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Triple rentrée : round 2 – Poupette

20170801_104637Bon, me revoilà ! Ayant survécu à la première journée d’adaptation à la crèche de Nymphette, il est temps de vous parler de mes angoisses pour la rentrée de Poupette.

Poupette à l’école

Car oui, cette année, ma Poupette entre à l’école maternelle ! Encore une fois, j’ai rien compris puisqu’elle est née avant-hier, mais bon, paraît qu’il faut s’y faire et qu’en plus, ça va pas en s’arrangeant….

Bref, ça y est, ma petite Poupette est devenue grande. Et entre à l’école.

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A l’école, quoi !

Je n’en reviens toujours pas.

Pourtant, quand je la vois à côté de sa petite soeur, je me rends bien compte qu’elle a grandi. D’ailleurs, elle parle (sans arrêt), elle saute, elle escalade, elle chante (entre deux monologues), elle négocie (tout le temps), elle n’a plus de couches et n’a même plus besoin du pot (et je lui en suis tellllement reconnaissante, parce que changer une couche bien pleine c’est une chose, mais nettoyer un pot bien plein….. celles qui savent savent), elle raconte des histoires ou commente tout haut le comportement des gens qu’on croise dans la rue.

Bref, c’est une grande, je le vois bien, et ça me rassure, d’autant plus qu’elle a encore fait d’énormes progrès pendant ces quatre semaines de vacances juste avec nous.

Mais à côté de tout ça, je ne peux pas m’empêcher de me sentir angoissée par sa rentrée imminente à l’école.

La fatigue

Oui, parce que Poupette n’est pas vraiment une championne du sommeil : elle a besoin de looooooongtemps pour s’endormir (parfois, on monte plus d’une heure après son coucher et elle n’est toujours pas endormie), elle a un sommeil léger et se réveille au moindre bruit (d’où mon appréhension pour les nuits avec sa soeur), et ne dort jamais tard sur le matin, même lorsqu’elle a besoin de récupérer.

Du coup, ça fait déjà plus de six mois qu’elle n’arrive plus à faire de sieste à la crèche : le dortoir est trop bruyant, il y a trop d’allées et venues, et aussi trop de tentations (Poupette étant du genre à préférer faire la folle avec les copains plutôt que de s’effondrer comme une souche). Je n’ai donc que très peu d’espoirs quant à un éventuel repos à l’école. Et pourtant le rythme sera bien plus fatigant qu’en crèche !

J’espère qu’on ne va pas la récupérer épuisée chaque soir, surtout qu’avec nos emplois du temps respectifs, on ne pourra pas lui offrir des petites journées : ce sera cantine le midi et centre de loisirs le matin, avant le début de la classe, et le soir jusqu’à 18h30.

Je tanne Mister F. pour que l’on cherche une nounou qui puisse venir la chercher plus tôt deux ou trois soirs dans la semaine, afin qu’elle puisse être plus sereine à notre retour du travail et que nos soirées soient plus allégées. Mais en bon papa poule, il résiste encore et toujours.

Bon, ajoutons à cela que, pour l’instant, la propreté pendant le sommeil, c’est pas ça, j’espère que les siestes à l’école ne vont pas tourner au cauchemar humide, pour elle !

Les transmissions

Ce qui me rassure le plus, en ce moment, c’est d’avoir une vision très détaillée de la journée de Poupette, lorsqu’elle est à la crèche : les puéricultrices sont disponibles chaque soir pour évoquer la journée, détailler un évènement particulier ou discuter d’une nouvelle évolution.

Or, à l’école, je ne serai pas autant choyée ! Si déjà j’arrive à voir la maîtresse régulièrement, je serai contente, parce que ce ne sera pas si facile, avec nos horaires de boulot qui nous obligeront à laisser Poupette au centre de loisirs matin et soir.

Heureusement, les encadrants du centre de loisirs suivent le même groupe d’enfants tout au long de la journée, donc le soir, la personne auprès de qui nous récupérerons Poupette sera en mesure de nous donner une petite idée de la journée de notre fille.

Quant à tirer les vers du nez à la fille en question, on a déjà essayé bien souvent, mais pour l’instant, ses aventures imaginaires prennent autant de place que la vraie vie dans ses discours ! 😉

Les relations avec les autres

Malheureusement, aucun de ses petits copains de crèche ne sera dans la même école. Du coup, comme la plupart des parents, j’ai peur que ma fille se sente seule, qu’elle n’arrive pas à se faire des amis.

Quand je la vois si intimidée par les autres enfants, au parc, je me demande bien comment elle va faire, à l’école. Et bien sûr, mes angoisses personnelles ressortent, évidemment. J’ai craint tout ma vie de me retrouver seule, alors forcément, c’est ce qui me fait le plus peur, pour mes propres enfants.

Quant aux adultes, que ce soit la maîtresse ou les encadrants du centre de loisirs, je ne sais pas du tout comment elle va se comporter : est-ce qu’elle saura vaincre sa timidité ? Leur demander de l’aide ?

Et tout le reste

Ben oui, tout le reste. C’est-à-dire tout ce qu’elle va apprendre, auquel elle va être confrontée et sur lequel je n’aurais plus aucun contrôle (comment ça, j’ai un fort besoin de contrôle ?).

J’ai, a priori, confiance dans l’équipe d’adultes qui va l’entourer et l’aider à apprendre et à grandir. La réunion de fin juin m’a bien rassurée : la directrice a pris le temps de nous expliquer le fonctionnement de l’école et du centre de loisirs, elle a répondu à mes questions de maman angoissée, et nous avons même pu visiter les locaux par petits groupes de parents et enfants. Cela nous a permis, à Poupette comme à moi, de rendre les choses un peu plus concrètes.

Mais ce que j’appréhende, c’est toute l’influence de la société qui va atteindre ma petite fille, à travers la vie en communauté. Pour l’instant, elle a évolué dans un petit cocon confortable et bienveillant, que ce soit à la maison ou à la crèche. Et j’ai vraiment peur du moment où elle va être confrontée à la méchanceté, à la violence, au mensonge ou aux petites mesquineries des enfants de son âge. Je ne suis vraiment pas sûre d’être à la hauteur pour l’accompagner là-dessus.

De la même manière, et là c’est la féministe qui parle, nous avons depuis toujours cherché à lui donner l’exemple d’un cadre égalitaire, Mister F. et moi. (J’avais déjà parlé, dans un article à deux voix avec mon amie Die Franzoesin, de nos méthodes pour éduquer notre fille en la protégeant des stéréotypes de genre, mais j’y reviendrai, si ce sujet vous intéresse.) Bref, j’ai bien peur que tout ce travail pour lui prouver que les filles valent autant que les garçons, que chacun est libre de choisir ses jeux (et par extension, sa voie) soit fragilisé par les interactions avec les autres enfants. C’est déjà le cas à la crèche, bien que nous arrivions à limiter un peu, mais je sais que ce sera plus difficile avec la multiplication des copains et copines de l’école.


En me relisant, je me rends bien compte que je suis devenue une véritable maman poule et qu’il faut surtout que je fasse confiance à ma grande fille, qui saura gérer toutes ces nouveautés à son propre rythme et de la manière qui lui convient le mieux. Je suis persuadée qu’elle en est capable, mais je crois que la période de transition, pleine d’inconnues, ne sera pas forcément évidente, et j’espère être capable de l’accompagner comme il faut.

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46 réflexions au sujet de “Triple rentrée : round 2 – Poupette”

  1. Répète après moi : « Seigneur, accorde moi la sérénité d’accepter ce que je ne peux changer » 😜
    Je comprends tes inquiétudes mais je crois que tu te fais beaucoup de mal pour rien. Grandir fait souffrir mais c’est le prix à payer… Tu es une maman aimante et à l’écoute et elles n’ont pas besoin de plus.
    Ça m’intéresserais que tu nous fasse un retour sur l’éducation non genrée à l’école parce que quand j’entends ma nièce dire qu’ elle n’invite que les filles à son anniversaire parce que les garçons c’est nul, ça me laisse sans voix 😔 🤐

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    1. Alors toi : on verra quand tu en seras au même point, hein ! 😉
      Parce que, je veux bien, moi, être plus relax, mais comment on fait, hein ? Si t’as la recette, je suis preneuse !
      Quant à l’éducation non genrée, j’ai justement peur qu’elle soit mise à rude épreuve avec l’entrée en maternelle, mais je vais (on va, Mister F. et moi !) tout faire pour continuer dans la même voie : je vous raconterai tout ça par ici !

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      1. Ahaha, je t’autorise à me ressortir mes réponses rationnelles 😉
        Je remarque que j’attrape déjà du stress avant même sa naissance (au hasard se retrouver aux urgences 2 fois en 10 jours)…
        Bon courage ma belle ❤

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  2. Oh la la si tu savais comme je compatis. .. je suis tellement angoissée par les mêmes choses que toi à savoir va-t-elle se faire des amis ? Et si les autres enfants sont méchants avec elle? J’ai pu observer quelques situations au parc qui m’ont mise en état d’alerte « t’es plus ma copine! » 😞
    Et la maîtresse même si je la vois tous les jours n’aura certainement pas le temps de me faire un débrief comme la nounou.
    Je rajoute l’angoisse que les seprations du matin se passe mal…
    Bon ça va le faire tu as raison il faut leur faire confiance. .. on pleura ensemble lundi?
    Courage !

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      1. 😣 oui je sais et je suis de tout coeur avec toi…
        Mais le prix a payer c’est que pour les mois a venir mes seules conversations journalières seront avec mon balai, ou avec un petit être de moins de 3 ans. L’ambiance de folie quoi!🙃😉
        Ps : je fais partie de celle qui savent pour le pot. 😁 j’ai adoré ce passage😂

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  3. Si tu savais meme si c’est encore loin pour moi (mais si proche à la fois) comme je compatis et comme j’imagine ce que tu ressens ! Je suis certaine que j’aurais exactement les mêmes angoisses. Mais sois sans crainte les enfants sont plein de ressource et tout ira bien pour ta grande fille 😊 tu es une super maman et cest ce qui fait que tu t’inquiète autant aussi 😁

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  4. Aller, courage! C’est sûr que c’est une période de transition et de nouveauté, mais elle s’est fait des petits copains à la crèche, il n’y a pas de raison qu’il n’en soit pas de même à l’école. Et bien sûr que tu saura accompagner ta fille puisque tu saura l’écouter et la rassure si besoin.
    Mais si Louna, tu es une maman qui déchire 😉

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  5. C’est une période de transition, donc fatalement, on part vers l’inconnu et c’est angoissant…Il faudra apprendre à lâcher prise, car de mon expérience, clairement en école (si publique) le personnel n’a pas le temps pour un suivi personnalisé avec les parents au jour le jour, mais tu pourras sans doute après les premières semaines demander un RV à la maîtresse pour faire le point. Mais il n’y a pas de raison que ça se passe mal! Ils savent faire ça très bien, l’objectif de cette première année c’est justement la sociabilisation, l’acquisition des règles de société, et ils sauront amener ta poupette à respecter le sommeil des autres si elle ne dort pas (la mienne était pareille et c’est très bien adaptée), à créer des échanges avec ses camarades (qui ne manqueront pas, rassure toi!), tu vas vite la trouver changée au bout de quelques semaines, c’est stupéfiant. Par contre pour les stéréotypes de genre, là je crois que ce sera effectivement bien plus dur – pas par l’école elle-même probablement, mais par la proximité avec les autres (oh, les robes roses…dur dur de lutter!). Mais dans tout les cas, tu vas voir ta poupette évoluer à vitesse grand V et c’est super! (quand aux mesquineries entre enfants…je crois qu’en 1ere année de maternelle ils sont encore cool!)

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    1. Ce que tu dis me rassures énormément : merci ! ❤ (enfin, pas sur les stéréotypes, mais là, ça ne me surprend pas 😉 )

      Et oui, elle sera dans une école publique, avec 30 enfants par classe, donc je sais bien que ce sera impossible d'avoir un suivi personnalisé. Mais je pense que je prendrai rendez-vous après quelques semaines, si j'ai besoin de me rassurer.

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  6. Pour moi, c’est l’exact contraire de toi ! Ernestine a encore un an à attendre avant l’école et j’ai hâte qu’elle y aille, parce qu’elle le réclame déjà. Le grand frère y est sûrement pour quelque chose mais surtout je la sens prête. Mais dans notre quartier ce n’est pas possible alors j’espère qu’elle ne s’ennuyera pas à la crèche !

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    1. Alors bizarrement, l’année dernière, j’étais comme toi ! Je sentais Poupette en demande et j’avais peur qu’elle s’ennuie à la crèche. D’ailleurs, sa dernière année de crèche était en demi-teinte, justement à cause de ça : elle tournait en rond et on sentait qu’elle adorait être stimulée et découvrir de nouvelles activités. Du coup, sur ce point-là, je sais que l’école va lui faire beaucoup de bien.
      C’est plutôt le nouveau rythme et toute l’effervescence dans une classe avec 30 autres enfants qui me font peur.

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  7. Je me sens un peu à côté de la plaque avec mon grand qui ne va pas faire de rentrée cette année ! Mais du coup j’opte pour un commentaire a côté de la plaque mais qui j’espère, te fera sourire : nettoyer le pot plein, moi je sais !! Et j’aimerais beaucoup que mon fils évolue sur ce point je n’en peux plus !! Et sinon par curiosité : Poupette commencera ses journées à quelle heure ?

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    1. Ahah ! J’adore ton commentaire ! 😂 Si tu veux notre « recette », pour que Poupette préfère la cuvette au pot, c’est tout simple : on est parti 4 semaines sans pot, donc elle n’avait pas le choix ! 😜 Et la première chose qu’on a faite en rentrant à la maison, ça a été de cacher le pot au garage ! 😂

      Et sinon, Poupette commencera sa journée vers 8h et Nymphette 8h30.

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  8. Alors si ça peut te rassurer Fripouille est un garçon timide, Qui à fait sa rentrée en maternelle l’année dernière! Il a immédiatement adoré l’école et s’est fait des copains à une vitesse folle! Ne t’en fais pas, les enfants ont une facilité déconcertante à s’adapter!
    Pour ce qui est des siestes à mon avis, la 1ere année Le rythme est quand même très fatigant, il est fort possible qu’elle s’écroule à la sieste! Dans l’école de Fripouille pendant le temps de sieste c’est silence obligatoire pour ne pas gêner!
    Ça va aller! 😉

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  9. Là je ne vais pas t’être d’une grande aide. Mais je comprends tes angoisses. Ma fille ne rentre à l’école que l’année prochaine et certaines de tes interrogations je les ai déjà 😞. Notamment la sociabilisation. Ma fille aime sa tranquilité, elle est assez solitaire. Du coup à la crèche ça ne se passe pas toujours très bien quand le groupe d’enfants est un peu grand. Imagine mon stress avec une classe de 30.
    Je crois que c’est dur de voir grandir nos enfants si vite, on s’inquiète pour eux et c’est normal. L’inconnu ne rend pas les choses faciles (perso je déteste changer mes habitudes). Je croise les doigts pour que tu arrives à lâcher prise. Et n’oublie pas tu es une maman poule, mais tu es une super maman poule.

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    1. Oui, on aimerait pouvoir protéger nos enfants encore un peu plus longtemps ! Ça me paraît si tôt ! Et d’un autre côté, je vois bien que la crèche ne lui suffisait plus, ces derniers temps !

      En tout cas, je vois qu’on a les mêmes angoisses : moi aussi, le nombre d’enfants dans la classe me paraît énorme ! D’autant plus que, comme ta fille, Poupette aime aussi sa tranquillité : le soir, en allant la chercher à la crèche, il n’était pas rare de la trouver seule, isolée dans un coin, à lire des livres pendant que les autres enfants faisaient les fous en criant dehors. Je me rassure en me disant qu’à la crèche, elle a su parler de son besoin de calme et demander aux adultes une activité dans son coin : elle devrait réussir à faire la même chose à l’école.
      Est-ce que ta fille aussi arrive à exprimer ce besoin ? Elle est peut-être encore un peu jeune ?

      En tout cas, merci pour ton soutien !

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      1. Moi aussi souvent je la retrouve à jouer seule le soir quand je viens la chercher (remarque de la crèche elle a du mal à jouer avec les autres). Même si elle est encore un peu jeune, elle sait très bien faire comprendre ce qu’elle veut (remarque de la crèche elle a du caractère). Alors oui comme tu dis c’est rassurant. Et puis elle n’a pas encore 2 ans (on est large !!!).
        Bon courage pour lundi.

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        1. Arff ! Mais c’est pas terrible, ces remarques de la part des encadrantes de la crèche !
          En tout cas, ça devrait te rassurer qu’elle arrive si bien à se faire comprendre : c’est déjà une très bonne chose, surtout pour une enfant aussi jeune ! 🙂

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  10. Je crois que l’on passe toutes par la ! Mon fils était plus timide que sa sœur, et j’avais aussi peur qu’il ait du mal à s’intégrer et finalement, après quelques semaines d’observation, il s’est fait une bonne bande de copains et copines et tout roule… allez, il n’y a aucune raison que cela se passe mal… Belle rentree à elle et à toi…

    Virginie

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    1. Oh comme ça me rassure, ce que tu me dis là ! Du coup, est-ce que tes enfants ont été en maternelle en même temps ? Ou est-ce que ta grande était déjà en primaire quand ton fils a commencé la maternelle ? Est-ce qu’ils pouvaient se voir à la récré ?
      Ou alors, ton petit garçon s’est débrouillé tout seul comme un chef ?
      Belle rentrée à vous aussi !

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      1. Les deux écoles sont séparées et non pas d’année en commun… mon fils s’est débrouillé comme un chef et c’est très bien comme ça ! Il était très proche du frère (en MS) d’une copine de sa sœur et à beaucoup été avec lui au début, puis il s’est fait ses propres copains dans sa classe…

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  11. Courage, la première rentrée des classes, c’est souvent plus dur pour les parents que pour les enfants ! J’avais aussi quelques inquiétudes l’an passé, et oui j’ai pleuré en laissant mon fils le premier matin (alors que lui pas du tout hihi).
    Au debut, le plus étrange pour moi etait en effet de ne plus savoir grand chose de ces journées… On passe du compte-rendu détaillé chaque jour à pas grand chose !!! Néanmoins il y a une réunion de parents en début d’année pour nous expliquer le déroulement d’une journée type et on peut prendre rdv avec la maîtresse pour savoir comment ça se passe avec notre enfant.
    Après,tu te rend vite compte si ça va pour ton enfant ou pas, et tu verras aussi que c’est super tout ce qu’ils font en maternelle, je suis épatée par tout ce que mon fils a fait et découvert, je me dis qu’on a de la chance quand même d’avoir une école gratuite pour tous.
    Pour les rapports avec les autres enfants, franchement à cet âge-là je pense qu’il n’y a pas de grand soucis… Ils se mélangent beaucoup je trouve, ne restent pas toujours avec les même enfants, il n’y a pas encore de petits groupes et donc de rejeté…

    Par contre pour lutter contre les stéréotypes…bon courage. Personnellement j’y suis attentive, mon mari un peu moins même si il est d’accord avec moi dans le fond, mais l’école de ce côté là n’aide pas, surtout par les petits camarades et l’éducation qu’ils reçoivent. Dernièrement mon fils commence à dire « oh, c’est un verre de fille, il est rose/violet » ou à sa petite soeur « non, ca c’est pour les garçons »…je réagis à chaque fois en essayant de lui expliquer.
    Bref, en tout cas je souhaite une bonne rentrée à Poupette, j’espère que nymphette ça va bien à la crèche et courage à toi, les cœurs de maman sont parfois mis à rude épreuve mais en même temps c’est chouette de les voir grandir 😉 !

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    1. Oh oui, je pense que moi aussi, lundi matin, je verserai ma petite larme (si ce n’est plus….). Alors que Poupette a l’air à la fois prête et ravie !
      Merci de me rappeler tous ces aspects positifs : tu as raison, il ne faut pas oublier que c’est avant tout une grande chance pour nos petits d’être scolarisés si tôt ! Et je le vois bien, que Poupette est en demande d’activités, qu’elle n’attend que ça ! Pour le coup, je suis sûre que cet aspect-là va beaucoup lui plaire. Merci de me le rappeler ! 🙂

      Bon par contre, pour les stéréotypes, tu confirmes ce que je crains : il va me falloir, comme toi, continuer à être vigilante et à expliquer sans cesse.

      Bonne rentrée à vous aussi ! 🙂

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  12. C’est tout à fait compréhensible d’être inquiète pour son enfant, surtout lorsqu’il s’agit de la première rentrée scolaire qui va bouleversé ce que ta fille connaissait jusqu’ici avec la crèche. Je ne suis pas encore à cette étape mais par les amis qui ont déjà des petiots qui sont scolarisés, je pense qu’il faut avoir confiance en son enfant car ces derniers font souvent preuve de surprises dans leur façon de s’adapter aux situations. Je pense que pour ta fille, ça va sans doute être compliquer les premiers jours mais elle va finir par s’adapter à son nouvel environnement et ses nouveaux petits camarades. Alors c’est vrai que les enfants sont souvent méchants entre eux et je peux comprendre ton appréhension pour ta fille mais là encore, elle s’adaptera, ça fait partie de l’apprentissage aussi.

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    1. Tu as bien raison : ça fait également partie de l’apprentissage, de savoir réagir et être confrontés à d’autres comportements. On aimerait pouvoir les protéger et les garder pour toujours dans un petit cocon, mais ça ne serait pas leur rendre service pour plus tard !

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  13. Pfiou, tu viens de me mettre en tête plein de choses auxquelles je n’avais pas encore pensé, moi qui est encore à 1 an ou plus de la première rentrée de ma puce!
    C’est vrai qu’ils vont sortir de leur petit cocon et que même nous, on sera un peu moins maternée par la crèche ou la nounou!! Et ce dernier point, je n’y avais pas pensé et voilà que ça me fait peur aussi maintenant ^^
    Non mais, toutes tes angoisses sont légitimes, maman poule ou pas… Je ne m’inquiète pas vraiment pour ta fille qui je suis sûre a plein de ressources insoupçonnées en elle pour s’adapter à ce nouveau mode de vie qui sera le sien pour au moins les 15 prochaines années! Souffle un bon coup, n’y pense plus ce weekend et lundi tout se passera bien, pour ta puce, pour toi et pour toute la famille 🙂

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    1. Oup’s, désolée ! Je ne voulais pas rajouter des raisons de stresser aux mamans qui ont encore le temps (encore 1 an : c’est laaaaaaaaaaarge ! 😉 ).
      Oui, tu as raison, il faut que je lui fasse confiance, en espérant que la phase d’adaptation ne sera pas trop douloureuse !

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  14. Hello Louna (oh, une revenante, attention aux toiles d’araignées !)

    Ton récit m’a donné envie de sortir de ma grotte pour deux choses. D’abord, la babysitter en sortie d’école… Je l’ai fait, moi ! Pas en engager une bien sûr, mais récupérer des enfants en sortie d’école et de crèche pour leur épargner un peu d’étude et/ou les trimballer à leurs 40 activités périscolaires. Et du coup, je me suis demandé pourquoi le côté papa poule de Mister F joue contre.
    Parce que je peux comprendre la question du coût, de laisser entrer qqn chez soi… mais si vous trouvez une étudiante trop sympa comme moi (ben ouais, je suis trop sympa et j’étais étudiante en ce temps-là) et de confiance, Poupette a beaucoup à y gagner (parce que la collectivité enfantine pendant 10h d’affilée, pour les enfants calmes/introvertis, ça pète les oreilles et le réservoir d’énergie !)
    J’ai passé de très bons moments avec ces petites filles, et je crois que je leur ai apporté des choses : je leur ai appris (à fabriquer des pompons, crocheter, décalquer…), j’ai joué avec elles, j’ai servi d’intermédiaire pour les petits chagrins d’amitié… Bref, il y a moyen de trouver des gens très bien, et le type d’accompagnement n’est pas celui d’une assistante maternelle, on peut chercher une jeune quasi tata sympa et responsable plutôt qu’une nounou quasi maman.

    L’autre chose, c’est que j’apprécie énormément la façon dont tu exprimes la confiance que tu as en ta fille, que tu avais déjà exprimée auparavant (et ça m’avait vivement et favorablement marquée). Je pense que c’est ce qui fais la différence entre une « maman poule » à ta façon et une « maman hélicoptère » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Parent_h%C3%A9licopt%C3%A8re) comme on en voit, qui ne laisse pas ses enfants partir vers l’indépendance. Du coup, je dirais surtout que tu es une bonne maman !
    Et concernant l’égalité entre garçons et filles, je pense que le climat ouvert que vous avez construit vous permettra de parler sereinement de ça, de répondre à ses questions et de l’interroger sur ce qu’elle observe pour l’aider à construire une posture critique (au sens noble d’esprit critique) sur les relations qu’elle observe. [Digression : aujourd’hui, je regrette que les adultes n’aient pas attiré mon attention sur le harcèlement scolaire comme on dit, parce qu’il y avait des situations problématiques et qu’a posteriori, je suis triste de ne pas avoir agi pour qu’elles cessent – si les adultes autour de moi avaient mis ce sujet sur la table, sans accusation ni paranoïa, plutôt en mode « comment ça se passe ? qu’est-ce que tu vois ? est-ce que tu trouves que c’est bien ? mal ? triste ? », j’aurais été plus active face à ces situations. Fin de la digression]
    Je vous souhaite une très bonne rentrée à tous !

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    1. Oh que ça me fait plaisir de te lire ici ! ❤
      Du coup, j'en ai profité pour aller faire un petit tour par chez toi et, comme toujours, j'en ai pris plein la vue ! J'espère que, même si ce n'est que de manière sporadique, tu continueras à nous donner des nouvelles, de temps en temps. Et j'espère surtout que cette nouvelle année qui commence sera porteuse de plein de bonheurs pour toi, pour vous deux.

      Alors, pour te répondre, figure-toi que cette histoire de nounou après l'école s'est déjà décantée depuis : il se trouve que notre babysitter habituelle, que Poupette adore et qui nous a toujours fait une excellente impression, est d'accord pour s'occuper de notre fille régulièrement, après l'école.
      Lorsque je lui en ai parlé, Mister F. a été très enthousiaste : je pense que, comme moi, il était persuadé des bénéfices pour Poupette d'avoir ses journées raccourcies et d'avoir un adulte enthousiaste et motivé pour s'occuper d'elle, mais qu'il hésitait de peur de ne pas trouver quelqu'un de confiance, justement.
      Bref, tout est bien qui finit bien !

      Quant à la différence entre maman poule et maman hélicoptère, ça me rassure énormément, ce que tu me dis : j'ai toujours été vigilante à ne pas tomber dans la surprotection, justement, parce que je sais que, pour se construire, on doit faire des erreurs, se tromper, se faire mal parfois, pour recommencer et réussir, par soi même. Alors certes, c'est tentant de protéger nos petits, mais je lutte consciemment contre ça, et je sens que l'école va me forcer à lâcher prise encore un peu plus et à apprendre à faire encore plus confiance à ma Poupette pour grandir. Je suis vraiment heureuse que cela transparaisse à travers mes angoisses, et que tu mettes le doigt dessus : ça me donne vraiment confiance en moi. Alors merci !

      Et oui, c'est bien ce que j'ai en tête, pour continuer à l'éduquer et à la sensibiliser au sexisme : lui parler, la faire parler, lui donner des contre-exemples et la confiance suffisante pour choisir sa voie. Tout un programme : ça en fait du boulot ! 😉

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  15. Wahou, un article fleuve digne de Chat-mille !!! Et qui me parle, forcément 😉
    Pour la fatigue et les journées à rallonge, je compatis … j’avoue que c’est un des points positifs de mon assignation en tant que mère au foyer, qui me fait privilégié une activité à domicile.
    C’est marrant, la nounou m’a dit que ça allait me faire tout drôle de ne pas savoir ce que mon enfant avait fait de sa journée … je n’ai pas osé lui dire que je n’avais pas l’impression que ça me change tant que ça. À part me dire rapidement s’il a ben mangé/bien dormi et les points important (du genre il a cassé ses lunettes, mais l’école me le dira aussi), je ne sais pas trop ce qu’il fait exactement de ses journées avec elles XD.
    Bon, pour les petits camarades, même problème … soit les enfants de connaissances qu’on a sur la commune vont à l’école privé, soit ils ne rentrent pas cette année … mais bon, je me dis qu’il n’y a pas de raison qu’il ne se fasse pas de copain (#petiteboufféed’angoissequandmême)

    Par contre, je te rejoint sur le choc d’éducation que représente l’école … et d’un autre coté mon mari m’a rétorqué à raison que c’est aussi le premier « jardin secret » de l’enfant qui affranchi un peu de ses parents et gagne en indépendance/autonomie … 😉

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    1. Oui, je crois que ton mari a bien raison, et c’est pour ça que j’essaie de me raisonner : nos petits nous échappent, peu à peu, mais c’est pour le mieux ! Ils vont se créer leur petite vie, et même si on ne saura pas tous les détails de leur journée, j’espère qu’on pourra continuer à bien les accompagner !
      Par contre, tu m’as fait rire concernant ta nounou : elle est du genre à ne pas détailler ?! 😉

      A part ça, la même petite bouffée d’angoisse quand même, ici aussi !

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      1. Ben, c’est mon impression, je n’ai pas de compte rendu du genre :
        pâte à modeler et promenade le matin, nombre de couche/passage sur le pot, menu du midi, tant de temps de sieste, jeux/jardin l’après midi.
        Et en fait, ça ne me gène pas, il y est heureux, c’est tout ce qui compte 😉

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  16. Alors que l’idée qu’elle aille à l’école il y a quelque temps ne m’inquiétait pas du tout, j’avoue avoir un trou à l’estomac pour ce grand début de lundi pour ma fille. Je n’arrête pas d’avoir cette phrase en tête quand j’y pense : « ils vont me la gâcher ». J’ai cette impression tenace qu’elle encore pure de son enfance, de ses croyances et dans sa façon de penser, et que l’école va bien la bourriner joyeusement et la polir. Moi qui a toujours été pro école publique, j’avoue déchanter un peu en à priori de notre système d’éducation. Nous avons fait quelques heures d’adaptation en juin, j’étais dans la classe en observation avec elle, et certaines choses m’ont vraiment heurté (un « tu es méchant » très violent d’une atsem à un petit garçon qui me brule encore les oreilles ; une activité peinture où les adultes font progressivement à la place des petits car eux ne font pas exactement comme il été prévu…)
    Le sexisme je ne t’en parle même pas, c’est un sujet qui me fait vraiment bondir.
    Je ne suis pas une maman poule, mais tu vois cela m’angoisse beaucoup aussi

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    1. Arff ! Voilà qui ne me rassure pas !
      Bon, cela dit, je vois que nous avons les mêmes angoisses, toi et moi. J’ai aussi cette peur que l’éducation que je m’efforce de donner à ma fille soit gâchée par l’école, mais j’essaie de me raisonner en me disant qu’il est de toutes façons illusoire de vouloir la garder enfermée dans un cocon, et qu’elle sera tôt ou tard confrontée au reste.
      Comme toi, je crains le comportement des autres adultes qu’elle côtoiera (et je pense que si j’avais entendu une atsem parler comme ça à un enfant, j’aurais l’estomac encore plus noué….), mais je me dis aussi que, plus tard, dans la vie, elle sera aussi, malheureusement, confrontée à des adultes pas toujours bienveillants et qu’il faut bien qu’elle apprenne, un jour ou l’autre…. Même si cela me paraît beaucoup trop tôt !
      J’espère juste que l’on pourra continuer à compenser, son papa et moi.
      Quant au sexisme, je crains le pire….
      Bon, on râlera ensemble, alors, d’accord ? 😉

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