Education, Je me questionne

Parents en mode survie

IMG_20171118_151244_412.jpgVous le savez, ces derniers temps ont été durs, pour Poupette. Pourtant, depuis quelques jours, on a l’impression de voir une accalmie. On est bien conscient que les semaines qui viennent vont continuer à être rythmées par quelques crises, mais si déjà leur fréquence et leur intensité diminuent, on est preneur !

Si je passe une bonne partie de mon temps libre à tenir ce blog, à m’épancher auprès de vous, c’est avant tout parce que je me questionne énormément sur mon rôle de mère. Mettre par écrit toutes mes interrogations et en discuter avec vous est devenu indispensable à mon équilibre.

L’éducation de nos filles est au coeur de nos préoccupations, à Mister F. et moi, et on fait partie de ces couples qui, entre eux, n’arrivent pas à parler d’autres choses que de leurs enfants : on peut passer des soirées entières à débriefer une crise, à chercher des solutions ou à se prendre la tête pour aider nos filles à passer une étape difficile… Ça me désespère, mais on est comme ça !

Ces dernières semaines nous ont mis à rude épreuve et nous avons beaucoup remis en question notre éducation, depuis le mois de septembre. Je crois que c’est la première fois que nous avons été autant bousculés dans nos certitudes de parents. On peut dire que notre Poupette ouvre la voie : elle est clairement en train de faire de nous des parents plus mûrs et plus réfléchis.

Récemment, je suis tombée sur un article de Madame Lavande, qui a eu l’excellente idée de mettre par écrit leur projet d’éducation. Sans avoir la même ambition ici, je souhaiterais écrire noir sur blanc les lignes de conduite que nous avons décidé de suivre en cas de tempête, Mister F. et moi, suite à une énième soirée de remue-méninges post colère de Poupette. L’idée est de pouvoir consulter à loisirs ces grands principes auxquels nous tenons, et d’essayer de s’y raccrocher au maximum quand les crises à répétition nous font oublier nos idéaux.

Pour avoir eu l’occasion de tester à plusieurs reprises ces nouvelles attitudes face aux émotions débordantes de notre grande fille, j’ai l’impression qu’on est dans la bonne direction. Alors aujourd’hui, je partage avec vous nos réflexions et nos stratégies pour survivre aux trois ans de notre aînée.

Note pour les lecteurs et les lectrices dont les enfants sont nés après 2014 : le Terrible Two, c’est du pipi de chat, à côté de l’Impossible Three !

Éviter le rapport de force

Je pense que notre principale erreur, ces derniers temps, c’était de vivre ces crises comme autant de rapports de force avec notre fille. On ne devait pas céder, sous peine de perdre notre autorité et de ne pas lui permettre de comprendre les limites.

Avec le recul, je pense que cette attitude nous a fait à tous beaucoup plus de mal que de bien. Mister F. et moi nous sentions mal dans ce rôle répressif et notre Poupette, qui peut être si têtue, ne trouvait clairement plus sa place dans ce schéma.

Personnellement, j’avais du mal à ne pas me sentir visée : je me sentais intimement remise en cause dans mon rôle de mère, sans cesse bousculée par ma fille si douée pour trouver ce qui me ferait sortir de mes gonds. A présent, j’essaie de me rappeler que c’est une étape de son développement, qui bien que pénible pour nous, l’est encore plus pour elle. Une amie faisait l’analogie avec les pleurs de décharge du soir, et j’essaie de le vivre dans cet état d’esprit : résignée, usée mais bienveillante.

Mister F., de son côté, acceptait mal de me passer le relais dans les moments de tension avec Poupette. Il voulait aller au bout et tombait à pieds joints dans le rapport de force si néfaste à tous.

Je crois que, l’un comme l’autre, nous avions oublié que nous jouons tous dans la même équipe, Poupette y compris ! Heureusement, nous avons réussi à en prendre conscience et maintenant, quand nous sentons la tension monter, notre premier réflexe est de faire parler Poupette pour comprendre exactement ce qui coince. Alors qu’elle se concentre pour chercher des réponses à nos questions, la tension baisse doucement, surtout si nous prenons le temps de reformuler ce qu’elle nous raconte avec nos mots. A défaut d’avoir ce qu’elle veut (faut pas déconner, elle a encore beaucoup de demandes inaccessibles, du haut de ses 3 ans !), elle se sent comprise.

Évidemment, cela ne marche pas à tous les coups, ça serait trop beau (et je ne serais pas là à écrire sur mon petit blog, mais plutôt à donner des conférences sur la pédopsychologie à travers le monde entier – l’espoir fait vivre), et du coup, on se retrouve quand même bien souvent avec une crise bien engagée et une Poupette qui commence à aligner les décibels.

Proposer des solutions de sortie de crise

L’idée, c’est d’essayer de désamorcer avant que ça ne devienne ingérable. On va retrouver l’autre parent (à deux, face à notre petite Tornade, on est plus forts !) et on lui expose la situation calmement et de manière factuelle, sans jugement sur le comportement de Poupette, et, à nouveau, en essayant de la faire participer au maximum.

Et là, tous ensemble, on essaie de trouver des solutions de sortie de crise. Le regard neuf de l’autre parent peut apporter des propositions auxquelles on n’avait pas pensé. Pour Poupette, nous voir tous unis pour trouver une solution à ce qu’elle vit comme un véritable problème est aussi très rassurant.

Par exemple, hier soir, alors que je faisais manger Poupette et Nymphette, il y a eu un début de crise : impossible de faire manger ses légumes à Poupette. Fatiguée par ma journée, stressée par la nuit à venir et par ma cheville toujours douloureuse, je n’ai pas réussi à garder mon calme suffisamment longtemps pour comprendre le problème de Poupette. En entendant les cris de putois (oup’s, pardon) de Poupette, Mister F. est arrivé dans la cuisine et a proposé à Poupette de l’aider à manger ses légumes. En 2 minutes, son assiette était vide. Je n’avais pas réalisé que, pendant tout ce temps, je donnais sa purée à Nymphette, alors que Poupette, fatiguée par sa journée d’école, avait envie et besoin qu’un de ses parents s’occupe pleinement d’elle.

Une autre situation qui amène toujours son lot de tensions, c’est la toilette du soir. Poupette sent arriver le moment du coucher et trouve des milliers de raisons de ne pas faire ce qu’on lui demande. Dans ces moments-là, avant de tourner en bourrique, on essaie de faire baisser la pression en lui proposant des solutions et en la faisant participer. Un soir de la semaine dernière, alors qu’elle se roulait par terre devant l’ignominieuse injustice de devoir se laver les dents, je me suis assise au sol à côtés d’elle et je lui ai demandé quelle solution on pourrait trouver ensemble. Je lui ai proposé d’aller à la salle de bain avec Nymphette, pour qu’elle lui montre comment on se lave les dents. Après un bref moment de réflexion, retour des cris : fail. J’ai tenté alors l’option « détourner l’attention » en lui proposant de prendre avec elle sa petite Playmobil préférée : « Non Maman, pas celle-là, je voulais celle qui a les cheveux noirs ! ». Rien de plus simple : un aller-retour dans la chambre pour trouver la fameuse brunette et nous voilà à se frotter les quenottes avec vigueur, le sourire retrouvé.

Limiter les choix et montrer les conséquences

Une autre source de tension récurrente, c’est le moment des choix. Sans vouloir la brimer, on sait très bien que le soir, après une journée de classe fatigante, le choix du dessert tourne souvent à la catastrophe. Alors il y a une nouvelle règle à la maison : on ne peut choisir son dessert que le week-end !

De la même manière, il n’y a plus aucun problème depuis qu’on se met d’accord ensemble sur la tenue du jour, la veille au soir.

On essaie aussi de toujours rester cohérent : lorsque la soirée a été tellement éprouvante qu’on a cédé à la facilité de la menace, on applique toujours ce qu’on a annoncé. Quand, à force de traîner les pieds, le temps file, on explique à Poupette qu’on n’a plus le temps pour lui lire l’histoire du soir. Ça nous paraît important de lui présenter cette sanction comme une conséquence directe de ses actions, et non pas comme une punition arbitraire de notre part.

Exprimer ses émotions

Pour lui permettre de trouver les mots pour décrire ce qu’elle ressent, je lui explique régulièrement que moi aussi, je sens parfois la colère monter, qu’il y a des situations ou des personnes qui m’énervent, mais que je travaille pour réussir à contrôler mes émotions.

Pour finir, et même si on n’a pas encore eu l’occasion de tester, une copinaute qui me suit sur Instagram m’a parlé du dragon de la colère : il s’agit d’un moyen simple pour permettre à l’enfant d’exprimer ses sentiments, et d’astuces pragmatiques à mettre en oeuvre pour apaiser le dragon. Je trouve le principe génial et je viendrais vous faire un retour si on a l’occasion de le tester avec Poupette (ce dont je ne doute malheureusement pas ! #mafillemoncobaye)

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Et vous, vous vous en sortez comment avec les crises de votre troizans ? C’est quoi vos techniques pour désamorcer votre petite bombe à retardement ? Vous avez trouvé des astuces infaillibles ? Je les veuuuuuuuux, j’en ai besoiiiiiiiiiin ! 😉

 

31 réflexions au sujet de “Parents en mode survie”

  1. Oh la la ! Bon courage. Nous sommes dans la période des 2 ans tant redoutée, mais finalement quand je te lis je relativise. Je t’en reparle l’année prochaine 😉.
    Pour le moment ce qui fonctionne bien chez nous C’est le dialogue. On lui demande d’expliquer sa colère et on essaye de trouver une solution ensemble. Et le relai entre les parents est indispensable. Avec la fatigue de la journée, l’énervement, la colère on n’arrive à pas grand chose. Mais les mots sont plus facile à écrire que les actes.

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    1. Oui, moi aussi j’avais trouvé que le dialogue était magique pour la période des 2 ans, surtout quand ils savent déjà bien s’exprimer. C’est top que vous réussissiez à lui proposer cette solution : ça lui donne de super bases pour la suite !
      Bon, par contre, comme tu peux le voir, ici ça n’a pas suffit…. Maintenant que les émotions et donc les crises sont beaucoup plus intenses, le dialogue ne peut plus être l’unique solution, et ça, ça nous a beaucoup décontenancés…

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  2. Sur le coup, je ne peux pas trop t’aider ! Mais effectivement, on a une petite période de d’affirmation qui refait surface, quelle joie !
    Mais sur le coup, je pense que ma fille cherche le cadre. Avec son père, on est enfin sur une bonne longueur d’onde alors on se passe le relais, l’un, l’autre et dans la plupart des cas ça suffi. Sauf, parfois, quand elle a besoin de se décharger. Dans ce cas, on la laisse terminer sa colère, en venant la voir de temps à autre pour lui demander si ça va mieux et qu’elle veux un câlin.
    C’est assez éprouvant, mais si on arrive à garder notre calme et rester bienveillant, 15 min tout est terminé comme si de rien n’était.
    Enfin, hâte que ça se termine quand même 🙂

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    1. Ah oui, en effet, ça a l’air plus serein par chez vous. Ici, c’est plutôt la récurrence des crises qui nous a usé, parce que sur le fond, on n’était plutôt en phase et sereins, au début. Mais à raison de 2 à 3 crises par jour, bien violentes, et depuis presque 3 mois, je t’avoue qu’on a eu du mal à tenir le cap….
      En tout cas, j’espère qu’avec ton ventre qui s’arrondit, les périodes d’affirmation ne seront pas trop fréquentes / longues / épuisantes ! ❤

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      1. Oui, enfin, nous c’est le début. On est à une par jour en fin de journée, mais je croise les doigts pour que ça s’arrête vite !
        Quand les crises sont trop violentes, je mets ma fille en sécurité dans une pièce (et moi aussi au passage, car elle commence à avoir de la force, elle a même mordu mon mari au mollet !!!) et j’attends que ça passe.
        Là ou c’est vraiment très compliqué pour moi, c’est quand je suis seule avec elle en extérieur. Je ne peux pas la porter et je ne veux (peux) pas utiliser la force alors je fais chauffer mes neurones pour essayer de trouver une porte de sortie qui permette à tout le monde de garder la face. L’humour aide bien, mais n’est pas toujours suffisant.

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  3. Je fais à peu près la même chose que toi : communication à fond. Reformulation, dialogue… J’essaye de distraire, mais ça marche de moins en moins. Et quand c’est trop engagé et qu’Alphonse ou Ernestine ne sont plus réceptifs, je leur propose de faire leur colère, d’évacuer tout le trop plein et de revenir me voir ensuite. Et je les laisse hurler dans la chambre ou le salon, tout seuls. En général, ça dure quelques minutes, puis on oublie, jusqu’à la prochaine crise !

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    1. Quand tu en parles, tu as l’air tellement posée et sereine ! Ici, même si en effet on applique en gros les mêmes choses que toi, je ressors complètement perturbée et désarçonnée par les périodes de hurlements et de crise. Je crois que c’est ce qu’il y a de plus dur à supporter. Mais bon, on en a moins, ces derniers temps….

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  4. Tu m’inquiètes, c’est quoi cette crise des 3 ans ? comment ça le terrible two n’est pas suffisant 🙂 Mon fils a un peu plus de 2 ans, et après une phase d’opposition vers 18 mois, on est de nouveau confronté à des crises. J’ai également remarqué que le rapport de force ne fonctionne pas non plus chez nous, il va se mettre à crier davantage. Ce qui fonctionne plutôt bien c’est comme vous faîtes, mentionner ce qui lui pose problème (par exemple, tu crie parce que tu voulais encore jouer… je comprends, mais là c’est l’heure de…) et expliquer pourquoi ce n’est pas possible, lui proposer une alternative ultérieurement, pour le cas des jeux, je comprends mais on doit sortir par contre tout à l’heure on pourra jouer à ça ou ça, qu’est que tu préférerais, voudrais… Mais ça marche lorsqu’il est calmé. Pendant les crises, j’essaie quand c’est possible de le prendre dans les bras, de le contenir pour qu’il s’apaise. Mais pour ça il faut de la patience et après une longue journée, la fatigue et lorsque les crises sont à répétitions c’est difficile pour le couple et même pour le bébé. Parfois je me dis que numéro 2 doit se demander où il est, ce qu’il se passe lorsqu’il entend son frère crier et se mettre dans des états pas possibles. Je pense également que beaucoup de nos crises sont liées aussi à l’arrivée du petit frère, que l’aîné a besoin aussi de sa maman, cherche sa nouvelle place. Chez nous ce sont surtout les couchers qui sont difficiles, tout est prétexte pour retarder l’endormissement et une fois le rituel effectué, dès qu’il sent qu’il s’endort hop il ne veut pas se laisser aller au sommeil mais va ressortir de son lit, vouloir jouer… alors on l’accompagne et on reste à ses côtés jusqu’à ce qu’il s’endorme mais du coup on a plus de soirées, et numéro 2 est demandeur aussi à cette heure (je l’allaite tjs), donc nos soirées sont très compliquées. Si quelqu’un a des solutions pour ça je suis preneuse. Bon courage pour cette phase difficile, j’espère que ça va vite passer pour votre poupette.

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    1. Oh c’est dur, les soirées de couchers ratés ! Je trouve ça tellement usant !
      Ici aussi, le fait de la contenir pouvait parfois marcher quand elle avait 2 ans, mais maintenant, c’est tout simplement impossible : trop d’émotions, trop de force et de rejet. Oui, tu as sûrement raison, c’est probablement lié au fait de faire sa place dans la famille et de trouver un nouvel équilibre à 4. Mais qu’est-ce que c’est dur !
      Pour vos soirées à rallonge, malheureusement, je n’ai pas vraiment de conseils pratiques : Poupette nous a fait ça pendant quelques temps, quand j’étais en fin de grossesse, mais c’est passé du jour au lendemain, une fois que j’avais accouché. Est-ce qu’ils dorment dans la même chambre ? Vous les couchez en même temps ?

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  5. Bon, je ne sais pas si je devrais le dire ici de peur de décourager les parents, mais plus grand il y a encore ces crises !! Nos fils de 8 et 6 ans peuvent ressentir ce genre de colère, et n’ont pas plus de facilité à l’exprimer. On utilise aussi des techniques dont tu as parlé. Il faut qu’il exprime leur émotion, apres une journée à l’école ou d’autres contrariétés à gérer… pas facile de grandir !!

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  6. Ah ben t’envoies du rêve… Ici, ça fait un mois que Babeth pète une durite de temps en temps… Je pense qu’il faut plus chercher l’explication côté changement crèche-école que côté TerribleTwo tardif/ImpossibleThree précoce du coup.
    Ou alors c’est l’Impossible Three qui se pointe et alors, je pleure à l’idée que ça n’empire.
    Dans tous les cas, j’essaye d’appliquer plus ou moins les mêmes principes que vous… mais je suis tellement fatiguée et je n’ai tellement plus la patience, parfois je suis larguée !

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    1. C’est clair que la transition crèche / école joue aussi énormément, pour nous. Après, j’ai décidé d’appeler ça l’Impossible Three, mais en vrai, j’en sais rien ! 😅
      Par contre, je te comprends tellement : trop de fatigue, plus la patience et pourtant une tornade à gérer, que c’est dur ! Courage à vous aussi ! ❤

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  7. Et là tu me fais peur avec ton histoire d’impossible Three plus dur que le terrible two! On a déjà l’impression de bien galérer aujourd’hui 😉
    Mais en te lisant, je trouve que vous avez pris des bonnes options qui me parlent à moi aussi. Je pense que ce sont des choses soit qu’on fait déjà, soit que l’on pourra facilement mettre en place avec Tess. Je garde donc tes précieux conseils en tête.
    Bon courage à vous, vous allez en sortir 🙂

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  8. c’est super que vous vous posiez toutes ces questions, vous avancez
    ensemble… eh oui, pas facile quand nos petits bouts s’énervent et que
    nous même sommes fatigués… Je trouve que vos solutions sont bien, même
    si bien sûr il n’y a pas de solution miracle (hélas ^^). ici mes enfants
    ne font pas de grandes crises (ex, ils ne se roulent pas par terre)
    mais ils chouinent ou pleurent à la moindre contrariété et c’est usant
    aussi, je perd souvent patience…et mon mari n’est pas très patient, nous
    ne sommes pas toujours d’accord sur la manière dont il faut réagir, il
    entre beaucoup dans le rapport de force et je vois bien que ce n’est pas
    la solution… On en discute mais bon.

    Sinon le père noël va apporter à mes enfants le livre « la couleur des
    émotions » dont j’ai entendu beaucoup de bien, j’ai vraiment envie de
    les aider à comprendre leurs émotions pour les exprimer autrement et je
    pense que ce livre va nous aider.

    bon courage car je ne veux pas te faire peur mais ça ne s’arrête pas au terrible 3 😈😅 !

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    1. Ahah ! Si, ça me fait peur, ce que tu dis là ! 😉
      Rappelle-moi, quel âge ils ont tes petits ? Du coup, le livre c’est pour tous les deux ?
      Quant à la technique de chouinage de l’extrême versus les crises de folie, je sais combien ça peut-être usant aussi, notre brillante Poupette ayant la faculté d’alterner selon ses humeurs….! 😉

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  9. Il est très intéressant ton billet… j’ai mis du temps mais j’avoue que les techniques les plus efficaces ne sont pas les mêmes avec ma fille et avec ma fille. Là, où elle a besoin d’être contenue pour que la tension retombe, mon fils a besoin d’être entendu et compris… mais je crois que cela varie beaucoup en fonction des périodes… Bref, à 4 et 7 ans, on tâtonne toujours…

    Virginie

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  10. Ah, l’impossible three, nous sommes en plein dedans également … par contre, je ne l’ai jamais pris comme un rapport de force, chez nous c’est clairement plutôt une recherche d’autonomie. D’ailleurs, sa phrase préférée est  » c’est que moi qui fait » 😅
    Après, on a plusieurs types de crises, la plus classique c’est qu’on a pas anticipé/compris qu’il voulait faire seul (et il y a un très bon article sur le sujet qui vient d’être publié sur le site Cools Parents Make Happy Kids) et si c’est possible on lui donne la possibilité de le faire (et qui re-range le miel chaque matin pour que FeuFolet puisse le poser sur la table 😂), la crise « conséquences de ses actes » -on lui a proposé de faire quelques choses qui à priori lui plaît, il refuse, on le fait à sa place et « tant pis pour lui »- et quelques crises inexpliquées à base de débordement émotionnels 😊

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    1. Alors ça ne s’exprime clairement pas du tout pareil chez nos deux grands ! Ici, Poupette ne semble pas souffrir de cette volonté de savoir faire seule : ce n’est jamais cela qui déclenche les crises.
      Comme quoi, autant de problématiques que d’enfants ! On n’est pas prêt d’inventer la méthode universelle ! 😅

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