqué. Je suis sûre que pour ta fille ça ira d’autant plus vite, vu l’âge qu’elle a. Courage, tu as eu raison de t’écouter. Nous sentons quand nos enfants ne vont pas bien et il faut se faire confiance.

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    1. Oh merci mille fois pour ce témoignage si positif et encourageant ! Je te retrouve dans le fait que dès que Nymphette a été prise en charge, les progrès ont été fulgurants : ça rassure tellement de voir ça.
      Et de votre côté, comment avez-vous finalement décelé le retard ? J’ai l’impression que les signes étaient particulièrement subtils pour ton fils.

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  4. Grrr ! J’avais écrit un commentaire qui s’est visiblement effacé … Bref !

    Bravo pour ta persévérance pour ton joli escargot, nous sommes jamais trop inquiets pour les étapes que doivent « franchir » nos enfants surtout dans ce monde où les réseaux sociaux nous renvoie systématiquement à la comparaison.

    Tu es et sera toujours une bonne maman car tu as observé, réfléchi, avancé, reculé et surtout écouté. Tu es restée courageuse face au laxisme de certains professionnels de la santé ce qui est admirable.
    Cette inquiétude te quittera, un jour, demain, dans deux ans cela prendra le temps qu’il faudra mais aujourd’hui tu as le droit d’en être encore un peu chamboulée par cette aventure.
    Je t’envoie mes pensées les plus positives 😉

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    1. Oh ! Il n’y a rien de plus rageant que ces commentaires fantômes qui disparaissent : merci d’avoir recommencé ! ❤
      Oui, tu as cent fois raison : les réseaux sociaux nous renvoie systématiquement à la comparaison et c'est particulièrement difficile à vivre quand il y a un petit grain de sable dans les rouages.
      Tes mots me touchent beaucoup et, comme tu le dis, mon inquiétude finira par se faire moins forte, voire même disparaître complètement, mais c'est encore un peu tôt pour demander tout ça ❤

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  5. Je suis heureuse de voir qu’elle se développe bien, et que tout va bien, mais triste de lire qu’il t’a fallu te battre pour faire écouter ce que ton instinct de maman te disait… A te lire, on voit bien que tu as eu raison de te démener pour avoir ces rendez-vous, qui sans ta pugnacité te seraient passés à côté, renforçant tes craintes, la lenteur de ses progrès et la condescendance du milieu médical. Tu as bien fait de te battre et visiblement cela a beaucoup aidé ta fille, mais je comprends que tout ça a du être fait dans la douleur malheureusement…J’espère que tout va vite se stabiliser de son côté comme du tien, en espérant que cela devienne vite un lointain souvenir, même si on sent que cela te laissera des traces. De quoi te faire plus confiance à l’avenir, et oser affirmer ton point de vue, au final ça te fera peut être du bien!

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    1. Merci de ton adorable retour, Picou : ça me touche beaucoup.
      Comme tu le dis si bien, je crois que si je n’avais pas insisté autant, et été jusqu’au bout de ma démarche, la condescendance du milieu médical en aurait encore renforcée et, de mon côté, ma confiance en mon rôle de mère aurait été encore plus mise à mal. C’est ça qui est terrible, dans cette histoire : ce cercle vicieux où on peut bien trop vite tomber.
      J’espère, comme tu le dis, que toute cette histoire me donnera une plus grande confiance à l’avenir, de quoi oser m’affirmer : ça serait une bien jolie conclusion à tous ces efforts !

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  6. Je suis heureuse de lire qu’une fois que tu as été entendue et prise en compte, les choses ont rapidement pu évoluer dans le bon sens pour Nymphette. Finalement, elle sait aller très vite quand elle a compris le truc 🙂
    Je suis déçue pour toi que ton pédiatre de ville ne soit pas à l’écoute comme il devrait l’être. C’est tellement fréquent de lire ce genre de témoignage… J’ai la chance d’avoir une super pédiatre mais c’est peut-être parce qu’elle ne suit pas vraiment les petites maladies des enfants. On vient uniquement la voir pour les bilans et elle prend vraiment tout en compte.
    J’espère que depuis tu as pu te réconcilier un peu avec le corps médical. Hâte de lire la suite!

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    1. Oh oui, quelle chance d’avoir un super pédiatre qui suit l’évolution de Tess, sans s’arrêter sur les petits maladies usuelles. C’est vraiment ce qui nous manque, et même pour Poupette : même si grande, je me pose des questions sur son développement et je n’ai pas vraiment d’interlocuteur.
      J’espère que cette pédiatre de la PMI pourra continuer à nous voir régulièrement.
      Merci de ton retour ❤

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  7. Que dire…c’est exaspérant et triste de lire que c’est parce que TOI tu as eu une intuition et une volonté de creuser que les choses ont changé! Tant mieux pour vous mais en effet tu as dû te sentir bien seule! Hâte de lire la suite et bravo maman! Tu as été très courageuse. Super que ta fille ait progressé rapidement,

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  8. Ton article me touche beaucoup, comme les autres avant qui traitaient du même sujet. Il me renvoie à mon escargot à moi, quatre ans bientôt. A ces leçons qu’on se prenaient dans la figure car on ne le mettait pas assez sur le ventre, qu’à son âge il devrait faire du quatre pattes, à ses hurlements chez la kiné puis à son retard de langage. En tant que premier, je n’avais pas la comparaison. Maintenant que j’en ai deux, je vois bien que les étapes s’enchainent plus facilement chez l’autre.
    Et comme toi, j’oscille encore ente l’impression d’être une mère trop angoissée et l’idée qu’il y a quelque chose qui cloche.

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    1. C’est terrible, hein, cette incertitude et, surtout, ce manque de réponse du corps médical, en face. Est-ce que vous avez continué à creuser pour votre grand escargot ? Ou est-ce que ses petits retards s’atténuent doucement avec le temps ?
      Et oui, sans la comparaison avec sa grande soeur, c’est clair que nous serions passés à côté.

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      1. L’ambivalence est toujours là pour creuser. Notre pédiatre nous a adressé à d’autres médecins et puis on a déménagé et je n’ai pas pris rdv. J’attends de voir ce que dira le pédiatre ici, si toutefois je reprend rdv 😉
        Il reste malgré tout un décalage même si personne ne s’inquiète vraiment. J’irai peut-être aussi demander l’avis de la maitresse quand elle le connaitra plus.

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        1. Demander à la maîtresse peut être une bonne option à explorer, surtout si le feeling passe bien avec toi.
          J’espère que vous aurez des réponses, mais, et surtout, que ces petites inquiétudes disparaîtrons naturellement et que votre grand escargot sera de plus en plus à l’aise ❤

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  9. Moi, un médecin homme m’a dit après un parcours du combattant, on doit toujours écouter les « mamans ».
    Plus de 4 ans pour être écoutée dont deux années intenses à voir beaucoup de médecins différents mais soutenue par ma généraliste et la psychomotricienne qui m’ont dit  » si vous avez un doute, il faut chercher même si nous, nous ne savons pas. »..et avoir aussi étiquetée « Maman inquiète » par beaucoup d’autres….mais à juste raison.

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