Education, Je me questionne

Ma tornade

IMG_20171008_203040_071.jpgEn ce moment, c’est difficile avec Poupette. Depuis son entrée à l’école, nos journées sont rythmées par ses crises de colère. Des crises très violentes, souvent longues et, la plupart du temps, inévitables.

La première grosse colère date de la veille de la rentrée. Nous avions confié Poupette à son oncle et sa tante pour ses derniers jours de vacances : elle se faisait une joie de passer du temps avec sa grande cousine ! De notre côté, ça nous laissait quelques jours au calme pour commencer l’adaptation à la crèche de Nymphette. Mais lorsque nous l’avons retrouvée, elle était complètement épuisée et ce qui devait arriver arriva : nous avons connu la crise la plus violente et la plus longue depuis le début de sa jeune vie.

Mister F. et moi en sommes sortis vraiment secoués. Notre Poupette, qui avait montré une telle maturité pendant ma grossesse, qui avait été si adorable depuis la naissance de sa petite soeur, était méconnaissable.

Évidemment, nous avons énormément culpabilisé de l’avoir laissée quelques jours : s’était-elle sentie délaissée ? Abandonnée au profit de sa soeur ? Difficile à savoir…

En débriefant avec l’oncle et la tante qui l’avait gardée pendant ces quelques jours, j’ai réalisé que Poupette avait eu un comportement compliqué tout au long de son séjour.

Je suis ressortie de cette conversation complètement secouée.


Depuis que je suis devenue mère, j’ai conscience d’être sans cesse en train d’apprendre et de m’adapter aux besoins de mon petit. Je m’interroge bien souvent sur la meilleure manière de l’accompagner dans les différentes étapes de son développement : comment lui apprendre à gérer les frustrations ? Comment lui permettre d’exprimer ses émotions, ses envies, ses besoins ?

Mais depuis cette fameuse crise, j’avoue être complètement perdue.

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Je ne sais plus quoi faire pour aider ma Poupette. Les crises sont récurrentes, violentes. Nous n’arrivons plus à les désamorcer en discutant avec elle, en lui expliquant notre position pour lui permettre de comprendre pourquoi son désir ne peut pas être assouvi. Nous avons l’impression qu’elle a besoin d’aller au conflit, qu’elle a besoin de tester la solidité de nos positions, de notre cohérence.

Nous avons tenté de lui consacrer du temps rien que pour elle, pour faire des activités de grande, pour être à l’écoute de ses envies et lui permettre, au moins quelques heures dans sa semaine, d’aller à son rythme.

Nous avons été à la piscine, juste toutes les deux. Nous sommes allées manger un délicieux goûter au salon de thé. Sur le trajet, à chaque fois, on a pris le temps d’escalader les petits murets, de regarder les fleurs ou de faire des détours, quand elle le voulait.

Nous lui avons proposé de remplacer la sieste par un temps calme, suivi d’une longue séance de lecture et même, pour la première fois, du visionnage en famille d’un Disney (Aladdin forever).

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Mais rien n’y fait. Ni le temps que nous lui consacrons, ni les concessions, ni les récompenses ou les menaces. Rien de rien. Les crises reviennent, encore et toujours.

Au début, nous étions très affectés, voire même bouleversés par ses gestes, ses mots. Même au plus fort de ses crises d’opposition, peu après son 2ème anniversaire, nous avions pas connu des comportements aussi extrêmes.

Mais à force, à raison de deux ou trois crises par jour, on s’habitue. Et du coup, on parvient à garder notre calme, à être plus apaisés et, je le pense, plus rassurants pour elle, au moment où elle perd pied.

Par contre, nous n’avons toujours pas l’impression d’avoir mis le doigt sur ce qui est si difficile à vivre pour notre petite fille, en ce moment. Est-ce l’entrée à l’école, où elle doit interagir avec de nombreux adultes différents, suivre tout un tas de règles nouvelles et où elle est confrontée au comportement d’autres enfants ? Est-ce l’arrivée de sa petite soeur dans la famille, qui la perturbe plus que nous le pensons, malgré les gestes tendres et les mots doux dont elle l’abreuve ?

Et puis, surtout, la question à laquelle nous n’arrivons pas à répondre et qui nous taraude le plus : est-ce un comportement normal, simplement dû à une nouvelle étape de son développement (#terribletwo versus #impossiblethree) ou est-ce que ces crises cachent quelque chose de plus profond ?

La semaine dernière, après un énième matin de cris et de pleurs, nous avons donc décidé de nous faire aider, pour décrypter notre Poupette. Dans un premier temps, nous avons pris rendez-vous avec la directrice du centre de loisirs : j’ai parfois l’impression que Poupette n’y est pas très bien encadrée et je voudrais en discuter de vive voix, en espérant être rassurée.

L’étape d’après sera de prendre le temps de discuter avec la maîtresse. Au détour d’un couloir, elle a déjà confié à Mister F. que même si Poupette est très autonome et suit globalement les consignes, elle montre une certaine timidité vis-à-vis des adultes. Et comme toujours, il y a ce problème de sieste : Poupette met un temps fou à trouver son sommeil, s’agite, a du mal à rester tranquille, puis finit par s’endormir au moment où les autres enfants se lèvent. J’imagine comme ça doit être frustrant, pour elle ! (insomniaques de mère en fille….)

Et enfin, si cela est nécessaire, nous irons également chercher de l’aide chez un psychologue. D’abord pour moi (j’ai encore trop de choses sur le coeur pour réussir à garder la tête haute bien longtemps) et puis pour Poupette, si ma psy pense que ça peut nous aider à l’apaiser.

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Voilà, en ce moment, c’est difficile, notre vie ressemble à un champ de bataille et notre organisation familiale est mise à mal. Mais j’espère qu’on va réussir à trouver comment aider notre grande fille, qui a un peu de mal à grandir, ces derniers temps.

Heureusement, au milieu de tout ça, notre Nymphette joue les Miss Parfaite, regarde sa soeur gesticuler avec de grands yeux tout ronds et continue à gazouiller dans son coin.

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49 réflexions au sujet de “Ma tornade”

  1. Oh ma Louna, que c’est triste d’entendre ça. Cela fait beaucoup de changement pour une petite fille, c’est sur. Et on ne sait jamais ce qui se passe dans leur petite tête. C’est difficile pour eux de s’exprimer (comme pour nous parfois quand ça ne va pas). J’ai les mêmes peur pour la mienne. La naissance du bébé sera juste quelques mois avant sa rentrée à l’école, en plus j’ai recommencé à travailler depuis septembre. Et pour elle aussi je sens que tout est un peu compliqué. Le sommeil à la crèche est très compliqué voir inexistant (je trouve que nos filles ont certains points communs). Et puis elle approche les deux ans.
    Mais je trouve que tu te poses les bonnes questions, que tu prends le problème là où il est, que tu arrives à poser les choses. Cela est super important. Et bien sur, fait toi aider par les professionnels. Dit toi que tu ne laisses pas ta fille sans aide. Vous trouverez une solution, tous les trois.

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    1. En effet, on retrouve pas mal de similitudes, à quelques mois d’écart, pour nos deux grandes filles. J’espère que tu puce réussira à passer les étapes qui l’attendent avec un peu plus de sérénité que la mienne.
      Merci pour tes mots réconfortants ❤

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  2. Oh que ça doit être difficile à vivre. Ne pas savoir / comprendre d’où me provenir ce comportement doit vous faire vous sentir complètement impuissant surtout quand on a l’impression de tout essayer. Tess n’ayant même pas encore 2 ans, je ne peux pas vraiment vous aider. Il y a eu beaucoup de changements dans sa petite vie et je pense que c’est normal qu’elle réagisse mais peut-être pas de cette façon. Tu as raison de prendre RDV avec les autres adultes qui l’encadrent, vous trouverez peut-être des réponses.
    Je vous souhaite beaucoup de courage dans ce passage pas très facile et j’espère que ça va vite se résoudre!!

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    1. Oui, comme tu le dis, c’est d’autant plus difficile qu’on n’arrive pas à la comprendre. Ce qui n’était pas le cas, l’année dernière, lors de ses premières crises d’opposition : c’était dur, mais on comprenait le problème, et ça nous permettait de tenir.

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  3. Je me reconnais dans ce que tu décris, nous vivons la même chose avec mon grand depuis sa rentrée en PS l’année dernière. On est systématiquement dans la confrontation. J’ai parlé plusieurs fois avec ses institutrices et à l’école, tout se passe bien … Mais dès qu’on le récupère, le petit enfant sage se transforme en diablotin …. C’est épuisant ! Cette année, il en rajoute une couche en étant franchement insolent … La situation s’était améliorée pendant les grandes vacances mais là, c’est franchement dur ! Autant te dire que le terrible two du petit frère est une grosse blague à côté ! J’ai pensé à aller voir un psy mais ma pédiatre et mon mari ne sont particulièrement pour …. Il paraîtrait que c’est normal et qu’il se décharge de ses journées à la maison ….

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    1. Oh noooooooon ! Tu veux donc dire que cette situation peut durer sur plusieurs mois, s’éterniser comme ça ?
      Bon, c’est déjà rassurant pour vous de savoir que ça se passe bien à l’école. Ici, ce n’est encore pas le cas pour Poupette : il lui arrive également de faire des crises à l’école et au centre de loisirs 😦

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      1. L’école s’est encore tout nouveau pour elle, Ça va sûrement s’apaiser ! Chez nous, la situation est toujours très tendue après les vacances Quand Il doit réapprendre à se « canaliser » en classe après il se calme un peu …. Par exemple, ce soir, il a été un amour ! 😊

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  4. Oh… Ce n’est pas évident cette phase… Discuter avec les professionnels qui l’encadrent la journée me parait une bonne idée, cela permet de mieux comprendre ce qui se passe la journée et de pouvoir mieux décrypter son comportement. Aller voir un psy peut aussi être une solution, parfois une seule séance suffit, le fait de parler à un tiers neutre permet d’aider à verbaliser (c’est valable autant pour les adultes que les enfants). Vous semblez être sur la bonne voie pour l’aider, en attendant que son comportement s’appaise, je vous souhaite bon courage…

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  5. Courage…
    J’ai remarqué que, dans ces phases difficiles où l’on ne sait plus quoi faire au bout d’un moment, le maître mot est de garder le cap sur nos positions, quelles qu’elles soient. Être constants, justement lorsqu’on a l’impression qu’on fait fausse route parce que ça ne s’arrange pas.
    Je pense que rencontrer les professionnelles qui l’entourent est une bonne chose. Mais n’est elle pas simplement trop fatiguée ? C’est certain que le combo rentrée + bébé doit être en cause. Il faut sûrement lui laisser le temps de digérer tout ça et de retrouver une routine et sa place. Enfin… Je ne peux pas vraiment vous aider ; mais je pense fort à toi. C’est comme tout, ce sont des phases. Des phases difficiles, mais qui finissent par passer. Gros bisous

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    1. Oh ben c’est exactement le conseil que m’a donné une amie (Camille, si tu passes par là ! 😉 ) : garder le cap, même lorsqu’on a l’impression que ça ne suffit pas ou plus. C’est pas évident ! Surtout avec nos caractères, à Mister F. et moi : on a toujours tendance à se remettre en question….
      Quant à la fatigue, on est bien d’accord, c’est au coeur du problème, mais je ne sais absolument pas quoi faire de plus pour qu’elle soit plus reposée ! Elle se couche déjà très tôt (entre 19h30 et 20h) et ne dort pas sur le matin, ni l’après-midi à la sieste.
      En tout cas, merci pour tes mots ❤

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  6. Ca me rend vraiment triste pour vous cette situation… Je sais trop bien à quel point on est mal après ce genre de moments, surtout quand on est sensible comme je pense que tu l’es… Je suis aussi capable de ressasser une crise de mon grand toute la nuit. Mais je pense sincèrement que Choupette a beaucoup de chance de vous avoir et que cela finira d’une façon ou d’une autre par s’arranger.

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  7. Oh la la la, je compatis, la situation semble vraiment compliquée, pour vous comme pour elle 😓
    Je ne sais pas trop quoi te dire, on a traversé (traverse toujours?) une phase compliqué avec FeuFolet cet été, vis à vis de nous et de son petit frère … je me suis pas mal aidé de livres : FeuFolet est bien receptif aux propos de la collection Dolto, j’aime bien ceux sur l’amour de maman.
    Bon courage 😚

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  8. Bonjour,

    Mes enfants jumeaux (garçon – fille) viennent également de faire leur rentrée en PS … je pensais que ça ne poserait aucun problème après 2 ans de crèche ; et finalement c’est plus dur que prévu (et ils ont « seulement » leur rentrée scolaire, à 2 dans la même classe, pas de petit troisième dans la famille ! ): ils sont vraiment « casses-pieds » avec des crises pour mon fils (hurlements, coups, se roule par terre …) et ça peut durer assez longtemps (20 min le record) et pour ma fille (Léonore, il me semble que c’est le même prénom ) c’est plus de l’usure par des « chouinements » . Dès qu’on leur dit « non » (souvent vu toutes les bêtises qu’ils tentent) c’est la crise. Par contre, ils font ça exclusivement quand ils sont seuls avec nous. Notre nounou qui a de l’expérience dit que c’est classique (même si chez elle ils sont sympas) : année de PS = année de galère pour les parents où les petits anges se transforment en petits démons sitôt arrivés à la maison. Voilà, bon courage… tu as raison de prévoir de rencontrer plusieurs professionnels, ça te permettra de faire le point et surement de te rassurer.

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    1. Merci de ton témoignage, Elsa ! Je suis vraiment heureuse de te lire.
      D’autant plus que, d’après ce que tu racontes, on traverse le même genre de situation. Je n’ose pas imaginer comme ça doit être avec deux petits en même temps ! Et malgré le même prénom que ta fille (en effet ! 😊), c’est finalement le comportement de ton petit garçon qui ressemble le plus à ce qu’on vit en ce moment.
      Ce que dit votre nounou est assez rassurant en tout cas !
      J’espère que tes petits trouveront vite leur nouvel équilibre ❤

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  9. C’est triste de lire cela. Mais il y a des périodes plus ou moins difficiles dans la maternité… Ta fille a vécu beaucoup de changements avec l’arrivée de la petite sœur, et l’entrée à l’école. Des fois, la fatigue peut tout simplement expliquer qu’elle n’arrive pas à gérer ses émotions. De plus, elle parait être comme les miens, à se contenir énormément à l’école pour rester dans les clous, sans exprimer ce qui ne va pas… Du coup, la marmite est pleine quand elle rentre et étant en confiance avec vous, elle relâche la pression… Je pense que tu as pris les bonnes décisions, d’aller voir comment cela se passe au centre et à l’école. Une psy ne peut que vous aider, et si ta fille n’en a pas vraiment besoin, cela ne peut que vous rassurer.

    je pense que c’est une phase difficile à vivre, mais qu’elle n’est que très normale. Reste à l’écoute comme tu le fais, continue autant que possible à organiser des temps en tête à tête et cela devrait s’apaiser. Je vous le souhaite sincèrement en tout cas..

    Plein de réconfort
    Virginie

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    1. Oui, c’est sûr que la fatigue est au coeur du problème, mais comme je l’expliquais plus haut à Maman Ordinaire, on ne sait pas comment la faire dormir plus…. j’espère que ça ira mieux lorsqu’elle aura pris le rythme mais avec les vacances ce soir, ça va pas forcément aider !
      Tes enfants aussi ont eu des phases d’adaptation compliquées en petite section ?
      Merci pour tes mots ❤

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  10. Eh bien, vous vous investissez à fond dans la résolution de ce problème… Poupette a de la chance 🙂 (même si apparemment elle n’en est pas trop consciente !)

    Je ne sais pas si ça te rassurera, mais mon fils est super difficile depuis sa rentrée à l’école. Selon la maîtresse il est adorable là bas. Chez nous, ce sont hurlements, caprices (je n’aime pas le mot mais franchement, je n’en vois pas d’autre !), tape sur tout le monde, coups de pieds et morsure à sa soeur. Il recherche la confrontation à fond par moment, on dirait qu’il en a fait son objectif de vie…
    Du réveil au coucher. (enfin pas tout le temps non plus, heureusement il y a des accalmies !)
    un vrai plaisir quoi.

    Je pense quand même que la fatigue s’accumule depuis septembre : les vacances feront du bien à tout le monde.
    Pas de solution miracle à te filer, je cherche encore la mienne , mais je te souhaites bon courage 🙂

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    1. C’est pas que ça me rassure, de savoir que c’est une période rude aussi chez les autres, mais ça me permet de relativiser. Certaines fois, on en vient vraiment à se demander si on ne passe pas à côté de quelque chose (d’où l’idée d’aller consulter un psychologue).
      Mais ces derniers jours, on va plutôt vers une accalmie, donc j’ai bon espoir que cette période compliquée passe doucement.
      Enfin bon, avec les vacances qui arrive au milieu, pas sûr que ce soit gagné ! Il va falloir se réadapter à la rentrée et j’appréhende déjà !
      Bon courage à vous aussi, alors !

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  11. C’est toujours tres dur se sentir la colere de ses enfants et d’etre incapable de les aider a la regler… J’ai connu ca avec les deux garcons, entre deux ans et demi et trois ans et demi. Avec mon deuxieme, ca a ete tres long et tres violent. Je n’ai pas trouve de psychologue pour en discuter, dans notre region. Et puis un jour c’est parti comme c’est venu. Nous n’avons plus de crise de ce type depuis plus d’un an… Pour mes enfants, je dirais que ca faisait peut-etre partie d’une etape de maturation, dans leur developpement. Mais chaque enfant est different…
    Alors surtout, j’espere que vous trouverez, vous, les reponses adaptees a votre mini Poupette. Je n’en doute pas, d’ailleurs, vous avez l’air si bienveillants, equilibres et aimants 🙂 Plein de courage a vous…

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    1. Oh merci pour tes mots : ça fait du bien de lire ça ❤
      Et ça me rassure aussi de voir que d'autres enfants passent également par des phases violentes, et que ça ne dure pas forcément, qu'un jour, c'est derrière nous (jusqu'à ce que la petite soeur ou le petit frère prenne le relais, bien sûr ! 😉 ). Peut-être, en effet, que c'est une étape de maturation. Je l'espère !

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  12. Nous vivons un peu la même chose ici avec notre fille du même âge et qui s’apprête à devenir grande sœur. Chez nous cela se déclenche tous les soirs, elle résiste au sommeil et nous nous épuisons pendant 2 heures à la mettre au lit, nous fâcher, etc. Je n’ai malheureusement pas de conseils à te donner car pour le moment rien ne marche ici non plus. Si tu n’as pas essayé, et si comme nous les crises se focalisent sur un moment précis, tu peux tenter ce tableau des routines https://labelleviefamily.com/2016/10/02/diy-le-tableau-des-routines/. Aucun résultat ici !
    J’ai tendance comme toi à vouloir multiplier les moments privilégiés pour tenter d’arranger la situation. Je suis convaincue que même si ce n’est pas efficace à court terme, ce n’est jamais perdu… Je suis aussi très inspirée par votre plan d’action précis et progressif ; j’espère que cela portera ses fruits. J’ai l’impression en plus qu’il n’y a pas de désaccord entre vous, alors que mon mari et moi nous opposons encore pas mal sur la conduite à tenir (je trouve qu’il est trop dans la répression, et lui me juge trop dans l’empathie). Si c’est le cas, c’est vraiment un atout de votre côté ! Bon courage. Il paraît que tout finit par passer, alors serrons les dents et continuons d’essayer !

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    1. Oh c’est dur ça, lorsque l’on est perdu tous les deux et qu’en plus on n’est pas en phase l’un l’autre avec le plan d’action….! Ici, en effet, on est plutôt sur la même longueur d’ondes. Par contre, forcément, toutes ces tensions se répercutent sur notre couple, qui en pâtit énormément, en ce moment. Je ne sais pas si c’est la même chose pour vous, mais nous on est du genre à mettre notre couple en dernière priorité, donc forcément, on s’oublie un peu dans ces phases rudes.

      C’est super sympa, ce tableau des routines (et en plus très beau !), mais chez nous, les crises ne sont pas liées à des moments précis de la journée. C’est plutôt à chaque transition que Poupette a du mal à gérer : arrêter de jouer pour aller manger, arrêter de manger pour aller dormir, etc etc….

      Bon, j’espère que, chez vous comme chez nous, les choses vont s’apaiser un peu, et que le temps passé un peu loin de l’école, pendant les vacances, va leur faire du bien. Bon courage à vous aussi ! ❤

      PS : j'ai adoré ton dernier article !

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  13. Mince, je suis désolé de lire ça.
    Vous êtes ses figures d’attachement, je pense que c’est une manière de vous dire que quelques chose ne va pas. Reste à trouver quoi! Et c’est pas forcément une mince affaire. Après ça peut aussi être un cumul de plusieurs petites choses.
    C’est une très bonne idée de faire le pont avec la directrice du centre de loisirs et l’institutrice.
    Et puis effectivement, après un psychologue peut aussi être une bonne idée si rien ne change (encore faut il en trouver un bien).
    Bon courage en tout cas.

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    1. Oui, c’est exactement ça ! Maintenant, on a bien compris le message : quelque chose ne va pas ! Mais de là à le décrypter….
      J’espère que les vacances vont lui permettre de retrouver un peu de sérénité, et à la rentrée, on ira voir tous les interlocuteurs possibles pour essayer de mieux la comprendre.
      Merci !

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  14. Je suis toute triste de lire ton article. En voyant le titre je l’avais mis de coté, pour le lire tranquillement. Je crois que je me sentirais moi aussi très démunie face à une telle situation. Mais de ce que tu décris, c’est vrai que c’est peut-être l’accumulation de tous les changements en peu de temps (école, petite sœur, 3 ans…) qui ont fait déborder le vase. J’espère qu’en parler avec la directrice du centre de loisir et sa maîtresse vous permettra d’identifier ce qui la perturbe. Je croise les doigts ! Des bisous ❤

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    1. Merci pour tes gentils mots !
      J’espère aussi que ces premières discussions vont nous aider à y voir plus clair : c’est tellement dur de la voir dans cet état ! Et on se sent tellement démuni ! J’espère qu’on saura vite l’aider à passer ce cap difficile.

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