Entre amis, Je couve, Je me questionne

Vivre en mode majeur

wp-1484044657059.jpgComme tu le sais, cette deuxième grossesse ne m’apporte pas la sérénité que j’espérais.

Je m’imaginais en profiter, plus forte de ma première expérience, rassurée sur une bonne partie des angoisses que j’ai pu éprouver à l’aube de devenir maman pour la première fois.
Je m’imaginais m’arrondir doucement pendant ce deuxième trimestre, sans la peur de ne jamais retrouver mon corps.
Je m’imaginais choisir mes vêtements de grossesse avec soin, pour me sentir belle tout au long de cette aventure.
Je m’imaginais en profiter d’autant plus que cette grossesse est peut-être la dernière.

Oui, mais voilà, pour la première fois, j’ai vraiment peur pour la vie de ce petit bébé que je porte.

Certes, j’en ai vécu, des angoisses, lorsque j’étais enceinte de Poupette, à commencer par ce fichu diabète gestationnel qui, en plus de pourrir mon quotidien, a fait émerger chez moi des peurs viscérales, plus profondes : la peur de la maladie, la peur de vieillir, la peur de la mort. C’est vrai, ce diabète m’a traumatisée. Mais paradoxalement, pendant toute cette période de stress, je n’ai jamais eu peur pour mon bébé. J’avais confiance dans le suivi médical, parfois trop lourd, parfois culpabilisant, trop souvent infantilisant, mais aussi rassurant. J’avais confiance dans ma capacité à protéger mon bébé, dans ma ténacité à tout mettre en œuvre pour lui offrir une bonne santé à la naissance et dans les années à venir.

Alors que là, je me sens beaucoup moins sûre de moi : je n’ai pas, ou bien trop peu, de contrôle. Bien sûr, je respecte comme une folle les mesures d’hygiène, qui se résument à se laver les mains à chaque fois que je mouche ma fille, ou que je lui change une couche, à ne pas partager ses couverts et sa nourriture, à détourner la tête pour ne pas recevoir ses bisous baveux sur la bouche. Mes mains, lavées au savon ou passées à la solution hydroalcoolique plus de 50 fois par jour, sont toutes desséchées, preuve que je tente tout ce qui est en mon pouvoir pour protéger mon bébé.

Et pourtant, tout cela me semble bien léger, quand on sait que le danger, si j’attrape cette cochonnerie de parvovirus, et que par malheur je le transmette à MiniChou, c’est la fin de cette belle aventure….

Pendant les vacances, j’ai réussi à prendre un peu de recul sur tout ça. Après la conversation assez désastreuse avec ma belle-mère qui, rongée d’angoisse, a tenté de trouver des solutions là où nous ne pouvions rien faire, nous avons pris la décision de ne pas en parler avec le reste de nos familles.
Même s’il fallait du coup faire bonne figure, ça m’a permis de me détacher et de lâcher prise.

Malheureusement, le retour de Poupette à la crèche en ce début d’année m’a énormément stressée. Le fait qu’elle soit gardée en crèche parentale rend probablement les choses encore plus difficiles : c’est compliqué de savoir si un protocole devrait être mis en place (éviction des enfants présentant des signes de parvovirus, consultation systématique auprès du médecin de la crèche pour valider les éventuels diagnostiques, quarantaine pour Poupette, ne plus participer aux temps d’encadrement des enfants pour Mister F. et moi-même, etc….). Entre le discours de ma gynéco, plutôt alarmiste, celui de l’équipe de professionnelles ou encore des autres parents, j’avoue que je me sens perdue. A cela, se rajoute évidemment la peur de la maladie et de ses conséquences sur MiniChou.

Et bien sûr, après les vacances, mon ventre a décidé de se faire moins discret : les collègues, les voisines, les copines de chorale, tout le monde me fait parler de ce petit bébé ! Et c’est simplement impossible pour moi d’évoquer systématiquement le stress que nous vivons actuellement : entre ceux qui ne comprennent pas bien, ceux qui compatissent à peine avant de te sortir une énième anecdote similaire d’une cousine éloignée, et ceux qui au contraire en font des tonnes, je n’arrive pas à faire la part des choses, et ces conversations tournent en boucle dans ma tête.


Bref, l’autre soir, après un énième qui proquo par mail avec un autre parent et une réponse incertaine de la crèche, j’ai craqué.
Mister F. m’a retrouvée en larmes, complètement perdue entre les injonctions diverses et variées. Nous avons pris le temps de discuter toute la soirée, et peu à peu, Mister F. m’a fait remarqué que j’avais simplement besoin qu’on m’écoute, qu’on me donne la possibilité d’évacuer ce stress. Cette phrase a déclenché un tel soulagement en moi ! Il avait entièrement raison : je fais déjà tout ce qui est en mon pouvoir pour protéger mon bébé, et maintenant il faut apprendre à vivre avec ce stress, cette incertitude, mais sans lui donner plus de place qu’elle n’en mérite.

Finies les discussions avec l’autre maman angoissée de la crèche.
Finis les argumentaires interminables avec les autres parents de la crèche sur l’attitude à tenir.
Finis même les sourires en demi-teinte lorsqu’on me demande des nouvelles de cette grossesse.

Je dois avoir un minimum confiance dans la suite pour pouvoir avancer, jusqu’à la prochaine sérologie, jusqu’à la prochaine alarme, jusqu’à la prochaine inquiétude. Même si c’est douloureux, je dois accepter le risque que cette grossesse, comme n’importe quelle grossesse, finalement, comporte son lot d’inconnues avec lesquelles je dois apprendre à vivre. Ce n’est vraiment pas facile, et cela ne correspond pas du tout avec mon caractère naturel qui me pousse plutôt à l’hypercontrôle. Mais en l’occurrence, je n’ai pas d’autre choix.

Voilà, depuis ce soir-là, j’ai décidé de mettre cette information de côté dans mon pauvre cerveau déjà bien trop pressurisé. Je continue évidemment les mesures d’hygiène, j’ai pris la décision de ne plus retourner m’occuper des enfants de la crèche avant la fin du mois, mais nous avons choisi d’y laisser Poupette et même d’assumer notre temps de présence via Mister F., même si cela veut dire étendre les mesures d’hygiène à lui et moi (c’est pas comme si j’avais besoin de baisers réconfortants, en ce moment, hein ?…. 😦 ).
Demain matin, je retournerai au laboratoire pour faire ma sérologie de contrôle. La semaine prochaine, je verrais ce que pense ma sage-femme de la maternité de tout ça, et si elle décide de me prescrire une nouvelle sérologie à faire dans trois semaines. En attendant, nous avons rendez-vous avec notre MiniChou jeudi, et j’espère que ces images vont nous apaiser pour quelques temps, le temps que ce cauchemar s’éloigne doucement.


Cette période a été et est encore très difficile à vivre pour moi. Et bien sûr, comme ça ne serait pas drôle si c’était simple, à cela s’ajoute notre déménagement et un problème d’absence de l’une de nos puéricultrices à la crèche qui perturbe toute l’organisation des 12 familles et crée une tension palpable dont les enfants sont les premiers à souffrir.

En début de semaine dernière, je pense m’être approchée un peu trop près de la brèche, et j’espère pouvoir en parler à cœur ouvert à ma sage-femme de la maternité, que je vois la semaine prochaine.
Je n’ai malheureusement pas réussi à aborder ce sujet hier soir avec ma gynéco, pressée comme toujours avec son emploi du temps bien trop plein, mais j’espère qu’on prendra le temps de m’écouter la semaine prochaine.

Peut-être même que je pourrais voir le psychologue de la maternité : j’imagine bien que mes angoisses, même si elles s’expriment dans le cadre très particulier de cette épidémie de parvovirus, sont partagées par un grand nombre de futures mamans.
Je n’ai pas une très bonne expérience avec les psychologues, étant donnée que la seule que je suis allée voir au moment de ma dépression post partum m’a clairement dit qu’elle ne comprenait pas bien mon problème, étant donné que j’avais réussi à tomber enceinte rapidement et même à allaiter mon bébé (naaaaaaan mais c’est vrai, de quoi je me plains ?!). Bref, je ne mets pas trop d’espoir dans cette solution, mais j’espère être entendue d’une manière ou d’une autre.

D’ailleurs, dans le même genre d’idée, je vais demander à discuter calmement avec la directrice de la crèche. Pas forcément pour revenir sur les problèmes de communication liés à cette histoire de parvovirus, mais plutôt pour aborder tous les autres sujets qui rendent ces derniers temps particulièrement chargés, émotionnellement, pour nous comme pour notre petite Poupette : le fait de devenir grande sœur, le déménagement, le début de la propreté, la future entrée à l’école.

Voilà, la vie continue, entre grands bonheurs et fichues angoisses. Et, au milieu de tout ça, il faut garder la tête haute !

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Désolée pour cet article un peu décousu, mais j’avais besoin de mettre par écrit tout ce qui pèse bien trop lourd sur mon cœur en ce moment.

52 réflexions au sujet de “Vivre en mode majeur”

  1. Tu sais que je te comprend à 1000% et que je te soutiens. Je ne peux que te souhaiter un résultat de prise de sang qui te permette de mettre ces semaines de stress derrière toi.
    Je t’envoie pleins de réconfort.
    Bisous

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    1. Merci, ma belle, et je sais bien qu’avec ce que vous traversez de votre côté, vous partagez complètement cet état d’angoisse suspendu à ces fichus résultats d’examen. D’ailleurs, est-ce que tu as du nouveau, de ton côté ? Est-ce que vous commencez à voir le bout de ce cauchemar ?
      En espérant que cette période ne soit bientôt plus qu’un mauvais souvenir, pour nous comme pour vous…. ❤

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  2. D’abord, je t’envoie tout mon soutien et mes souhaits pour que la suite cette grossesse se passe bien.
    Ensuite, je me permets de sortir un grand classique de mon répertoire (je crois que je vais les numéroter, comme ça se sera plus simple 😉 ) : tu as le droit de faire ce qu’il faut pour que tu te sentes mieux.
    Une fois qu’on a évacué la fraude à l’arrêt maladie et l’hypocondrie sévère (et encore, ça ne vient pas de nulle part), je pense sincèrement que lorsqu’on ne se sent pas bien, il n’est pas bon de s’asseoir sur ses souffrances et inquiétudes comme si elles n’avaient pas à exister. Parfois, la vie nous met devant des situations où « on n’y peut rien », mais ça ne veut pas dire qu’on doit faire « comme si de rien n’était ». Reconnaitre son émotion, l’accueillir pour ce qu’elle est plutôt que la combattre pour ensuite éventuellement bouger un peu les lignes, c’est déjà énorme. Tu as de la chance que ton mari ait su te dire ce dont tu avais besoin.
    Ma mère me dit (en gros) : « regarde l’émotion, dis lui que tu l’as vue, que tu la comprends, et que tu vas t’occuper d’elle comme elle le mérite – ni trop ni trop peu ». Il me semble que c’est exactement ce qu’on dit de faire avec les enfants dans l’éducation bienveillante « je vois que tu es /émotion/, c’est normal de ressentir ça quand /événement/. On va faire /chose qui permet d’agir sur la cause de l’émotion ou sur l’intensité du ressenti/ »
    Pour toi, parler, être entendue sans avis complémentaire sur le problème lui-même, c’est la première étape. Et la seconde, c’est d’aménager votre vie pour gérer cette inquiétude et sa cause : mesures d’hygiène et suivi psy. Bref, je ne t’explique pas ta propre décision, ça n’aurait pas de sens, mais je me permets de te proposer cette grille de lecture qui m’aide dans beaucoup de situations.
    Quand aux décisions pratiques, en général il me semble important d’agir de manière à être plus serein, même s’il n’y a pas de « danger » immédiat, car l’angoisse, l’épuisement, le malaise… peuvent avoir des conséquences négatives invisibles à court terme mais réelles sur le long terme. Du coup, j’espère que la crèche vous laissera réaménager votre encadrement de sorte que ce soit à la fois tenable et équitable, mais aussi rassurant pour ta famille.
    J’ajoute avec mon petit bagage de suivi psy (11 praticiens rencontrés) que tous les thérapeutes sont différents et qu’il ne faut pas te laisser arrêter par les mauvaises expériences, et chercher jusqu’à trouver quelqu’un qui te convienne. Ce n’est pas facile quand on n’est pas très bien, mais ça vaut le coup.
    Désolée pour le pavé, je croise les doigts pour vous et t’envoie un câlin virtuel ❤

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    1. Merci beaucoup, Ars Maëlle. Ça me fait du bien de voir notre décision analysée à la lumière de ta grille de lecture : dans ces moments où tout se télescope dans la vie, le cerveau ne semple plus être aussi bien en mesure d’analyser les choses, et voir écrit et compris par d’autres ce que j’éprouve me rassure énormément. J’imagine que c’est également ce genre de réconfort que je trouverais auprès d’un psy : simplement être écoutée et guidée dans l’analyse de mes propres émotions et décisions (tes honoraires ne sont pas trop élevés, j’espère ?! 😉 ).

      Je retiens précieusement cette phrase si vraie de ta Maman : accueillir l’émotion, s’en occuper sans lui laisser toute la place, c’est exactement ce que j’ai décidé de faire, et j’avoue que ça m’a l’air relativement efficace, pour l’instant.
      J’aime aussi beaucoup le parallèle que tu fais avec l’éducation bienveillante, encore plus parlant, pour moi qui l’applique chaque jour avec ma fille : en effet, exprimer ce qui pose problème, et traiter l’émotion qui s’y rattache, c’est déjà une manière extrêmement efficace de limiter le déchaînement des émotions. Je le vois tous les jours avec ma fille, il est temps d’en prendre conscience pour moi !

      En ce qui concerne les décisions pratiques, je me sens plus sereine depuis que l’on s’est fixé une ligne de conduite à laquelle on se raccroche, Mister F. et moi. Cela reste un compromis, mais acceptable et qui permet de limiter mon stress.

      Et pour finir sur les différents praticiens, j’espère vraiment trouver plus facilement que la dernière fois. Malheureusement, de nombreux critères entrent en jeu. Par exemple, alors que j’avais vraiment besoin d’être épaulée dans une période où ma vie de jeune maman était complètement chaotique en termes de temps (de sommeil, de travail, pour moi, pour mon couple, etc….), passer des heures à chercher la bonne personne, pas trop loin de chez moi, et pouvant me recevoir à des horaires acceptables (en dehors de mon temps de travail, puisque je ne voulais pas mêler ma vie professionnelle à tout cela), a finalement été plus contre-productif qu’autre chose, et je me suis retrouvée le bec dans l’eau.
      A voir, donc, pour cette fois…. Même si je ne mets pas trop d’espoir dans cette solution.

      Merci pour tes mots qui me font énormément de bien ❤

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  3. Tu as bien fait d’écrire cet article et de mettre des mots sur tes angoisses et tes émotions. Je comprends ce que tu peux ressentir et te fais part de mon soutien, aussi petit soit-il derrière mon écran 🙂
    Il est vrai qu’on se demande souvent à qui parler de ses problèmes. Ami(e)s ? Famille ? Professionnels ? Je me rends parfois compte que je ne parle pas toujours des bonnes choses aux bonnes personnes et que cela engendre un stress supplémentaire. Bref…en tout cas, l’important est quand même d’en parler ! Concernant la psychologue, je vois celle de ma maternité depuis plusieurs mois (pour diverses raisons) et cela me fait un bien fou ! Même si j’imagine qu’il y a bien pire que mes petites angoisses, j’estime que chaque maman a le droit d’être écoutée, alors tu devrais faire de même (et oublier cette foutue psy que tu as vu pour ta dépression post-partum, nan mais oh, c’est elle qui n’a rien compris !!).
    Courage à toi pour la suite ! Je t’embrasse !

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    1. Merci pour ton soutien. Et tu as raison, c’est exactement ça : ne pas parler des bonnes choses aux bonnes personnes, c’est une plus grande source de stress que de réconfort, au final !

      Je te rejoins aussi sur ce que tu dis : la grossesse est une période vraiment à part, particulièrement stressante, et je pense que quelques soient les angoisses rencontrées, chaque femme enceinte a le droit d’être écoutée. Je suis heureuse de savoir que tu as pu trouver l’interlocuteur qui te fait du bien. J’espère pouvoir rapidement en dire autant !

      Encore merci !

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  4. Je n’ose imaginer, l’angoisse pour toi et le stress induit par l’entourage … j’espère que tu vas réussir à trouver ton équilibre, je te souhaite de bonnes résultat de sérologie et un minichou en bonne santé dans quelques mois. 😙

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  5. J ai beaucoup aimé cet article en forme de confessions… Je ne sais pas quoi te dire pour t apaiser et je pense que c est sans doute justement le souci de la plupart de tes interlocuteurs. Il est difficile de ne pas minimer d un coté ou t angoisser de l autre et d un autre coté on aimerait tellement t aider ! Ce que je note en tout cas de positif, c est que la ligne de conduite que tu t es fixée avec Mister F. me semble tout à fait judicieuse. Plein de bises à toute la famille, j espère que la sérénité sera bientot de retour par chez vous !

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    1. Merci, ma chère Fran-Fran !

      Oui, je crois que tu as mis le doigt sur le principal problème de mes interlocuteurs : vouloir aider, soulager, mais sans savoir comment s’y prendre, parfois même gérer ses propres angoisses lorsqu’il s’agit de proches, cela n’est vraiment pas évident. Et bien sûr qu’avec le recul, je le comprends, mais lorsque ça t’arrive, sur le moment, c’est difficile de faire la part des choses. Je pense que le discours alarmiste de ma gynécologue ne m’a aidée, non plus….

      Mais bon, comme tu dis, la ligne de conduite que l’on s’est fixée m’a déjà permis de vivre les derniers jours de manière plus « constructive », à défaut d’être réellement plus sereine. Et puis, on va croiser les doigts pour que toute cette histoire aille vers de plus en plus de sérénité !

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  6. Chère Louna,
    je n’avais pas perçu tes angoisses à ce point-là… J’en suis désolée! Je voulais d’abord te dire de ne pas t’excuser, car ces angoisses sont légitimes. Il est parfaitement logique qu’en tant que future maman la santé de ton tout-petit te préoccupe et occupe toutes tes pensées. Il est parfaitement normal que tu souhaites trouver des solutions qui ne soient pas des demi-mesures mais qui te permettent vraiment de retrouver le calme et la sérénité dont tu as besoin pour toi et pour ton bébé.
    Ensuite, que faire? D’abord, je pense qu’il faut que tu envoies paitre (ou si pas que tu évites très fort) toutes ces personnes qui ne te font pas du bien : car elles te stressent, car elles ne veulent pas comprend/entendre, car elles ont leurs idées butées sur ce qui t’arrive. Ensuite, j’ai l’impression que tu as surtout besoin de rencontrer (ou de revoir?) un professionnel de santé qui te fera du bien : qui t’écouteras (d’abord et avant toute chose), qui prendra le temps dont tu as besoin et qui pourra te rassurer et t’entourer dans tes démarches.
    Prends soin de toi et de vous.
    Plein de doux bisous sans microbe! 🙂

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    1. Oh ben toi non plus, tu n’as pas à t’excuser ! C’est la magie des réseaux sociaux : on y fait bien apparaître ce que l’on veut, même si ce n’est qu’une partie tronquée (presque même déguisée ?) de la réalité. Et puis, si ça peut te rassurer, même dans la vraie vie, je suis très très bonne pour cacher mon état quand je vais mal. J’ai la confession facile, mais je suis aussi très douée pour me créer le masque de façade qu’on attend de moi (donc, en l’occurrence, celle d’une future maman pleinement épanouie, n’est-ce pas ?! 😉 ).
      Du coup, ça me permet de me débarrasser assez facilement de toutes ces personnes nocives. Ma seule erreur a été de me confier, au tout-début, lorsque j’étais encore sous le choc de cette nouvelle. Maintenant que j’ai pris un peu la mesure des réactions des uns et des autres, je sais avec qui j’ai encore envie d’en discuter, et avec qui je vais surtout éviter de revenir sur le sujet.

      Par contre, en ce qui concerne le dernier point que tu abordes, je suis peut-être un peu désabusée sur le sujet, ou alors il s’agit d’un réel dysfonctionnement du système médical français (que je ne renie pas en bloc non plus, hein !), mais j’avoue ne pas mettre énormément d’espoir sur le soutien d’un professionnel de santé : j’ai plutôt l’impression d’être baladée de praticien en praticien, et d’être soumise à l’interprétation personnelle de chaque professionnel qui me fait face (là encore, je ne jette pas la pierre, j’explique simplement les choses comme je les ressens). Typiquement là, alors que c’est ma gynéco (particulièrement alarmiste) qui m’a suivie, je ne la reverrai plus pendant plus de 6 mois, puisque je passe à un suivi à la maternité. J’espère que la sage-femme saura m’écouter et m’épauler dans mes démarches, comme tu dis, mais je sais que ça ne va pas être forcément évident de me faire entendre (un exemple tout bête, ma gynécologue n’a même pas prévu une lettre expliquant le début de ma grossesse, cette histoire de parvovirus récente, etc etc….).
      Bref, verdict la semaine prochaine, en espérant être agréablement surprise ?

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  7. Oh Louna, j’ai juste envie de te serrer bien fort dans mes bras.
    J’espère que tu arriveras à trouver l’écoute dont tu as besoin auprès de ta sage femme ou de la psychologue de la maternité.
    Je croise les doigts pour que la sérologie soit négative et j’espère que ça s’apaisera à la crèche.
    Bon courage et bon déménagement.

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    1. Merci Claire !

      Et oui, j’espère aussi être entendue ! Je me doute que les sages-femme ont plus l’habitude de ce genre de cas, où la patiente a également besoin d’être écoutée et rassurée, et pas seulement traitée et soignée.

      Merci pour ton soutien 🙂

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  8. Oh ma pauvre 😦 Tu n’as pas à t’excuser de ressentir et de partager tes émotions, j’espère que tu vas enfin trouver une oreille attentive à tes angoisses et que le rendez vous de jeudi sera un magnifique moment de douceur et de bonheur avec Minichou. ❤
    A force d'entendre dire que la grossesse n'est pas une maladie, qu'il faut arrêter de surmédicaliser la grossesse, que de tout temps les femmes ont accouché…etc. on en arrive à culpabiliser les futures mamans de simplement vouloir le meilleur pour leur petit bout en devenir.
    J'ai eu la chance de tomber sur une sage-femme en or pour ma grossesse et sans elle je pense que j'aurais sombré, j'en étais arrivée à pleurer tous les jours tellement l'angoisse était forte. Je te souhaite de trouver une oreille attentive, qui t'écoutera et saura te rassurer.
    Plein de courage pour ces derniers mois de grossesse et vivement que le printemps chasse les virus et autres microbes qui trainent ! ❤ ❤

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    1. Mais où as-tu trouvé cette perle ? Je la cherche encore ! Et ce n’est pas faute d’y avoir passé du temps….! 😉
      En effet, une oreille attentive, c’est ce qui m’a le plus manqué, ces derniers temps, alors j’espère qu’elle saura me rassurer, mais je n’ai pas envie de mettre trop d’espoir sur ce rendez-vous non plus, de peur d’être déçue et de repartir encore plus dépitée. Ça me fait déjà du bien de m’être choisi une ligne de conduite et d’avoir le soutien de Mister F.

      Et oui, pour l’écho de tout à l’heure, j’espère que cela va nous rassurer et nous permettre d’avancer vers un peu plus de sérénité, en attendant le printemps !

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  9. Tu sais que tu as tout mon soutien mais je me permets de te l’écrire de nouveau. Ces angoisses sont naturelles et ton envie d’être écoutée l’est tout autant. Je ne peux que valider le psy, je crois que si j’ai si peu d’angoisses pour ma grossesse c’est justement parce que je me repose beaucoup sur les conseils du mien. Après ma situation est pour le moment bien moins stressante que la tienne. Si un cas de parvovirus se déclenchait dans la crèche de mon neveu je serais bien moins sereine. Et encore on aurait des solutions d’isolation même si cela serait un crève coeur.
    Je te souhaite une sérologie parfaite et une peu de sérénité pour la suite. Des bisous

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    1. Merci, ma chère Fleur !
      Oui, ce besoin d’être écoutée est finalement au coeur des problèmes d’angoisse que j’ai rencontrés ces derniers jours. J’espère, comme toi, trouver un praticien qui me convienne et m’aide à gérer ces moments délicats.

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  10. je ne connais rien sur le parvovirus mais j’espère que ce méchant nom d’oiseau s’éloignera bien vite du dessus de votre tête.
    Je t’envoie pleins de câlins virtuelles et un petit cœur pour chacun de vous 4. ❤ ❤ ❤ ❤ ❤
    Courage ma belle !

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  11. Oh Louna, j’espère de tout cœur que tout ceci sera bientôt un mauvais souvenir. Mais j’ai l’impression qu’en ce moment tu as 2 soucis qui coexistent. Le parvovirus d’une part et la crèche familiale d’autre part. Pour le parvovirus… à part espèrer et faire ce que que vous faites, la marge de manœuvre est faible, hélas. Mais pour la crèche ? N’envisagez-vous pas de changer de mode de garde pour Poupette afin de retrouver un peu de cette sérénité qui vous manque tant ? En tout cas, je croise les doigts pour que MiniChou se porte comme un charme !

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    1. Tu as mis le doigt sur le problème, effectivement : je pense qu’avec un autre mode de garde, notamment une crèche municipale classique, les angoisses de ces dernières semaines auraient été bien plus limitées. C’est surtout le manque de cohérence et de légitimité du discours de la crèche et des autres parents qui m’a fait beaucoup de mal, et ce dysfonctionnement dans la communication est clairement un des points à régler rapidement pour la suite.
      Quant à changer de mode de garde, j’avoue que nous n’avons pas l’énergie à dépenser pour trouver une solution d’urgence pour les 5 mois de crèche qu’il reste à faire pour Poupette. D’autant plus que nous comptons mettre MiniChou dans cette même structure, là encore, par facilité, mais aussi pour les autres raisons qui nous l’ont fait choisir pour notre aînée il y a 2 ans. Certes, les choses sont compliquées et particulièrement pénibles en ce moment, mais c’est loin d’être toujours le cas, et j’espère que notre choix de persister avec ce mode de garde ne sera pas (à nouveau) problématique dans les mois et les années qui viennent.

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  12. Je comprends ton angoisse… et je suis heureuse de lire que votre discussion avec Mister F. s’est révélée fructueuse.
    Je te souhaite plein de courage pour arriver à tenir bon.
    Je t’embrasse ❤

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  13. Oh Louna, j’ai envie de te serrer dans mes bras.
    Je pense que tu as très bien fait de venir t’épancher ici. Ce n’est pas facile de trouver le bon interlocuteur pour pouvoir exprimer ses angoisses. Je compatis et souhaite que tes sérologies soient bonnes pour que tu puisses enfin respirer un peu et profiter plus sereinement de ta grossesse. J’espère aussi que tu trouveras une écoute attentive avec la sage-femme qui te suit à la maternité, généralement elles ont un don pour apaiser (enfin celles que je connais), ainsi qu’avec le psychologue. Celui que tu as vu ne te convenait pas (et je pense qu’avec ce genre de réflexion ce n’était pas très difficile), mais essayes en d’autres, cela fait vraiment du bien quand tu as trouver le thérapeuthe en qui tu as confiance. Et tu n’as pas à t’excuser d’être angoissée, je pense que toute personne dans ton cas serait inquiet tout comme toi dans de pareil circonstance.
    Enceinte on perçoit vraiment différement les émotions, entoure toi de personnes bienveillantes.

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    1. Merci pour ton soutien, Anna !

      Comme tu le dis si bien, ce n’est vraiment pas évident de trouver le bon interlocuteur pour exprimer toutes ces angoisses, mais je sais que les sages-femme sont beaucoup plus sensibles à l’accompagnement global des femmes enceintes, et pas seulement au fait de les traiter et de les soigner. Et, en l’occurrence, c’est vraiment de cela, dont j’ai besoin : être rassurée, écoutée, épaulée. On verra bien ce qu’il en est : verdict mercredi prochain !

      Et oui, c’est difficile à faire comprendre à l’entourage qu’enceinte, on est vraiment dans un état particulièrement fragile : j’ai mis moi-même énormément de temps à la réaliser (et encore plus à l’accepter).

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  14. Oh mince! Ca me fait de la peine de te savoir dans cette état de stress, et j’imagine que ça doit vraiment pas être évident de tenir le cap avec ton petit bout… J’espère que ça va bientôt aller mieux. J’ai vu sur internet que les risque liés à cette maladie était minimes après la 20e semaine, tu vas donc bientôt pouvoir souffler… Tiens d’ailleurs en parlant d’internet, j’aurais jamais dû aller regarder ce truc car j’ai plein de petits boutons sur le corps depuis une semaine et que, depuis que j’ai lu ce qu’était le parvovirus je psychotte! Enfin bon… J’ai vu mon médecin et elle ne m’a rien dit (vu que j’ai pas d’autres symptômes) alors haut les coeurs et méthode coué (je vais bien tout va bien, je suis gaie tout me plaît…)

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    1. Oh non, tu n’aurais pas dû aller jeter un coup d’oeil ! Je me suis d’ailleurs bien gardée de raconter ici les véritables risques, de rappeler les statistiques et les conséquences éventuelles : même si analyser et avoir un regard critique sur toutes ces infos bibliographiques fait partie de mon métier, je ne suis clairement pas en état d’avoir un regard pertinent, là, tout de suite ! Et j’ai amèrement regretté mes recherches, d’ailleurs ! 😉
      Allez, hauts les coeurs, comme tu dis !

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      1. Au fait tout va bien. On ne sait toujours pas d’où venaient ses petits boutons : c’est atopique il paraît (comme mon eczéma). Tant mieux! Bises

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  15. Oh Louna, plein de pensées pour toi ! J’espère que cette période sera bientot un lointain cauchemar et que tout ira bien pour toi.
    Prend soin de toi et des tiens, protège-toi des milles avis de chacun…
    Bisous et bon courage.

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  16. Beaucoup de courage à toi, car ce que tu vis est difficile, et je crois que tu as tout à fait raison de demander à être écoutée à ce propos. Pendant ma 1ère grossesse j’étais très angoissée par ma menace d’accouchement prématuré et ma sage-femme m’avait conseillé une collègue psychologue un peu spécialisée autour de la parentalité et cela m’a fait beaucoup beaucoup de bien. J’ai enfin été écoutée dans mes angoisses et non pas dans conseillée « médicalement » une fois de plus. J’ai aussi compris que c’était normal et justifié d’être angoissée.
    Je te souhaite donc de trouver cette écoute, et qu’elle te fasse du bien. Et je te souhaite surtout de bonnes nouvelles pour la suite de ta grossesse. Je suis de tout cœur avec toi (bizarre à dire même si on ne se connaît pas mais c’est vrai!)

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    1. En effet, c’est exactement ça qu’il me faudrait : une écoute de mes angoisses, et non pas des (non)-solutions médicales.
      Tant mieux que tu sois tombée sur un psychologue qui t’ait convenu : celle que je suis allée voir était également spécialisée autour de la parentalité, mais cela n’avait pas du tout collé !

      Merci beaucoup pour tes voeux (et je comprends ce que tu veux dire : même à travers écrans interposés, ça craint des liens ! 😉 ) !

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  17. Plein de pensées positives, jumelle de grossesse ! Tu sais qu’on pousse le lien jusqu’au bout en ne nous arrêtant pas à une date de terme commune… On partage aussi la même date d’écho 🙂
    Je t’envoie plein de courage et toute la sérénité et la zénitude que je n’ai pas.

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    1. Merci, Swiixou !

      Et du coup bon courage pour tout à l’heure, à toi aussi, en espérant que les jolies images t’offrent un peu de cette sérénité et de cette zénitude qui nous feraient tant de bien ! 😉

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  18. Oh non, qu’est ce qu’il est nul cet article! (enfin le contenu hein, juste parce que c’est triste, j’en rajoute pas une couche en critiquant ta façon d’écrire ou tes inquiétudes).
    Je comprends ton ressenti et tes angoisses que je trouve légitime. Mo je flippe à chaque personne qui tousse un peu trop près de moi dans les transports. J’ai aussi eu du mal à me projeter au début de la grossesse. A l’écho du cinquième mois, la sage femme a trouvé le bébé un peu ‘menu’ et a préconiser une nouvelle écho un mois plus tard pour vérifier la croissance. Moi j’ai entendu retard de croissance, prématurité, risque de décès enfin bref, le pire. J’ai retenu ma respiration jusqu’à l’écho suivante et j’ai complètement arrêté de me projeter. J’ai fait (presque) comme si je n’étais pas enceinte. Ça protège mais ça affaiblit aussi. C’est pas la même histoire bien sur, et je ne comprends pas exactement les risques que vous encourez mais je ne peux que t’envoyer tout mon soutien et toute ma compassion.
    Je pense aussi qu’il serait bien d’en parler et qu’un professionnel puisse ‘valider’ ton droit à l’inquiétude.

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    1. Retenir sa respiration, arrêter de se projet, faire comme si on n’était pas enceinte,…. Je me retrouve complètement dans ton parcours.
      Et oui, tu as raison, être écoutée me ferait déjà le plus grand bien !

      Merci pour ton soutien.

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  19. Je le redis, je te souhaite beaucoup de courage pour affronter cette période ❤ Je trouve en tout cas très belle ta résolution de mettre un peu ces angoisses de côté, et j'espère que tu y parviendras. Et j'espère surtout que les menaces s'éloigneront progressivement et que tu avoir enfin cette grossesse sereine dont tu rêves (c'est toujours possible, regarde pour moi…). Et puis on avait dit que 2017 devrait être extraordinaire, alors flûte ! C'est pas le temps de nous décevoir, petite année, on compte trop sur toi !

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    1. Oh oui, on continue à y croire, à cette année 2017 ! Bordel, elle est bien trop jeune pour être déjà aussi pourrie !
      Alors on croise les doigts, on serre les fesses, on se protège et on attend que ça passe.

      Merci, ma chère Chat-Mille, pour tes mots ❤

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  20. Louna, je ne sais pas ce qu’est le parvovirus et je crois que je préfère ne pas chercher à savoir (même si ça va complètement à l’encontre de mon caractère…).
    Je suis vraiment désolée de cette période difficile que tu traverses et je te souhaite de tout cœur d’être rassurée par les prochaines analyses.
    Je pense imaginer assez bien les angoisses qui t’habitent (de part mon environnement professionnel j’ai tendance à imaginer toujours le pire en premier) et je pense qu’elles sont tout à fait légitimes, les mots de la mère d’Ars Maëlle résonnent beaucoup en moi « regarde l’émotion, dis lui que tu l’as vue, que tu la comprends, et que tu vas t’occuper d’elle comme elle le mérite – ni trop ni trop peu » mais je trouve ça très difficile à faire et je te souhaite d’y arriver.
    Je pense aussi qu’il est souvent difficile de trouver les mots justes dans ce genre de situation car en essayant d’être optimiste on peut donner l’impression de ne pas s’intéresser vraiment et au contraire en étant trop alarmiste on peut être très culpabilisant pour nos proches bref trouver le juste équilibre n’est pas facile et il est vrai qu’il faut trouver les bons interlocuteurs.
    J’espère que les décisions que vous avez prises avec Mister F. vous aideront et te permettront de lâcher prise comme tu le souhaites.
    J’espère aussi que tu arriveras à trouver les professionnels de santé qui te correspondent et qui sauront t’épauler comme il faut parce que j’y crois et je suis sûre qu’ils existent!
    J’espère en tout cas que cette mauvaise période sera rapidement un lointain souvenir et que d’ici quelques mois, toi, mister F., poupette et minichou serez très heureux dans le beau jardin de votre nouvelle maison 😉
    Je sais que c’est un peu bête à dire mais si on peut faire quoi que soit n’hésites pas à demander.
    Enfin je voulais te remercier de poser tes mots ici parce que je suis sûre que c’est un sujet qui touche plus de gens que ce que l’on croit donc merci de ton partage.

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    1. Oh merci pour ces mots, Baptifan ! ❤

      Tu as bien raison de ne pas aller regarder ce qu'est le parvovirus : ça ne sert vraiment pas à grand chose de se renseigner lorsqu'on n'est pas directement concerné (et là encore, ça se discute : si le seul effet est d'augmenter le stress, je ne vois vraiment pas l'intérêt !). C'est bien pour ça que je me suis gardée de donner des détails par ici !

      Oui, tu as raison, les mots d'Ars Maëlle (et de sa maman) sont précieux, et c'est vraiment l'attitude qu'on essaie d'adopter depuis quelques jours. J'ai l'impression d'en être déjà un peu plus sereine. Disons qu'au moins, ça m'évite de m'éparpiller au quotidien au milieu d'angoisses que je ne maîtrise finalement pas.

      En effet, concernant l'attitude de l'entourage, je pense que c'est vraiment difficile, et c'est pour ça que, maintenant la période des fêtes passées, j'essaie plutôt de nous créer notre petite bulle, avec Mister F. J'ai bien vu qu'en parler à la famille ou à quelques amis ne m'avait pas forcément fait beaucoup de bien….
      Quant aux professionnels, je sais bien que ce n'est pas toujours évident pour eux non plus : n'oublions pas que ce sont des hommes et des femmes comme nous, pas forcément les superhéros que l'on souhaiterait avoir en face de soi, et j'essaie de relativiser quant au discours alarmiste de ma gynéco. Mais bon, sur le moment, c'est loin d'être évident. J'espère que la sage-femme pourra m'accorder ce temps d'écoute qui me manque tant, pour l'instant.
      Et oui, je suis moi aussi persuadée que ces angoisses touchent bon nombre de personnes, même si en l'occurrence, le contexte est assez spécifique. Il n'y a qu'à voir les réponses de Maman Nouille ou Moi Pas Poule : j'ai bien peur d'avoir réveillé leur stress ! 😉

      Encore merci à toi 🙂

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  21. Oh Louna !
    Tu as bien fait de coucher tes angoisses, ça t’a permis de les externaliser. Mister F a raison en disant que ce dont tu as besoin c’est d’être entendu et de ne pas juste être un « cas ». J’espère que tu trouveras une oreille attentive qui pourra t’aider à gérer ton stress. Pas pour minimiser la situation, juste pour t’aider à prendre du recul en attendant que la tempête passe.
    Les mesures que vous avez mises en place avec ton mari semblent judicieuses…
    Alors je croise les doigts pour vous et te fais un câlin virtuel…

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    1. Merci, Tamia !

      Oui, c’est exactement ça : être entendue, considérée dans mon ensemble en tant que future maman, avec mes angoisses et mon bagage médical, et pas seulement une patiente à soigner.

      Merci pour le câlin, je suis preneuse ! 🙂

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  22. Je n’avais pas suivi cet épisode.
    Mes deux grossesses ont été stressantes , pour Lucien les débuts ont été catastrophiques (saignements) et il est arrivé après terme (donc à J+1 je commençais à penser que j’allais le perdre in utéro), pour Baptiste, ce petit coquin ne s’est jamais mis tête en bas et le corps médical ne m’a simplement pas écouté.
    Avec tout ça, pendant ces 2 fois 9 mois, je n’avais qu’une crainte : perdre mes bébés. Et puis, il a fallu se raisonner et je me suis dis : si je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour mes bébés et qu’il arrive un drame alors ça ne sera plus de mon fait (vive la culpabilité!). Je crois que tu peux adopter ce conseil, si tu fais tout ce que tu peux et que le virus décide de s’installer alors…
    Bref, essaie de profiter pleinement de cette fin de grossesse et cherche la bonne oreille pour recevoir tous tes doutes (dans ta maternité ?).
    Courage ! Et bientôt le début d’une nouvelle aventure ! Je suis sure que comme moi, tu te sentais déjà au plein avec un enfant, et bien si c’est possible : la vie va s’accélérer encore et encore !

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    1. Oh, je suis désolée pour toi, de savoir que ça a été compliqué, les deux fois….
      Et oui, je crois que tu as bien raison avec cette philosophie : c’est celle que j’ai fini par adopter. Je fais tout ce que je peux, et j’apprends à vivre avec cette incertitude que je ne peux pas maîtriser. Ce n’est pas facile, mais quand on n’a pas le choix, il faut bien faire avec !
      Quant à la suite, j’avoue que je n’ose même pas encore imaginer ! 😉

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