Au jour le jour, Je couve, Un peu de légèreté

Un jour sans fin

IMG_20170515_140904_847Oui, je sais, maintenant, c’est derrière moi. Mais ça me tenait à coeur de revenir sur cette période si particulière de fin de grossesse.

Peut-être pour pouvoir répondre à ce copain, me demandant ingénument pourquoi, après 9 mois d’attente, faire un ou deux jour de rab me paraissait si invivable.

Peut-être pour garder précieusement une trace écrite de ces émotions si intenses et contradictoires des tous derniers jours de grossesse.

Peut-être pour aider celles à qui on répète que « ça ne va plus durer », et que « pour un deuxième, la grossesse est souvent moins longue ».

Peut-être aussi pour revenir sur toutes ces idées folles qui me sont passées par la tête, pendant ces quelques jours où je me voyais enceinte pour le reste de ma vie.

Bref, j’ai accouché à J+3. Celles qui savent savent.


Alors oui, c’est pas grand chose, ces quelques jours. C’est même rien comparé aux 9 mois d’attente, précédés eux-mêmes par tout ce temps qu’il aura fallu pour que MiniChou se décide à rester squatter mon utérus alors guilleret.

Pourtant, ces quelques jours m’ont paru bien pesants (Ahah ! Désolée, c’était trop tentant !) et ont eu des répercussions assez éprouvantes sur ma stabilité émotionnelle, déjà bien entamée par 9 longs mois de gestation.

Dans ma tête

De mon côté, j’étais prête ! Ready comme jamais ! J’avais fait toutes mes séances de sophro, je squattais la salle de yoga deux fois par semaine, j’avais investi dans un ballon pour faire mes petits exercices de respiration. J’avais mis toutes les chances de mon côté pour essayer d’accoucher sans péridurale.

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Ma valise était prête. Depuis lonnnnnngtemps. Trooooop longtemps !

Celles de Poupette aussi.

Bref, je commençais à tourner en rond et à me faire de sacrés noeuds au cerveau en envisageant tous les scénarios possibles. Naaaan mais parce que, quand même, à un moment donné, il est censé sortir, ce petit alien qui habite en moi ! Et ça serait cool qu’il se décide avant de devenir adulte. Parce que moi, je suis plutôt gabarit libellule, comme le disait si joliment ma diabétologue, donc ça m’arrangerait de ne pas accoucher d’un petit sumo, quoi ! Mon périnée te remercie.

Dans mon corps

Bon, pas la peine de vous faire un dessin. Je me sentais louuuuuuuuuuurde ! Et grosse. Les fringales à base de Magnum (pas les minis, hein, les vrais) n’aidant pas forcément sur ce dernier point.

Côté forme, les insomnies à répétition qui m’ont suivie pendant toute cette grossesse n’allaient pas en s’arrangeant, MiniChou trouvant sa piscine olympique vraiment trop étroite sur la fin. Et vlan que je te réveille d’un coup de pied dans les côtes !

Bref, je jouissais du fameux « sommeil de nourrice », ce mythe de fin de grossesse où ton corps, soit disant animé d’une intelligence supérieure se dit « le sommeil, c’est pour les faibles, endurcissons-la tant qu’il est encore temps ! ». Tout se ligue contre toi pour être sûr que tu seras bien crevée au moment où il faudra assurer avec un nouveau-né affamé hurlant dans les bras.

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Bien sûr, comme c’était trop simple, ces insomnies étaient combinées à des séances de contractions sympathiques. Pas trop douloureuses mais suffisamment pour que tu te poses la question fatidique « on y va ? on n’y va pas ? ». Juste assez régulières et juste assez fréquentes pour que tu pèses le pour et le contre. Toute la nuit. Jusqu’à ce que, après avoir espéré jusqu’à l’aube, tu te retrouves au matin exténuée, et avec visiblement aucun signe de délivrance à court terme.

Désespérance absolue. Qui mène à de nouveaux Magnums Double Chocolate, c’est bien connu.

Dans la famille

Évidemment, cet état de nervosité de s’arrêtait pas aux portes décidément bien fermées de mon utérus. Et donc toute la famille était un tantinet crispée.

Poupette, après avoir fait preuve d’une sacrée patience pour une enfant de 2 ans et demi, commençait à tourner en rond. Elle avait besoin et envie de retrouver sa maman complètement opérationnelle. Parce que bon, même pour l’histoire du soir, je commençais à avoir du mal. C’est vrai quoi, ça a beau être un lit de grande fille, c’est pas forcément évident de s’en extraire quand on pointe dans la catégorie baleine !

De mon côté, j’avais le coeur serré et j’imaginais chacun de nos moments privilégiés comme le dernier. Enfin, le dernier avant le grand bouleversement, avant le saut dans l’inconnu de cette famille à quatre.

Oui, j’avoue, avec le recul, ces angoisses me semblent ridicules. Mais sur le moment, j’étais vraiment inquiète et je ne savais pas du tout comment nous allions nous retrouver, Poupette et moi, après la naissance de MiniChou, ni combien de temps cela me prendrait de pouvoir à nouveau lui consacrer du temps rien que pour elle.

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Ajoute à tout cela les milliers de SMS, mails et même appels (!!) de la famille, des amis et des collègues (!!) pour savoir si, enfin, tu as accouché. Plus les remarques ironiques de la voisine, de la pharmacienne ou du voisin de bus. Et les copines qui, sans aucun égard pour ta pauvre sensibilité exacerbée, ont l’indécence d’accoucher avant toi !

Tu imagines mon état : fallait pas me chercher.

D’ailleurs, mes parents l’avaient bien compris. Alors que je leur avais expressément demandé d’attendre la naissance avant de sauter dans le TGV pour venir voir la chair de la chair de leur chair, ils n’avaient pas résisté et avaient débarqué avec quelques jours d’avance sur le programme imposé par MiniChou (aka le relou). Eh bien, je peux te dire qu’ils faisaient profil bas en mode agent secret en mission et, alors qu’ils étaient logés chez un de mes cousins, ils se cachaient littéralement dans le tram en passant à mon arrêt, de peur que je ne les voie et leur passe un savon mémorable bien chargé en hormones.


Alors voilà, maintenant, ces quelques jours me paraissent bien loin, et je me souviens avec nostalgie de cette attente interminable.

Une chose est sûre, la grossesse est une période de la vie pleine de contradictions. Entre l’impatience de rencontrer ce petit être que je couvais et que j’aimais déjà tellement fort que je pouvais sentir mon coeur exploser rien que d’y penser, la peur qu’il lui arrive quelque chose sans même que je ne le réalise, mes angoisses à imaginer notre vie à quatre et ma nostalgie devant mon ventre rond qui ne le sera peut-être jamais plus, je ne savais plus bien où donner de la tête !

56 réflexions au sujet de “Un jour sans fin”

  1. Je me retrouve totalement dans tes mots ! Mon ainé est né à J+3… (début de l’accouchement à J+2)

    Mais lorsque je suis allée à la maternité pour le monitoring de contrôle à J+2, il y avait une maman a côté de moi qui était à J+5… Et tout allait bien… elle devait rentrer chez elle et revenir faire contrôler le le demain…

    Elle était désespérée et son mari était hagard, son téléphone vibrant sans cesse à la main (la famille j’imagine!) Il savait plus s’il devait repartir au boulot ou non (il avait déjà manqué 3 jours je crois!)
    Du coup j’ai rien dis moi hein, avec mon petit J+2 qui allait être déclenché…

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    1. Ah ben oui, en effet, même programme pour toi ! Et du coup, tu as été déclenchée ? Et pour la seconde, tu as accouché à quel terme ?
      Ayant accouché à J0 pour l’aînée, je m’étais certes préparée à aller jusqu’au bout, mais de là à dépasser….!
      Quant à l’anecdote sur la maman à J+5, j’avoue que ça permet de relativiser ! 😉

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      1. Oui déclenchement pour mon ainé à j+2 (comme toi j’étais à bout même si ça ma permis de finir mes cours de prépa a l’accouchement que j’avais commencé à j-2…) pour ma seconde accouchement à j-2 et pas déclenché (même si on a testé la méthode italienne et que j’ai marché 5 km entre les premières contractions et le début du travail ) … Mais je comprends que du coup toi tu ne t’attendais pas du tout à faire du rab !!

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  2. Moi, ça remonte désormais à 5 ans cette période. Mes parents n’avaient pas débarqué mais j’ai eu à peu près les mêmes choses, plus la toute nouvelle maitresse de mon ainée qui me voyait débarquer tous les matins avec mon ventre énorme et la copine qui devait accoucher une semaine après et qui a fini par le faire 2 jours avant moi … Et je confirme la deuxième grossesse fut moins longue que la première vu que mon dépassement ne fut que de 5 jours (contre 7).

    Tu as bien fait d’écrire parce que franchement, avec le temps, tout cela s’estompe, même les souvenirs désagréables des derniers jours 😉

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    1. Ah ben ici c’était l’inverse : deuxième grossesse plus longue que la première ! Je ne sais pas pourquoi, mais ça me rendrait encore plus folle !
      Quant aux copines avec une DPA plus lointaine et qui accouchent avant, moi je dis que ça devrait être un motif de fin d’amitié, au même titre que de sortir avec l’ex d’une copine : faut pas déconner avec les nerfs en vrac d’une baleine ! 😉

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  3. J’avais aussi dépassé le terme de 3 jours (bien que chez nous, le terme soit à 40 SA, mais quand même quand tu dépasses la date donnée par le gynéco que ce soit à 40 SA ou 41 SA, c’est un combat ;-)) et j’ai cru que ça ne terminerait jamais.
    Je tournais en rond, et les messages me rendait tellement dingue que j’ai décidé de couper mon téléphone plusieurs jours.
    C’est une épreuve, je trouve, souvent sousestimée par le corps médical aussi. Les SF que je voyais au monito ne comprenait pas pourquoi je me mettais à pleurer quand elles disaient que rien ne bougeait. Sauf la dernière, à qui j’ai tout déballé, le diabète de grossesse, ce régime qui n’en finissait plus, la peur du poids de Poupette, l’impression que personne ne m’écoutait quand je disais qu’elle avait dépassé les 4 kg, … Elle m’a alors proposé de « chipoter » un peu et a rappelé à mon mari qu’un gros calin ne pouvait que me faire du bien voir même déclencher cet accouchement tant attendu. Et la nuit suivante… Je perdais les eaux.
    Tu as bien fait d’écrire là-dessus, car on n’en parle pas beaucoup. Or, je pense que pour beaucoup de femmes c’est une vraie souffrance. 🙂

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    1. Oui, même si à côté des MAP et des tout-petits nés trop tôt, on a l’air de se plaindre pour pas grand chose, ces derniers jours de grossesse peuvent vraiment être très éprouvants. Déjà parce que physiquement, c’est tout de même rude pour le corps. Mais aussi parce que, dans la tête, ça turbine et ça s’embrouille en permanence. J’avais bien du mal à être raisonnable ! Et, je ne sais pas pourquoi, mais j’avais tellement peur pour la santé de mon bébé en ces tout deniers jours….
      Bon, quand tu rajoutes à ça un diabète gestationnel, c’est encore pire, je le sais bien. Heureusement que, cette fois-ci, ce n’était pas le cas pour moi, mais tu sais que je compatis d’autant plus pour tes quelques jours de rab.
      Finalement, pour toi comme pour moi, c’est une sage-femme compatissante qui nous a sauvé ! 🙂

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  4. Je n’ai pas accouché après terme mais 2 jours avant et j’avais déjà trouvé cela tellement long… Alors, si c’est 3 jours sont importants. Quand on m’a proposé (imposé) une césarienne programmée pour le 2ème presque 3 semaines avant terme, j’ai dis banco ! Je n’en pouvais déjà plus !

    Profite bien de tes loulous maintenant !

    Virginie

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  5. Tu le sais et même si Choupette a quand même évité le squattage jusqu’au bout, je ne te comprends que trop bien ! Et encore je n’ai pas eu les SMS ! Par contre Oui j’en avais marre de toutes ces copines indélicates qui accouchent avant toi 😁 (mais pas à toi, je ne comprenais que trop bien). Ce corps si lourd qu’il en devenait handicapant pour le moindre geste ! Bref Oui les gens ne se rendent décidément compte et pour des mamans angoissée comme nous je crois qu’il vaut mieux une délivrance à 39 sa 😁

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    1. Oh la la, en y repensant, je crois que je t’en aurais trooooooop voulu d’avoir ta Choupette dans les bras avant que je ne puisse découvrir mon MiniChou ! Heureusement, la vie a bien fait les choses ! 😉
      Mais oui, je me souviens comme on se sent handicapé, vers la fin. Et toute cette angoisse qu’il faut encore supporter : j’avais tellement peur pour sa santé, sur la fin :-/

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  6. Oh comme je te comprends. J’ai souffert avec toi chacun des mots de ton billet.
    (Je dois dire que je suis tres experimentee en la matiere…)
    Et j’ai adore l’anecdote de tes parents qui se planquent pour ne pas te croiser… c’est tellement vrai 😉

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  7. Oh comme je te comprends ! J’ai accouché le jour du terme et la dernière semaine a été loooongue… Mais bon je suis prévenue, ma sage femme et ma gynéco m’ont dit que statistiquement les grossesses étaient chaque fois plus longues que la précédente même si les accouchements étaient plus courts !
    J’imagine bien tes parents en train de raser les murs 😉

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  8. Forcément c’est une expérience que je ne connais pas 😉 . Mais j’ai quand même lu tout ça avec beaucoup d’intérêt ! Et je dois reconnaître que, même si quelques semaines de plus auraient bien sûr été mieux, je sais aussi grâce à vous quelque part ma chance de n’avoir jamais connu cette lourdeur physique dont pitite fleur, Chat-mille et toi avez tant souffert.

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    1. Je t’avoue qu’en écrivant ces mots, j’espérais ne pas faire souffrir les mamans qui, comme toi, auraient préféré vivre quelques jours de trop plein plutôt que de découvrir un peu trop en avance leur bébé. Alors tant mieux si tu as pu me lire sereine et apaisée, et même consciente de ta chance ! ❤

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  9. Je n’ai pas vécut ça vu que mon fils est arrivé avec cinq jours d’avance de la date supposée d’accouchement mais je comprend ton agacement. Comme on dit souvent l’enfer c’est les autres et il y a de quoi péter un câble quand tous le monde te demande ou à Monsieur si bébé est arrivé. J’ai vécut ça avec ma belle-famille et franchement à la fin j’avais envie de les envoyer bouler tellement ça me gavait ce genre de remarques à deux balles. Ayant accouché fin juin avec la grosse chaleur, je ne peux que comprendre ton désarroi de voir que bébé fait du rab dans la piscine olympique (j’ai bien rigoler en lisant ça).

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      1. Tu m’as bien fait rire avec les Magnums mais c’est clair qu’il faut bien se rattraper quelque part!. Je suis d’accord avec toi sur le fait que c’est pire lorsqu’il fait une canicule avec un tout petit bébé, ça été pareil avec mon fils, c’est pas forcément la meilleure période mais bon, ça c’est Dame Nature qui décide.

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  10. Je m’y retrouve bien. Pour le premier, j’ai accouché à J+6 . J’ai été déclenchée à j+5 suivant le protocole de la maternité. Je n’étais absolument pas préparée à faire du rab, je l’ai très mal vécue d’autant plus avec la pression de l’entourage qui demande des nouvelles même si cela part d’un bon sentiment de leur part. Cette attente est difficile à vivre avec notre sensibilité de femme enceinte. ^^ Pour mon deuxieme, j’ai accouché à J+2, j’ai également été déclenchée. Plus tôt, car plus beaucoup de liquide amniotique. Je l’ai un peu mieux vécu car je m’y étais préparée. Je l’ai donc accepté plus facilement. C’est juste un peu frustrant pour moi de ne pas connaitre l’arrivée surprise de bébé, les contractions ou la perte des eaux qui te disent que c’est le moment d’y allé. Je me console en me disant que mes bébés sont en bonnes santé et ce n’était pas de gros gabarits alors ils avaient sûrement besoin de ces jours de plus.

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    1. Oh la la, J+6 ! Et un déclenchement les deux fois…. Je suis désolée pour toi 😦
      Comme toi, je regrette de ne pas avoir expérimenté l’arrivée surprise parce que, même pour Poupette, j’étais à deux doigts du déclenchement (prévu plus tôt car diabète gestationnel pour moi).
      En tout cas, tant mieux que tes petits gabarits aient été en bonne santé jusqu’au bout ! ❤

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  11. Sur les conseils d’une copine, pour les 3 grossesses, j’ai toujours maximisé un peu le terme vis à vis des « connaissances ». Histoire que la voisine ou la boulangère me mettent pas la pression!

    J’ai la chance de n’avoir pas connu cette situation, mais ton article sert aussi à ne pas faire partie des lourdeaux qui mettent la pression sans s’en rendre compte aux mamans qui dépassent leur terme!
    Punaise, j’ai envie d’un magnum, maintenant! Je te déteste!😘

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  12. J+2 pour bb2 alors je te comprends ! J’avais les larmes aux yeux quand on me demandait quand était ma dpa … Et j’étais morte de rire en voyant la mine effarée des gens (les hormones😊) …. Ils s’imaginaient sûrement que j’allais perdre les eaux devant eux !

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  13. Comme je te comprends. J’ai accouché 3 jours avant terme, donc même pas de rab. Mais les 10 jours qui ont précédé m’ont paru interminable. Ces longues nuits que tu passes à te faire mal à la tête à force de cogiter. Ces journées où tu tournes en rond car tout est prêt, et qu’il ne manque plus que le squatteur. Squatteur qui se sent si bien dans sa piscine, et donc ne se pose même pas la question de sortir pour voir si il y a mieux ailleurs. Chez moi les fringales étaient calmée grâce aux pains aux raisins (c’est pas beaucoup mieux).

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  14. Bon alors moi j’ai accouché aussi à J+2 et je m’attends à ne pas accoucher avant terme pour une seconde grossesse.
    Mais c’est vrai que si j’ai vraiment très mal vécu le début de grossesse j’ai plutôt bien vécu ma fin de grossesse mais si je me serait bien passé de la menace de césarienne.
    C’est dingue comme ont vit toutes les choses différemment. Après, j’avais un sommeil un peu perturbé mais ça allais, je n’avis pas de douleur particulière et je n’était pas harcelé par la famille et les amis, mais je les auraient bien envoyé boulet sinon. Et même si je me sentait aussi baleine, en fait je le vivait bien. Hâte de découvrir ma fille mais en même temps profitant des derniers moment à deux.
    Mais je te remercie pour ton article car je trouve que c’est vraiment important d’avoir des témoignages variés et de se rend compte qu’on est pas seule.
    Et je pense qu’il est aussi tout a fait normal d’avoir des sentiments ambivalent. C’est quand même pas rien une grossesse et donné naissance à des petits être 🙂

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    1. Ce que tu as vécu ressemble plutôt à la fin de ma première grossesse : j’étais allée à terme et, sans en être ravie (à cause du régime diabétique), j’en ai beaucoup moins souffert que cette fois-ci. Je pense que, cette fois-ci, le fait d’avoir Poupette à gérer, prévoir chaque jour, chaque nuit, une solution de repli pour la faire garder au bon moment, ça rajoutait énormément de stress à ces derniers jours de grossesse.

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  15. Comme tu le sais, j’ai fait j+2 pour number 1. Alors je sais. Je me reconnais dans tout. Moi j’étais prête à j-1 mois ! Le plus long de ma vie.
    Et c’est la que nos chemins divergent. Cette deuxième grossesse, je n’étais pas mais alors pas du tout pressée qu’elle se finisse. Je savais qu’après, il y en aurait deux à gérer. J’avais sûrement un peu peur, mais je n’étais en tout cas pas du tout pressée ! Si bien que le jour j ma valise n’était pas prête et que moi j’étais en pleurs parce que je ne me sentais pas prête et que je n’avais pas fini mon tricot (😂).
    Merci de m’avoir fait repenser à tout ça. Ça paraît si loin et si proche à la fois.
    Tout à l’heure on regardait l’album photo de 2016 avec number 1, et mr revoir tout juste enceinte à Noël m’à fait bizarre… une autre vie, finalement…

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    1. Alors bizarrement, j’ai vécu une bonne partie de cette deuxième grossesse comme toi : pas pressée que MiniChou arrive alors que j’avais encore tant de choses à gérer avant et que je voulais plein de temps pour profiter de ma grande Poupette et que je ne me sentais pas capable d’assurer avec deux enfants, etc etc….
      Mais là où ça a changé, c’est au moment de ma petite frayeur à un peu plus de 7 mois de grossesse : je me suis vue accoucher aussi tôt et, une fois le choc passé et la fausse alerte confirmée, je me suis considérée sur le point d’accoucher à tout moment (ce qui ne m’avait jamais effleuré la première fois). Donc presque 2 mois à se considérer sur le point de pondre, quand ça vient toujours pas, au bout d’un moment, ça use ! 😉
      Pas mal, le coup des pleurs pour le tricot pas fini ! 😀

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  16. Je compatis, je n’ai jamais dépassé le terme … et j’avoue espérer ne jamais le faire 😅
    En plus, je deviens exécrable dès 37 sa … ma technique pour LutinCoquin, ça a été un agenda de ministre jusqu’à une semaine du terme, d’ailleurs j’avais une brocante emmaüs le matin où j’ai perdu les eaux 😂

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  17. Ma puce est née à 40+2 SA je n’ai donc pas eu toute cette attente que tu décris. En plus, j’avais un ventre assez petit donc je pouvais bouger encore bien. Du coup, la fin de grossesse est limite arrivée trop vite, je n’étais pas prête psychologiquement sur le coup.
    Je sais que pour un deuxième ça sera forcément différent. Déjà parce qu’il y a Tess et que je pense que je me poserai les même questions que toi et ensuite parce que pour un deuxième, ton ventre est plus gros que pour le premier généralement et crois moi que même avec mon ventre du premier, j’aurais bien du mal à m’assoir par terre à côté de Tess sur le pot ^^
    Bref, je compatis même si je sais pas 😉

    Et mention spéciale à ta diabétologue!! J’adore le gabarit libellule ^^

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    1. C’est clair que j’ai vécu très différemment mes deux fins de grossesse, pourtant assez similaires dans les faits. Là où pour Poupette je prenais chaque jour comme un bonus de repos et de préparation à deux, ici je les prenais comme autant de soucis pour réorganiser notre absence vis-à-vis de Poupette : ça turbinait à fond dans mon petit crâne !
      Tu verras, pour toi ! 😉

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  18. Coucou ! J’ai pas eu (pris !) le temps de commenter tes derniers articles mais ça fait plaisir de te lire à nouveau 🙂 Je n’ai pas connu ce dépassement de terme, que tu décris parfaitement bien. Quand je lis ou entend à quel point c’est éprouvant, je me dis qu’à l’époque ça devait être vraiment horrible : les femmes ne savaient pas précisément quand la grossesse avait commencé, et donc elles ne savaient pas quand elle se terminerait, et ça devait leur sembler vraiment très très long !!

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    1. Pas faux ! D’un autre côté, elles n’avaient pas non plus tous ces soucis modernes : qui va garder mon aîné alors que tout le monde travaille / est parti en congés / dort ? C’était une autre organisation mais à mon avis, les femmes avaient plus de soutien globalement pour gérer les aspects pratiques !

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  19. Oh Louna, je fais partie de celles qui savent 😉 et je te comprends à 100 % !!! Ma fille est arrivée à J+4 (et encore j’ai été déclenchée sinon qui sait ?) et qu’est-ce que c’était long les derniers jours !!! À se sentir lourde, à espérer chaque nuit perdre les eaux et se réveiller déçue après une nuit coupée d’insomnie… Et à essayer quand même de profiter des derniers moments avant le grand bouleversement.
    Bref, avec le recul, ça me parait aussi un peu bête tout ca mais quand on le vit, c’est pas très drôle…

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    1. Ah ben en effet, je me retrouve dans tes mots et j’ai bien l’impression qu’on a vécu cette période de la même manière !
      Et oui, avec le recul, ça nous paraît bien bête de s’être mise dans un état pareil, mais sur le moment, c’est vraiment rude…. d’ailleurs, quand je vois ma tête sur les photos de ces jours-là (cf mon article du jour), je me trouve fatiguée, épuisée, ce qui n’était pas du tout le cas pour les derniers jours de la fin de ma première grossesse.

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  20. Oh…. je crois que je fais partie des indélicate qui ont osé accoucher avant toi… alors que c’était prévu pour après. ..😳
    Même si je suis loin d’avoir connu ça je compatis car j’ai trouvé ma fin se grossesse très longue vu que cela faisait 1 mois et demi qu’on me disais que cela pouvait arriver à tout moment, que les valises étaient prêtes même si je croisais les doigts pour que non pas si tôt. .. finalement à 39 SA j’en avais marre !
    J’imagine facilement que l’inquiétude pour la santé du bébé augmente en cette fin de grossesse et ces jours se rab… pas facile en tout cas !

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    1. Ahah ! En effet ! 😛
      Mais je sais aussi que, pour toi, les données du problème étaient différentes, avec ta MAP. Ce n’était pas forcément comparable.
      Quant à l’inquiétude pour la santé du bébé, c’est vrai que c’était le plus difficile, pendant ces quelques jours…. :-/

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  21. Oh my god, comme je compatis…j’ai été déclenchée à J+6 et avais le monde entier sur le dos (en plus d’être aussi lourde qu’une baleine). J’ai un très mauvais souvenir de cette attente aussi, interminable et éprouvante physiquement.

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