Avec bébé, Je couve, Je me questionne, Maman travaille

Triple rentrée : round 1 – Nymphette

20170807_170327Eh oui, cette année, ce n’est pas une, ni deux, mais bien trois rentrées pour la famille ! Et encore, je ne compte pas celle de Mister F. qui, bien qu’il ait profité de quatre belles semaines de vacances avec nous, est bien le seul à trouver une continuité dans sa reprise du travail.

Bref, en ces jours de fin d’été où on voit les rayons se remplir de fournitures scolaires et les étals du marché se couvrir de raisins (s’il y a bien un fruit qui me déprime, c’est le raisin, synonyme de fin d’été !), j’éprouve le besoin de faire le point sur ce qui m’angoisse concernant nos trois rentrées (presque) automnales.

Je reviendrai avec grand plaisir vous raconter nos vacances, probablement sous la forme de Carnets de Voyage, comme l’été dernier, même si nos destinations ont été moins exotiques cette année, nouvelle-née oblige ! Et puis, j’ai encore des tas de sujets que je voudrais aborder avec vous, comme je vous le disais la dernière fois déjà. Mais je suis légèrement débordée, à profiter des derniers jours de tête à tête avec ma Nymphette, à préparer la rentrée de Poupette et à stresser pour la mienne.

Mais chaque chose en son temps ! Commençons par le commencement.

Nymphette à la crèche

Eh oui, la première à rentrer, c’est Nymphette !

Je ne comprends toujours pas ce qui s’est passé puisqu’elle est née hier…. Mais visiblement, quelqu’un me dit dans l’oreillette que je fais une overdose d’amour et que l’un des effets secondaires les plus courants sont les blackout.

Bref, pas plus tard que…. dans 1h, Nymphette et moi allons prendre la direction de la crèche pour commencer sa première journée d’adaptation. Je ne sais pas bien à quoi m’attendre. Enfin, je pense que ça va bien se passer pour elle, qui sourit à pleine bouche au moindre visage qui passe dans son champ de vision et qui semble avoir de plus en plus envie et besoin d’interactions.

Mais moi…. Moi c’est une autre histoire. Mon coeur chamallow de maman déjà bien ramolli depuis la naissance de Poupette s’est encore liquéfié depuis la naissance de ma seconde fille. Bref, je pense que je vais extrêmement mal le vivre. Du genre grosse crise de larmes. Pour l’instant, je fais la fiérote, mais je sais que je vais m’effondrer.

Peut-être pas dès aujourd’hui, puisque comme l’adaptation se fait sur 15 jours, aujourd’hui, je ne quitte pas ma Nymphette d’une semelle. Mais quand il va falloir repartir sans elle, ça va être une autre histoire. D’ailleurs, pour sa grande soeur, j’avais fait la lâche et j’avais laissé Mister F. faire entièrement la période d’adaptation : c’était déjà suffisamment douloureux pour mon petit coeur !

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Bon et puis même si je sais qu’elle sera ravie du cadre et des professionnelles, je ne peux m’empêcher de stresser sur certains aspects bien précis.

Le regard des autres

Déjà, j’ai peur d’être jugée par les puéricultrices. Je sais, c’est idiot, c’est même ridicule, parce que c’est leur métier, mais je n’y peux rien. A l’époque de Poupette, j’avais peur qu’elle me prenne pour une mère nulle. Maintenant, j’ai peur qu’elles me prennent pour une mère poule.

Mais il faut dire que ma petite Nymphette n’est pas une enfant très facile à déchiffrer. Et même après trois mois d’apprentissage de notre part, il y a encore des moments où on est désemparé à ne pas savoir ce dont elle a besoin / ce qu’elle veut / pourquoi elle pleure. Heureusement, ça ne dure jamais, mais comme ces petites bêtes ont la drôle manie d’évoluer à vitesse grand V, ça change tout le temps ! Avant, elle pleurait pour dormir dans les bras : normal (#mamerecematelas). Eh bien maintenant, elle pleure pour qu’on la laisse tranquille au sol, histoire de piquer un roupillon en solo (sérieusement ?!).

Blagues à part, le début de l’adaptation à la crèche marque la fin de ce huis clos entre mon bébé et moi, de ce temps à part où je me moquais bien de ce qu’on pouvait penser de ma manière de faire (ou au moins j’essayais !), de cette parenthèse où j’étais toute dévouée et disponible pour elle.

Le fait que d’autres adultes prennent le relais va forcément me pousser à remettre en question mes méthodes et je n’en ai pas envie. Même si je sais bien que c’est nécessaire, puisqu’avec ma reprise du boulot dès la semaine prochaine, je suis obligée de passer le relais.

Les repas

Voilà une autre source de stress, surtout après les yoyos de sa courbe de poids tout au long du deuxième mois ! C’est encore pas gagné, cette histoire de biberons. Il va falloir que je vous raconte mon épopée lactée, mais en gros, ça fait une dizaine de jours que Nymphette est sevrée. Pourtant, elle ne semble toujours pas avoir bien compris qu’on ne peut pas boire au biberon et mettre son poing dans la bouche simultanément. Par exemple.

Ou que boire 60mL puis réclamer toutes les demi-heures, ce n’est pas viable à long terme.

Ou encore que Maman n’est pas hyper fan de cette manie de vouloir se promener tout en mangeant !

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Le sommeil

Bon, et le signe ultime de ma grande fébrilité, c’est le retour de mon angoisse à propos du sommeil. La première année de vie de Poupette avait été tellement éprouvante pour nous, côté sommeil, que pendant de longs mois, l’idée d’un deuxième bébé a été repoussée encore et encore.

Pourtant Nymphette a été plutôt parfaite jusque là. Dès les premiers temps, elle a fait de longues plages de sommeil la nuit (c’est d’ailleurs la principale raison de mon allaitement compliqué : on ne peut pas tout avoir !). Elle ne nous réveille plus pour manger la nuit depuis la fin de son premier mois, et depuis mi-juillet, l’heure de son réveil du matin a gentiment glissé vers 8h voire 9h les bons jours (c’était souvent Poupette qui finissait par nous réveiller le matin !).

Du coup, de quoi je me plains ? J’ai pourtant conscience que nous avons une chance inouïe et je devrais être capable d’en profiter ! Mais non, le moindre petit couac, comme celui de ce matin, me renvoie à mes angoisses de l’hiver 2015. Il faut dire qu’à force d’épuisement avec Poupette, j’ai fini par faire un début de dépression post partum dont je suis, visiblement, encore en train de me remettre.

La grande question de la rentrée, c’est de savoir si l’on profite de la semaine d’absence de Poupette, restée chez ses grands-parents pour profiter de sa dernière semaine de vacances avant l’école, pour passer Nymphette dans leur chambre, ou si on la garde avec nous encore quelques semaines, les temps que les réveils du matin, que nous retardions allègrement à coup de tétine au bec pendant les vacances, aient lieu de manière quasi-certaine après 7h.

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Bon, je crois avoir fait le tour de mes angoisses en ce qui concerne la rentrée de Nymphette. Sur ce, je dois justement partir pour la crèche, mais je reviens bien vite pour continuer à vous livrer toutes mes appréhensions de fin d’été.

Moi, une fille stressée ? Oh, si peu….

 

29 réflexions au sujet de “Triple rentrée : round 1 – Nymphette”

  1. Pas facile de laisser son bébé à d’autres… J’avais aussi ce sentiment que personne d’autre ne pourrait mieux la comprendre que moi. Mais non, finalement j’ai eu tort. Je te souhaite de lâcher du lest progressivement et tu verras, tout va bien se passer, j’en suis certaine.

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    1. Oui, comme tu dis, il s’agit surtout de lâcher prise !
      Par contre, c’est fou comme je vis ça différemment par rapport à Poupette : pour l’aînée, j’étais tellement persuadée d’être une mère en carton que je me disais que les professionnelles sauraient bien mieux la comprendre que moi. Et là, au contraire, j’ai l’impression d’être la seule à savoir la décoder.

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  2. Arf je compatis pour la crèche ! C’est vraiment un passage difficile… Plein de courage à toi et j’espère que vous allez vite trouver votre nouveau rythme tous les trois et que vos nuits vont continuer à bien se passer ! Et pour le regard des autres de toute façon c’est toi la maman, les autres pensent bien ce qu’ils veulent tu fais ce que tu veux :p (oui je sais plus facile à dire qu’à faire). ❤

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  3. Avant tout je te souhaite bon courage car c’est tellement difficile de laisser son bébé. .. Après il me semble dans mes souvenirs que l’on est contente de revoir d’autres adultes mais bon ça n’empêche pas notre coeur de maman d’être en miette !
    Petit point de vue professionnel sur tes apréhension sur la crèche maintenant.
    La plus part des professionnelles de crèche sont bienveillantes et ce que nous pensons souvent quand une maman laisse avec émotion son petit bébé c’est « oh la pauvre c’est dur pour elle on va tout faire pour la rassurer et que ça se passe au mieux. » On est bien loin du jugement de valeur. Et rassure toi tous les parents arrivent avec des « trucs » qui ne fonctionnent pas parfaitement . Un bébé qui ne s’endort que dans les bras, dans le transat. .. des biberons pris en marchant ou très fréquents. Souvent nous savons que cela va rentrer dans l’ordre des choses très vite et que nous serons là pour assurer la transition en douceur avec un rythme plus collectif. Ou pour s’adapter le temps qu’il le faudra aux rythme et habitude du bébé.
    Je compatis sur tes apréhensions nocturnes. Ma 1ère nous en faisant toujours beaucoup baver sur ce sujet je suis sur le qui vive pour le sommeil de la 2e!
    Bon j’espère que tout se passera bien pour Nymphette et pour toi ; en tout ça je pense bien à vous! 😚

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    1. Oh la la, si tu savais comme ton commentaire m’a fait du bien ! Je l’ai lu juste avant de filer, et ça m’a enlevé un poids énorme, de savoir que ces « trucs » qui marchent avec bébé son monnaie courante. D’ailleurs, la référente de Nymphette m’a aussi bien rassurée : voilà un poids de moins.
      Quant au sommeil…. je crois qu’on (re)commence les galères avec Nymphette ! 😦

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  4. Oh comme je comprends ces angoisses ! Même si je n’avais pas peur de la séparation en elle même la question des repas à la crèche m’a pas mal travaillée (La Biscotte était à cette époque là un bébé ficelle et chaque biberon non fini ou tétée de moins de 10min était pour moi une source d’angoisse !).
    Pour le jugement, je ne sais pas comment est l’équipe de ta crèche, mais dans la notre les puéricultrices n’ont jamais émis le moindre jugement, même à demi mot. Et je suis sure que si elles te sentent émues elles feront tout pour te rassurer !
    Courage pour les jours à venir, ça ira mieux quand vous aurez tous pris votre nouveau rythme ❤

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    1. Oui, chacune nos angoisses ! Et comme toi, là ce sont plutôt les repas, alors que pour Poupette, c’était plutôt le sommeil….
      Et oui, je suis consciente que ça devrait vite aller mieux, mais c’est toujours tellement difficile de se résoudre à plonger dans le grand bain !

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  5. Ah je compatis, c’est vraiment pas facile de laisser son tout petit. Tes angoisses ont été les mêmes que les miennes (je crois que je manque de confiance en moi mais c’est pas nouveau). Courage !! C’est toi la maman, c’est toi qui sait.
    Je te comprends aussi pour les nuits. Miss E nous a fait des nuits pourries jusqu’à ce qu’elle marche. Chaque changement me fait peur. Mais les enfants ont une grande force d’adaptation et nous surprennent bien souvent. Essaye de te faire confiance et de faire confiance à ta Nymphette.

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    1. Oui, tu as parfaitement résumé ça dans ta dernière phrase : il faut que j’essaie de faire confiance à Nymphette et à moi-même. Le point positif c’est que j’en suis consciente ! Mais de là à y arriver…. 😉
      Enfin, le temps joue en notre faveur alors je vais essayer de m’accrocher.

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  6. Tu le sais, mais ton article résonne encore plus fort en moi que bien d’autres. Alors bien sûr je n’ai que deux rentrées la mienne et celle de Choupette ! Mais comme toi inconsciemment (enfin je crois), j’ai choisi de déléguer cette tâche de l’adaptation au papa pendant que moi je reprendrais le travail (ce qui devrait m’occuper l’esprit).
    J’ai dans mes brouillons tellement d’angoisses à ces sujets que je vais les laisser se décanter avant de les conclure 😁
    Bref je te souhaite tout plein de courage et ne t’inquiète pas trop tu as connu un chemin difficile tu t’en es sortie, tu t’en sortiras de nouveau 👍🏻

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    1. Oh oui, comme je regrette de n’avoir pas refait ce choix ! Je me sens tellement plus maman poule avec Nymphette que je ne l’ai été pour Poupette. Sûrement à cause de nos premiers mois ensemble, pas toujours faciles et très culpabilisants pour moi.
      Bref, je t’envie, non seulement d’être encore avec ta Choupette toute la journée, mais aussi d’avoir choisi de faire l’autruche, comme moi pour Poupette : c’était beaucoup plus confortable ! 😉

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  7. Je crois que l’on passe toutes par la au moment de laisser nos loulous quelque soit leur âge à Ce moment la !
    Et comme tu le dis, pour elle, tout ira bien, ils ont une bien meilleure capacité d’adaptation que nous !

    J’espère que ce premier contact t’aura rassurée un peu !

    Virginie

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    1. Oui, le premier contact m’a rassurée, merci !
      Et oui, pour elle ça devrait vite aller, même si j’espère que tous ces changements ne vont pas trop nous détraquer les nuits (depuis le début de la semaine, c’est du grand n’importe quoi….). Il ne reste plus qu’à me faire à l’idée, maintenant….

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  8. Bon courage pour cette étape difficile. J’avoue qu’en tant que mère au foyer, j’ai beaucoup jouie de mes 6 mois en huit clôt et que j’ai donc toujours été un peu soulagée de laisser mon bébé.
    LutinCoquin aussi est le premier à avoir repris le chemin de la nounou (avec son frère qui attend la rentrée) et que même si après 3 semaines à plein temps avec les garçons, j’étais contente de la retrouver, ben les premières heures, ça m’a fait tout drôle …
    Maintenant, j’attends avec un peu d’appréhension l’inconnu du round 2, la maternelle 😨

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    1. Je ne sais pas si cela aurait plus simple pour moi, un peu plus tard. Sûrement ! Là, c’est sûr que de la voir si petite et devoir la laisser me fend le coeur.
      Mais je sais que, comme toi, ça soulage aussi, de reprendre une vie pas uniquement basée sur le rythme de nos petits.
      Et oui, le grand saut direction la maternelle, j’appréhende beaucoup, moi aussi !

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    1. Ahahah ! C’est bien vrai, ça : le pire n’est jamais certain !
      Et oui, je pense que je surréagis et que je laisse trop parler mon stress : j’espère que d’ici une ou deux semaines, nous aurons toutes les deux pris le rythme de cette nouvelle vie, et que mes vilaines projections seront déjà oubliées ! 😉

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  9. Comme je comprends tes angoisses. J’ai vécu les mêmes aux 3 mois de Petite Fleur et dernièrement quand il a fallu la changer de nounou à 19 mois. On restera toujours de grandes angoissées quand il s’agit de nos bébés, c’est aussi ça être une maman.
    Courage, le plus dur c’est l’adaptation (pour Nymphette et surtout pour toi) et ça ne dure que quelques jours.
    PS : ton mari a des jambes gigantesques 😵

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  10. J’adore ce genre d’articles où on peut suivre tes pensées presque en direct. Concernant les repas j’ai tendance à penser que les choses se passent toujours mieux avec des gens extérieurs à la famille et cela s’est largement confirmé lors de notre passage en néonatalogie (les infirmières seraient capables de faire prendre un biberon entier à une peluche je crois tellement elles maîtrisent mille astuces !). Du coup je croise les doigts mais je pense que tout ira bien. Concernant le sommeil, je n’en suis pas encore là donc je ne sais pas trop… Ta priorité si je comprends bien c’est dormir, il faut peut-être partir de là ? En tout cas j’ai déjà hâte que tu nous racontes la suite et je t’envoie beaucoup de courage pour cette difficile séparation.

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    1. Oui, c’est exactement ça : je me sentais angoissée et j’ai voulu mettre mes peurs par écrit. Je me suis lancée et j’ai pondu cet article d’une traite. Comme quoi, j’avais besoin d’extérioriser !
      Oui, pour les repas, les premiers contacts et le comportement de Nymphette depuis le début de la semaine m’ont déjà rassurée.
      Pour le sommeil, par contre, c’est plutôt l’inverse. Je vais essayer de relativiser tout ça, mais tu me connais, pas facile !

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  11. En même temps, qui ne serait pas stressée à ta place?
    C’est bien normal d’avoir des appréhensions et le coeur brisé à l’idée de laisser bébé à des inconnus après tout ce temps ensemble!
    Vous allez tous apprendre à vous connaître. Il y aura certainement des couacs au début mais finalement tout se passera bien!
    Je te souhaite bon courage pour cette période d’adaptation pas facile!
    A très vite!

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    1. Oui, je sais bien que tu as raison, mais je n’aime tellement pas cette période de couacs, d’entre-deux, où tout le monde se cherche….
      Vivement qu’on ait tous trouvé notre nouveau rythme !

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  12. Incroyable comme nos bébés se ressemblent ! Marius ne mange plus beaucoup non plus ces derniers temps et ça me rend juste dingo. Pourtant je sais bien qu’il faut lui faire confiance, et la visite chez le pédiatre me l’a bien confirmé puisqu’il prend bien et qu’il n’a rien d’amorphe. Pour moi les bébés qui ne mangent pas c’est le plus dur à gérer 😶 il y aurait matière à creuser !! Lol.
    Bref. Bon courage pour la reprise de tout le monde, bon courage pour laisser tes deux filles. J’ai cette même impression que je suis la seule à savoir m’occuper de mon bébé ; mais j’essaie de lutter contre. Nos bébés s’en sortiront très bien et savent se faire comprendre – et en face, ce sont des professionnelles, que nous connaissons déjà grâce à nos grands, ce qui reste rassurant, je trouve ?
    Bref. Bonne rentrée à tous

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