Avec bébé, Voyage

Alors, ce voyage ?

P1150755Ça y est, les vacances sont finies. Il nous faut redescendre de notre petit nuage et retourner à la pluvieuse réalité de la vie. Mais qu’est-ce que c’était bien ! Toute la famille a vraiment bien profité de cette belle et grande pause.

Aujourd’hui, avant de me lancer dans de vrais carnets de voyage illustrés, et histoire de revenir en douceur à la réalité, je te propose, en quelques mots, un petit bilan de notre jolie parenthèse.

Ce que j’ai apprécié

Le soleil

Alors c’est bien simple, moi je suis un lézard. Le soleil me met toujours de bonne humeur, j’aime me chauffer le dos à ses rayons, m’habiller de trois bouts de tissus et me chausser de sandales pour profiter de la chaleur. Alors là, forcément, j’ai été servie !

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La gentillesse et la simplicité des gens

Où qu’on aille, dans la rue, dans les restos, sur les plages, on avait droit à des sourires attendris, à quelques mots gentils ou à des remarques affables. Le jour où j’ai déchargé notre caddy plein à craquer sur le tapis roulant et où j’ai proposé au client juste derrière nous qui ne portait qu’un ou deux articles de passer, il m’a regardé avec de grands yeux étonnés, m’a souri et m’a dit : « Mais j’ai tout mon temps, ne t’en fais pas, Doudou ». Normal, j’étais encore en mode survie à la parisienne.

Les plages magnifiques

Entre l’eau turquoise, le sable blanc (ou noir, d’ailleurs !) et les fonds marins regorgeant de petits poissons, de coraux et même de tortues, comment ne pas adorer les plages martiniquaises du Sud Caraïbe ? Un vrai régal, pour Mister F. et moi, armés à tour de rôle d’un masque et d’un tuba, mais aussi pour Poupette, armée de son sot et de sa pelle, prête à se rouler dans le sable et à courir jusqu’à la mer pour remplir l’arrosoir une bonne centaine de fois par jour.

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La diversité des paysages

C’est la grande surprise de ces vacances. Moi qui pensais bêtement n’y trouver que les belles plages que l’on voit sur les cartes postales, j’ai eu le plaisir de découvrir les côtes déchiquetées du nord de l’île, l’Océan Atlantique déchaîné sur les falaises, les forêts humides de l’intérieur des terres ou les mornes arides du sud. Un vrai régal pour nos balades.

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La durée de nos vacances

Oui, on est parti trois semaines. Trois semaines, c’est la plus longue période de temps qu’on l’a passé ensemble, juste tous les trois, depuis la naissance de Poupette. Et trois semaines, c’est parfait pour décompresser et se reposer au début du séjour, puis pour se bouger et profiter dans la deuxième partie. Et puis trois semaines, c’est pile ce qu’il faut pour être content de retrouver son petit confort familier !

Ce qui a été source de stress

Les trajets

Oui, forcément, les trajets étaient en top priorité de ma liste d’angoisses. Malgré toutes mes petites astuces pour préparer le voyage en avion, j’avoue que je n’en menais pas bien large, dans la salle d’embarquement. Au final, hormis au moment du décollage, où nous devions maintenir contre nous une Poupette impatiente et gigotante, nous avons réussi à l’occuper et à survivre aux 9h de vol. Comme prévu, le porte-bébé a été salvateur pour l’endormir et lui permettre de se reposer quelques heures.

En ce qui concerne mes trucs et astuces pour l’avion, en écho à mon article précédent, voici un rapide bilan :

  • le casque audio n’a pas eu beaucoup d’intérêt puisque Poupette préférait regarder les dessins animés comme on lit un livre. Ce n’était pas plus mal, puisque ça nous a permis de l’accompagner dans cette activité, comme nous le faisons pour la lecture.
  • elle n’a pas eu besoin de la petite veilleuse non plus, mais nous nous en sommes beaucoup servi dans les gîtes.
  • les perles ont servi dans l’avion et énormément pendant notre séjour : un bon investissement !
  • nous avons trouvé, à l’aéroport, un adorable petit livre robuste (utile quand on l’emmène à la plage !), coloré et interactif, qui l’a passionnée pendant tout le trajet en avion et tout au long des vacances.
  • les magazines, coloriages et cahiers à gommettes ont également beaucoup plu.

Le sommeil

Encore un point délicat pour moi, mais qui n’a finalement pas posé trop de problèmes. Les premiers jours dans nos logements de vacances, Poupette avait besoin d’être rassurée et nous passions un peu de temps avec elle, à lui chanter des berceuses dans la pénombre pour lui permettre de s’apaiser. Mais au bout de deux ou trois jours, elle n’avait plus besoin de notre présence pour trouver son sommeil.

Quant aux siestes, hormis deux ratés dans les transferts entre la voiture et le lit, elle a toujours réussi à se reposer plusieurs heures dans l’après-midi, que ce soit au frais dans sa chambre, à l’ombre sur la plage (dans le sac à dos de randonnée !), ou en voiture.

Les moustiques

Avant notre départ, j’étais extrêmement stressée par les maladies véhiculées par les moustiques. J’ai dévalisée toutes les pharmacies de ma ville pour trouver les granules d’homéopathie conseillées par mon médecin, j’ai acheté des répulsifs spéciaux pour mettre sur les vêtements, Mister F. a commandé une moustiquaire pour lit de bébé, j’ai investi dans les vêtements longs et légers pour Poupette, je me suis armée d’une prise électrique et de spirales répulsives, et j’ai même pris des huiles essentielles de lavande et de citronnelle pour notre literie. Bref, on est arrivé avec un attirail de compèt !

Et finalement, une fois sur place, nous avons été très peu piqués, que ce soit au sud de l’île (nous dormions alors dans une chambre climatisée) ou dans le nord où le vent permet d’être plutôt épargné par les moustiques.

Les balades

Je ne savais pas si Poupette allait supporter plusieurs heures d’affilées d’être coincée dans le porte bébé. Du coup, nous n’avions pas prévu de longues randonnées, mais voyant qu’elle réagissait plutôt bien et qu’elle arrivait à se reposer, nous avons profité de ses horaires de sieste pour faire le tour de la Caravelle (3h de balade).

Les insolations

Lors de notre voyage à Cuba, nous nous sommes faits surprendre comme des débutants : un jour où le temps était couvert, tout gris, nous n’avons pas veillé à nous protéger convenablement du soleil. Résultat, le soir, Mister F. était rouge écrevisse et moi j’étais partie pour trois jours de nausées dues à une forte insolation.

Bref, le soleil des Caraïbes, on en avait déjà fait les frais. Du coup, cette fois-ci, nous avons fait très attention à ne pas trop y exposer Poupette : nous rentrions presque systématiquement pour passer les heures chaudes au frais, et nous cherchions l’ombre sur la plage. Pendant les balades, je recouvrais le sac à dos d’un paréo. Et puis, c’était chapeau et lunettes de soleil obligatoires pour toute la famille !

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Les plaisirs futiles

Je sais pas comment ça se passe pour toi, chère lectrice, mais pendant les vacances, il y a un certain nombre de plaisirs futiles que je savoure. En voici quelques exemples !

Les vêtements d’été

Pouvoir dire adieu aux bottes de pluie, aux gros pulls et aux manteaux pour retrouver le plaisir des petites robes légères et des sandalettes, c’est mon gros bonheur du printemps ! Et cette année, on ne peut pas dire que la transition ce soit fait en douceur : je suis passée de la tenue chaude pour survivre à la climatisation dans l’avion à mes tenues de plein été.

Et comme chacune sait, l’un des bonheurs de la maternité étant de pouvoir habiller son petit coeur avec de jolies tenues toutes plus craquantes les unes que les autres, j’ai pu me régaler à ressortir les jolis ensembles de l’été dernier : moi qui pensais avec une certaine nostalgie que Poupette ne les remettrait jamais, c’est avec grand plaisir que j’ai réalisé que la plupart lui allait encore. A moi les jolies barboteuses, les petites robes et les shorts si mignons ! Comme tu te l’imagines, ça ne m’a pas empêché de prendre un peu d’avance sur mes achats de l’été prochain…

Les souvenirs

Oui, ramener des petits souvenirs futiles, j’adore ça aussi : épices diverses et variées, gousses de vanille, bâton de cacao, bouteilles de rhum ou encore paréos, je me suis fais plaisir !

Bon, et puis bien sûr, les photos, c’est pas mal aussi !

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La glace coco

Principal aliment de ces vacances (en compétition avec les accras, tout de même !), la glace coco m’a accompagnée sur la plage, était présente à tous mes goûters et tous mes desserts. Bref, miamimiam !

Les goûters en famille et les apéros en amoureux

Dans le même style, nous avons pris un malin plaisir à tester tous les gâteaux goyave, banane ou encore coco des boulangeries qui croisaient notre route. Et Poupette n’était pas en reste !

Et le soir, une fois Poupette endormie, nous prenions le temps de nous faire un ti-punch ou un planteur, juste pour nous deux, en amoureux, tout en rêvassant à la journée du lendemain.

Petit bilan

Quand je vois les progrès de notre petite Poupette, je n’en reviens pas. Nous sommes partis avec un grand bébé, qui commençait à être autonome, certes, qui se déplaçait drôlement bien et laissait entrevoir sa personnalité. Et nous sommes revenues avec une vraie petite fille, qui parle, fait des phrases, répète le moindre mot qui passe à proximité de ses oreilles, une vraie petite coquine qui parle aux oiseaux et partage son goûter avec son papa, une escaladeuse qui mange le sable et course les crabes, mais qui a peur des chèvres.
J’ai l’impression que ces trois semaines avec ses deux parents, entièrement disponibles pour elle, lui ont fait un bien fou. Comme je le disais plus haut, j’ai réalisé que nous n’avions jamais passé autant de temps ensemble, juste tous les trois, depuis la naissance de Poupette : quelle chance, pour elle comme pour nous !

Au final, malgré les trajets en avion, les réveils très matinaux et les restes du décalage horaire, je reviens reposée de ces vacances. Je crois que je me sens surtout bien plus sereine : nous avons vécu une belle aventure, tous les trois : nous avons rigolé, exploré, découvert tous ensemble, nous nous sommes baignés, reposés et amusés à trois. Et tout ça m’a donné une grande confiance pour la suite. J’ai réalisé que, même si ces vacances n’étaient pas tout à fait similaires à nos vacances à deux, en amoureux, je me suis vraiment épanouie dans ce bonheur familial. Ça me rassure et me conforte pour la suite !

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Et pour toi, comment se sont passées les premières vacances en famille ? Quel âge avait bébé ? Avez-vous attendu qu’il soit déjà grand pour lui proposer de voyager ? Êtes-vous partis loin ? Et comment s’est passé le retour ?

 

22 réflexions au sujet de “Alors, ce voyage ?”

  1. Cela donne trop envie !!! Bon avant de partir super loin, je pense qu’on tentera d’abord le séjour à 3 mais en France. ^^
    Moi aussi j’adore faire le lézard au soleil. Vivement l’été !!!

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  2. C’est clair que ça donne trop envie. Tu m’as convaincu cet été, si je peux, je prends trois semaines de vacances !!!
    Cela a dû être des supers vacances. Ça m’intéresserait de savoir quels granulés homéopathiques tu as donné à Poupette ? Est ce que c’est valable pour les adultes aussi ?

    Aimé par 1 personne

    1. Oui, trois semaines, c’étaient vraiment un grand luxe ! Et puis, pour des anxieuses comme toi et moi, ça laisse le temps de se mettre en condition, de s’habituer, et d’accepter de lâcher prise pour profiter tranquillement. Ça fait une vraie belle coupure avec le boulot : si tu peux te le permettre, profite !
      Quant aux granulés homéopathiques, il s’agit de Ledum Palustre. Mon médecin généraliste est également homéopathe (je te dis ça parce qu’à la pharmacie, on m’a dit que ça n’existait pas de l’homéopathie contre les piqûres d’insectes, et c’est faux).

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