Avec bébé, Je couve, Je me questionne

Mon fleuve lacté pas si long et pas si tranquille

IMG-20170526-WA0012Aujourd’hui, c’est le coeur encore lourd que je viens vous raconter mon épopée lactée. Et autant vous prévenir tout de suite, il s’agit d’un parcours du combattant, et sans happy end à la fin.

Nullipare en pleine hésitation « sein ou biberon ? », s’abstenir….

 

 

Oui, parce que ce deuxième allaitement, à bien des égards, a ressemblé au premier. Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé de bien mieux m’y préparer, cette fois-ci. Mais il faut croire que j’ai bien peu de crémières dans mes ancêtres car, après débriefing maternel et grand-maternel, il s’avère que je poursuis consciencieusement la lignée des femmes biberonnantes de ma famille.

Un début trop beau pour être vrai

Ironie du sort, cette histoire laitière avait si bien commencé ! Pas aussi bien que pour Poupette qui, a peine pondue s’était accrochée à mon sein et avait tété en mode warrior, mais passé la petite angoisse de la tétée d’accueil bien peu énergique en salle de naissance, Nymphette s’est révélée tout aussi performante que sa soeur.

De mon côté, je m’étais bien armée, à base de tubes de Lanoline et de tisane au fenouil. La montée de lait a pris son temps, comme la première fois, mais s’est bien faite sentir, une fois installée. Ou la joie de rentrer de la maternité avec, en plus d’un nourrisson tout rose et tout neuf, et deux obus taille Pamela Anderson en guise pare-choc.

Bref, un début d’allaitement des plus prometteurs, avec une Nymphette apaisée et repue et dont la courbe de poids montait doucement mais sûrement.

Ça se complique

Cette idylle n’a malheureusement pas duré longtemps. Moi qui me consolais de n’avoir pas encore accouché en me disant que plus MiniChou restait au chaud dans mon bidon, plus il serait performant pour téter, les derniers jours in utero étant particulièrement propices au développement de cette compétence, j’ai payé la double peine cachée d’un accouchement tardif.

Parce que qui dit rab au chaud dit gros bébé. Et qui dit gros bébé dit bon téteur, certes, mais surtout super dormeur ! Et c’est là que cette aventure lactée a commencé à capoter.

Sur le moment, je me réjouissais des belles nuits que nous offrait Nymphette dès la maternité. Pour moi, la traumatisée du sommeil (merci Poupette !), c’était le plus beau des cadeaux. Pourtant, d’après ma sage-femme conseillère en lactation, c’est malheureusement ça qui a signé la fin prématurée de mon allaitement.

Bien inconsciente que j’étais, je ne m’en suis pas rendue compte sur le moment. Certes, dès la fin du premier mois, j’ai remarqué que Nymphette était un peu nerveuse sur les tétées de fin de journée. Mais bon, avec ces petites bêtes, on ne sait jamais bien ce qui se passe, alors j’ai mis ça sur le dos des coliques, de l’immaturité de son système digestif.

Pourtant, Poupette m’ayant déjà fait le coup à peu près au même âge, ce comportement m’a mis la puce à l’oreille et je me suis empressée de prendre un rendez-vous avec une conseillère en lactation.

1er rendez-vous

Je pensais (j’espérais naïvement serait plus juste) qu’elle allait me rassurer et me dire que Nymphette et moi, on formait une belle équipe dans la team lactée et qu’après quelques ajustement minimes, on pourrait continuer sur notre belle lancée.

La blague. Ce fut la douche froide quand, alors que je lui disais que Nymphette tétait 5 à 6 fois par jour, elle m’a expliqué que ma lactation ne pourrait jamais suivre le pic de croissance des 6 semaines. Que si déjà, âgée de 3 semaines, Nymphette montrait des signes de nervosité, il y avait peu de chances pour ça évolue dans le bon sens.

La seule solution était de mettre l’accent sur la stimulation en la mettant au sein beaucoup plus souvent, notamment la nuit.

Avec le recul, je pense que c’est à ce moment-là que j’aurais dû faire plus d’efforts. Peut-être aurais-je dû mettre un réveil pour me forcer à proposer le sein plus souvent pendant la nuit à Nymphette ? Peut-être aurais-je dû, dès cet instant, aller vérifier chez un ostéopathe que la succion de Nymphette était efficace, la conseillère en lactation n’ayant pas pu la voir en pleine action, pour cause de grosse sieste ?

Mais comment faire tout ça alors que, pendant cette période, Poupette était si prenante, si perturbée, si demandeuse d’attention ? Comment privilégier égoïstement mon allaitement au bien-être de mon aînée ? Sans oublier les épisodes de canicule à répétition qui m’affaiblissaient et assommaient littéralement Nymphette.

Je n’ai pas pu, mais j’aurais dû faire plus, parce qu’à partir de ce moment-là, c’est allé de mal en pis. Le cauchemar s’est installé doucement, insidieusement : au lieu du bébé souriant des premières semaines, dormant sereinement à mes côtés, je me suis retrouvée coincée à la maison à cause des grosses chaleurs, à devoir bercer mon bébé en pleurs qui ne supportait plus d’être posé.

2ème rendez-vous

Au deuxième rendez-vous, la conseillère en lactation confirme ce que je sais déjà : la faible prise de poids, la nervosité générale de Nymphette, ses pleurs au sein, sont autant de signes qu’elle n’est jamais suffisamment nourrie.

Visiblement, mes tentatives de mises au sein plus fréquentes n’ont pas été suffisantes. Soit Nymphette n’est pas assez active au sein, soit la canicule a trop éprouvé mon corps qui n’arrive plus à suivre et à produire le lait dont mon bébé a d’autant plus besoin. C’est un cercle vicieux dont je n’arriverai pas à me sortir seule. On envisage donc de surstimuler la lactation en superposant aux tétées actuelles des tirages artificiels au tire-lait. Me voilà dans la situation extrême que j’avais refusée pour Poupette : tout tenter, même le mode vache laitière, pour réussir à allaiter mon bébé.

Bref, me voilà à devoir courir dans tout Paris avec Nymphette en écharpe, en priant pour qu’elle ne se réveille pas en hurlant de faim, pour aller chercher LE tire-lait de compèt dans la seule pharmacie parisienne qui le loue au tarif sécu. Trois métros et deux bus plus tard, me voilà à la maison, à faire connaissance avec ma nouvelle meilleure amie, la grosse Medela si bien nommée par ma germanique amie.

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Commence alors une course contre la montre épuisante et stressante, digne d’une préparation au marathon. Le programme est simple :

  • allaiter Nymphette sur un sein puis l’autre, à deux reprises,
  • lui donner un complément de mon lait préalablement tiré au biberon (sans dépasser 60mL, de peur qu’elle soit trop repue et ne réclame pas suffisamment tôt la prochaine tétée),
  • tirer mon lait pendant 15 minutes tout en la berçant d’une main (vive le berceau sur roulettes !) ou du bout de l’orteil (vive le transat !) et en priant le Dieu des nourrissons pour qu’elle accepte d’être posée le temps du tirage.

Et ça, 8 à 10 fois par 24h.

EASY

Et c’est sans compter Poupette, hein ?

J’ai tout donné, j’ai fais ce que j’ai pu. Je me suis levée, après la tétée de la nuit, pour aller tirer mon lait dans le salon. En journée, j’ai tiré ce lait en pleurant avec une Nymphette criant à mes côtés. J’ai vaillamment tenu le rythme.

3ème rendez-vous

La semaine suivante, j’arrive au troisième rendez-vous avec la conseillère en lactation épuisée mais pleine d’espoir : Nymphette est moins nerveuse depuis quelques jours, et semble moins s’agiter au sein.

Malheureusement, le verdict de la balance tombe. Elle n’a pris que 20g en une semaine. Je la nourris tout juste assez pour qu’elle ne perde pas de poids. C’est le coup de massue. Je ne peux pas faire plus ! La sage-femme me propose une semaine de la dernière chance, où je poursuis le programme intensif tétées + tirages.

Moi qui me réjouissais de profiter du pont du 14 juillet pour aller passer quelques jours dans le Sud avec mes deux filles, présenter Nymphette à ma famille, profiter de la piscine, emmener Poupette au festival d’Avignon,…. Je peux tirer un trait sur cette parenthèse provençale, sauf si je décide, là, tout de suite, de passer aux biberons de lait artificiel.

Est-ce que j’aurais dû m’arrêter là ? Oublier tous mes efforts et passer à autre chose ? Peut-être.

J’ai pourtant fait le choix inverse d’envoyer Poupette seule chez ses grands-parents et de profiter de la présence de Mister F. en congé pour tenir encore un peu et aller jusqu’au bout de mon acharnement.

Rien que de repenser à ces quelques jours à trois, Nymphette, Mister F. et moi, j’en ai les larmes aux yeux. Malgré toutes les efforts de stimulation, ma lactation n’augmentait pas et Nymphette était toujours aussi nerveuse, pleurant dès qu’elle n’était plus dans nos bras.

Mister F. qui, jusque là m’avait pleinement soutenue, n’arrive plus à suivre et sature complètement. Je me suis enfermée dans un piège, et toute la famille en souffre.

4ème rendez-vous

Il faut que je me rende à l’évidence : la solution de la dernière chance n’a pas fonctionné. Au moment du quatrième rendez-vous, il n’y a toujours pas d’amélioration notable. Pire encore : cette fois-ci, Nymphette n’a pas pris de poids du tout.

C’est donc le début de la fin, avec l’introduction des biberons de lait artificiel. Nymphette a 9 semaines.

Une fin laborieuse

J’en ai versé, des larmes, tout au long de cet allaitement mixte. Au moment des premiers biberons de lait artificiel. Au moment de toutes ces dernières fois : dernière tétée du soir, dernière tétée du matin. J’ai finalement réussi à conserver une tétée matinale jusqu’à la 12ème semaine de Nymphette.

Cette fin d’allaitement a été douloureuse et laborieuse. Nymphette a mis presque 15 jours à boire correctement au biberon. Heureusement, point positif dans toute cette tristesse que je portais dans mon coeur, j’ai retrouvé un bébé calme et épanoui, souriant et s’éveillant un peu plus chaque jour. Du jour au lendemain, à partir du moment où elle a commencé à être enfin repue, Nymphette s’est apaisée. Le contraste a été saisissant. Et d’autant plus culpabilisant.

Par bonheur, le début de cette fin d’allaitement a coïncidé avec notre départ en vacances. Ces quatre semaines de bonheur en famille, avec Mister F. au quotidien pour m’épauler, m’ont permis de panser doucement mes plaies.

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Et si c’était à refaire ?

Bien sûr, je suis encore profondément marquée par ce deuxième allaitement si difficile. J’ai encore du mal à voir les aspects positifs et je m’en veux de cet acharnement qui a été le mien. Alors que cela me tenait à coeur de réussir cet allaitement, encore plus que la première fois avec Poupette, ou bien même justement parce que cela me tenait encore plus à coeur, je me suis entêtée et j’ai perdu de vue le bien de ma famille et surtout, celui de mon bébé.

Si un jour nous décidons d’avoir un nouvel enfant, je ne sais pas si je tenterai de l’allaiter. J’en ai vraiment beaucoup souffert, et Nymphette aussi. Toute la famille a souffert de mon choix. J’avoue que pour la première fois, j’ai réellement compris mon amie Fran-Fran qui disait qu’après sa première expérience si douloureuse et éprouvante de l’allaitement, elle se demandait si elle était prête à retenter pour un deuxième enfant.

Voilà, j’ai tout tenté, certes, je suis allée littéralement au bout de mes forces physique, ce que je paie encore aujourd’hui, alors que je reprends le boulot. Mais cela a-t-il valu la peine ? Et est-ce que, si la question se pose, j’aurais à nouveau le courage de tout tenter ? Et la force de surmonter, une nouvelle fois, l’échec en cas de foirage ?

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23 réflexions au sujet de “Mon fleuve lacté pas si long et pas si tranquille”

  1. Oh Louna je suis si désolée pour toi !!! Moi je dirai que oui ça à valu le coup même si tu n’as pas allaité autant que tu l’aurais voulu. Tu t’en aurais encore plus voulu de n’avoir rien tenté pour y arriver. Mais je ne sais pas si j’aurais pu faire tout ce que tu as fait.
    Ne te culpabilise pas, mais voit plutôt comment tu as vu les signes d’alerte pour ta Nymphette. Les décisions que tu as prises à ce moment-là étaient les bonnes pour toi, alors elles étaient les bonnes. Tu trouves que les choses sont différentes maintenant, mais parce que maintenant C’est différent.
    Ne culpabilise pas, récupère doucement. Tu es une super maman ne l’oublie pas.

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  2. De relire tes déboires et ta culpabilité, j’en suis encore toute retournée. Cela a été une période vraiment pas facile pour toi, mais tu as fait comme tu le sentais ! Le recul te lucide mais aussi plus dure avec toi. Ce qui est fait est fait l’important c’est qu’aujourd’hui tout ça est derrière toi.

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  3. Plein de câlins ! Je trouve ça tellement injuste pour toi que ça n’ait pas fonctionné 😦 Je milite toujours pour que les mamans puissent choisir librement entre sein et biberon mais faire un choix et devoir y renoncer je trouve ça vraiment cruel ! Je comprends ton appréhension pour bébé 3 mais chaque bébé et chaque allaitement est différent et peut être que d’ici là tu verras les choses différemment ?

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  4. Louna, cet article me rend tellement triste. Bien que j’ai suivi assez régulièrement tes difficultés, je vois à travers cet article oh combien cela à été difficile à vivre émotionnellement pour toi… Et pour cela je t’envoie plein de bisous et de pensées réconfortantes pour panser ces plaies encore douloureuses.
    Je peux un peu compatir car pour mon aînée, mes difficultés d’allaitement m’ont conduit droit dans le cabinet d’une psy avant de partir de la maternité, avec sous le bras un bébé qui ne savait pas téter.
    Ce qu’elle m’avait dit résonne encore en moi : « première désillusion amère de la maternité, tout ne ce passe pas toujours comme on l’avait prévu 1/ pour la naissance 2/ pour l’allaitement.Même quand on l’a voulu très fort et qu’on a mis toutes les chances de son côté ». « Et ça ne sera pas la dernière désillusion » m’avait aussi prévenu la psychologue : « votre enfant n’aimera pas la super écharpe de portage que vous lui avez acheté, détestera peut-être les jolis cubes en bois ou les bonnes purées maison fabriquées avec amour… C’est ainsi que vous apprendrez qu’il est non un prolongement de vous mais un être à part entière… »
    Lourde claque dans ma figure que ces propos mais qu’elle vérité ! Et pourtant je compatis mille fois car j’en ai versé des kilos de larmes pendant un mois de tire- allaitement même si cela c’est soldé par une happy end à la fin pour moi.
    Je crois que le plus dur c’est de sentir la trahison venir de notre corps. Par deux fois ton corps ne s’est pas montré à la hauteur de ce que tu attendais. Encore une fois je comprends car cela me rappelle mon corps qui malgré une mise au repos totale dès le début de la 2e grossesse n’a su que me refaire le même modèle de la MAP. Comme j’en ai voulu à ce corps… Et pourtant que faire d’autre que de l’accepter tel qu’il est… avec ses failles qui nous mettent à mal…
    Mais dans notre société qui vante les mérites de la grossesse épanouie, de l’allaitement, du portage, des jeux éducatifs et sans TV s’il vous plaît… difficile de ne pas vouloir être « dans les clous ».
    En tout cas je pense que tu as fait au mieux au moment donné, tu as tout tenté pour faire ce qui te semblait le mieux pour ton bébé, et tu n’as pas à culpabiliser pour ce qui te semble aujourd’hui de l' »acharnement »..

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  5. En te lisant j’ai quand même l’impression que tu avais besoin d’aller au bout justement, histoire de pouvoir accepter l’échec sans avoir l’impression que tu n’as pas assez essayé. Maintenant que tu connais la fin de l’histoire c’est normal de voir ça comme une perte de temps/d’énergie mais tu ne pouvais pas savoir…
    Je sais que je veux allaiter mais pour tout te dire l’allaitement me fait bien plus peur que l’accouchement. L’accouchement s’est limité dans le temps et quoi qu’il arrive la fin est plutôt heureuse (normalement), on ne peut pas vraiment en dire autant de l’allaitement… Venant d’une culture où la façon la plus populaire de féliciter les nouveaux parents pourraient se traduire par « bon allaitement » (véridique) je sais que j’aurais full pression en plus ! Au moins si jamais j’ai des soucis je serai, grâce à tous les témoignages des copinautes, que ce sont des choses qui arrivent alors merci de partager ça avec nous.

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  6. Ton article me touche particulièrement, encore une fois car j’y vois des similitudes troublantes.
    J’ai aussi ce sentiment d’avoir échoué mes deux allaitements. Pour Number 1 cela s’est fini avec du muguet pour lui et des mycoses pour moi, j’allaitais en pleurant car j’avais cette sensation d’aiguillons qu’on m’enfonçait dans les tétons (amis de la poésie, bonsoir). J’ai quand même continué, à grands renforts de bouts de seins et de tire lait. J’ai vu arriver la fin de mon congé mat avec bonheur et ai signe l’arrêt de mon allaitement. A moi les apéros (#teamalcoolique) et mon corps enfin retrouvé. Je n’ai jamais trouvé que c’était un moment câlin et j’ai plus « subi » cet allaitement qu’autre chose.
    Pour Number 2, contrairement à toi, je m’étais juré justement qu’à la moindre difficulté je dirais stop. Je n’avais plus envie de m’épuiser pour nourrir mon bébé. Il y a pour moi qqch de tout sauf naturel pour le coup. Bref, tout se déroulait très bien, il paraît que j’ai plein de lait et que j’ai de la chance… sauf que : mycoses again. J’ai fait ce que je m’étais juré : j’ai arrêté. Et je culpabilise car depuis, les biberons c’est difficile. Depuis, il a du reflux. Je regrette de ne pas avoir profité du congé parental pour essayer d’aller au delà…
    Pour le prochain… on verra. Il faut déjà que je digère tout ça, moi aussi. Plein plein de bisous.

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  7. Oh, je suis si triste de te lire, on sent ta détresse dans cet acharnement, cette période si difficile pour toi, pour Nymphette (la canicule qui n’a pas du aider), … et ton déchirement quand il faut se rendre à l’évidence et abandonné ton projet 😓.
    J’y retrouve un peu ma déception quand LutinCoquin a préféré les biberons à l’allaitement maternelle après sa bronchiolite alors que j’espérais pouvoir continuer en mixte …

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  8. Terrible…j’ai eu de la chance, au début de mon allaitement pour Chouquette (4,2kg à la naissance!), j’ai eu le même problème, elle ne faisait que dormir, je n’osais pas/ne voulait pas la réveiller, résultat, ça a mis près d’un mois à bien se mettre en place jusqu’à ce qu’elle prenne enfin vraiment du poids. Je ne sais pas si j’ai été bien suivie, si la nature a fait le reste, mais, après cette période, j’ai décidé de m’écouter, et de lâcher la pression, et finalement ça a fini par rouler…Pour ma 2ème tout a marché directement…
    Tu as eu une force immense d’aller jusque là, on se met une telle pression avec l’allaitement…Je t’avoues que je n’aurais sans doute pas pu aller jusque là, j’aurais baissé les bras bien avant. Ne te culpabilises pas, d’avoir « raté » comme de t’être peut être trop donnée ; tu as suivi ton instinct de mère, tu as essayé du mieux que tu l’as pu, et tu peux être fière de ça, vraiment!

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  9. Ton article me touche tellement… je sais à quel point déception et culpabilité s’associent alors. De mon côté j’ai vraiment mis plus d’un an à accepter ce qu’il s’était passé pour Pierre. J’espère bien sûr que pour toi ça ira plus vite mais je veux te dire que ça finira par aller et que ces deux vilains sentiments finiront par s’estomper. La suite tu verras… de mon côté je suis très heureuse de m’être fixée une ligne de conduite écrite pendant la grossesse cette seconde fois. Ce sera peut-être une idée. Plein de bises en tout cas.

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  10. Qu’il est dur envers toi-même ce témoignage… Je ne trouve pas vraiment les mots pour te réconforter, mais tu as été au bout de ce que tu pouvais, tu avais besoin d’aller au bout des choses à ce moment-là. Pas de regret à voir ou de culpabilité à porter… Aujourd’hui, tout le monde reprend son souffle doucement et tous ces sentiments contradictoires vont s’apaiser petit à petit !

    Plein plein de réconfort

    Virginie

    Aimé par 1 personne

  11. Je suis vraiment désolé pour toi que ça n’ai pas fonctionné autant que tu l’aurais souhaité. Mais tu n’as pas à t’en vouloir, tu as vraiment fait le maximum et tu devrais vraiment être fière de toi. Tes efforts n’ont pas payé et tu le regrettes mais on ne peux pas refaire les choses. C’est déjà formidable ce que tu as fait pour ta fille 🙂

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  12. Oh je suis désolée que ton allaitement ne se soit pas passé comme tu le souhaitais 😦 L’allaitement est rarement un long fleuve tranquille et tu as vraiment fait de ton mieux ! Je comprends complètement ton « acharnement », j’ai été comme ça aussi la première fois et je ne sais pas comment je l’aurais vécu si la fin avait été moins heureuse …

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  13. Je suis tres triste pour toi a la lecture de ton billet.
    Et en meme temps, surtout, je trouve trouve super dure avec toi-meme, du debut a la fin. Tu t’es battue courageusement pour donner ce que tu pensais de meilleur a ta fille. Tu n’as pas abandonne. Tu as cherche les solutions. En toi-meme. Aupres de l’exterieur. Ta Nymphette a profite de tes tetees, de ton lait, aussi longtemps qu’humainement possible. C’est une belle victoire. Chaque tetee etait bon pour elle. Peut-etre que grace a tes efforts, elle amorcera le changement dans votre histoire familial d’allaitement difficile? Ou peut-etre pas. Mais elle aura ete aimee, entouree, d’abord au sein puis au biberon. Elle en a de la chance, cette petite, d’avoir une Maman et un Papa si formidables!… J’espere que tu arriveras a faire la paix avec ton corps et ton allaitement difficile. Parce que sincerement, je pense que tu dois au contraire etre fiere du chemin parcouru, main dans la main avec ton bebe et ta famille.

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  14. Je suis très triste pour toi en lisant ton article. On voit que ça te tenait vraiment à cœur et que c’était important pour toi.
    Je n’ai pas allaité et je ne sais toujours pas si je le ferai pour un deuxième… Du coup, je ne peux pas te donner d’avis objectif. Tout ce que je peux te dire c’est que finalement, je suis contente de lire que même si l’arrêt de l’allaitement s’est fait dans la douleur, vous avez retrouvé un équilibre familial, de la joie, un bébé serein… Prenez soin de vous 🙂

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